Le Héros Passif

transmettre ses messages : pour la plupart, ce fut des contes philosphiques. Parmi eux, on retrouve Candide, publié en 1759, un conte dont le genre se mélange entre roman d'éducation et de formation et récit de voyage, qui relate le parcours d'un héros dénommé Candide, qui découvre peu à peu, au cours de son voyage, les travers de la société et qui remet en question la notion d'optimisme. Nous étudions le début du chapitre XIX, Candide et Cacambo, son compagnon de route, font la rencontre d'un

sait très bien s'exprimer : ça n'est pas un rustre, un personnage grossier, rustique, balourd et bête. Il sait séduire et charmer par les mots. On sait aussi qu'il use du plaisir avec raffinement. -image du héros : Lorenzo, qui va à l’encontre de l’image habituelle qu’on se fait d’un héros tragique. « Lorenzaccio/Lorenzo » : Titre=diminutif péjoratif, celui qu’on n’apprécie pas. Giomo = ne parle pas beaucoup (une seule réplique), mais c’est lui qui prend une décision et qui va faire bouger l’action

une prolifération des textes utopiques, que Marivaux enfin est le contemporain de Daniel De Foe et de Jonathan Swift. Une analyse de L’île des esclaves révèle des traits utopiques qui semblent confirmer une telle hypothèse : le lieu est une île, les héros ont été victimes d’un naufrage, la société découverte est régie par des lois différentes de celles du monde d’où ils viennent (les lois de l’île ne sont pas celles d’Athènes), un représentant de l’utopie raconte sa fondation et son histoire (scène

Fiche de Lecture : L’entrée de Duroy dans le roman Introduction Le texte que nous allons étudier constitue l’incipit de Bel-Ami, roman publié par Maupassant en 1885. Le romancier y présente immédiatement le héros éponyme11, Bel-Ami, nommé pour l’instant selon l’étatcivil, Georges Duroy, dans le cadre spatio-temporel qui dominera dans le récit. Nous allons analyser les caractéristiques de cette introduction, précise et vivante, par son style d’écriture : elle se présente d’abord comme une

ou quelqu’un veille sur eux. Par exemple, ils trouvent une boîte remplie de matériel (munitions, outils, etc.), un message dans l’eau, une balle dans la dépouille d’un porc, etc. Après avoir, justement, trouvé un message dans une bouteille, les héros décident d’utiliser leur petit bateau pour partir explorer les alentours, en particulier l’île Tabor, qui abriterait un naufragé. Ils y trouvent Ayrton, un bandit qui vit là comme une bête sauvage, et lui permettent de revenir peu à peu à la vie civilisée

après être revenu de Paris, habite à Rouen. Une relation d’abord platonique, à la suite d’une séparation de trois ans devient un adultère. Le jeune clerc, quoiqu’intelligent et bien élevé, est dominé par la femme plus âgée3 . Son caractère humble et passif le rendent soumis aux sentiments de sa maîtraisse. Une chose normale au XIXe siècle qui peut choquer un lecteur moderne : souvent le sexe féminin dans l’œuvre n’est référé qu’avec deux mots – le sexe4 . Ce qui reste dans le sous-entendu c’est l’opposition

avant de trouver l’échec ou le succès. Sous cet angle, on conçoit aisément que la dernière page d’un roman vise d’abord à conclure des aventures, un parcours ou un apprentissage. Mais il existe aussi des romans, où, à côté de l’histoire singulière du héros, se dénoue également une histoire collective. L’auteur nous transmet dans sa conclusion une vision réaliste de la vie sociale de son époque, et sa conception particulière de la vie et de l’homme. Enfin, des romans comme La Peste, Un roi sans divertissement

s'abattant sur le pauvre Charles. =>Visionnaires : cf le mal ê du persge principal de L'Etranger, sa difficulté à ê, à accéder à ses propres émotions. =>l'anti-héros : cf déf. P463 du manuel « à l'opposé de la figure traditionnelle du héros, moteur de l'action et incarnant des valeurs positives, l'anti-héros se présente comme un ê passif, solitaire, hostile, plongé au coeur d'un univers qu'il ne comprend pas. » =>trvail sur l'éclatement du personnage, l'incommunicabilité entrepris par les nouveaux

particulièrement l'existence humaine) est dénué de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible ou encore de toutes valeurs. Dans le cas présent et tel que Nietzche la présente, cette citation s’apparenterait à l’expression d’un « nihilisme passif » ou d’une « morale des faibles » d’après ses termes. Ainsi la critique de l’Art pour l’Art s’appuierait sur un ressentiment de haine à l’égard d’un autre type d’art plus « fort ». Nietzche se détache donc clairement de la pensée de l’Art pour l’Art

IV) Enfin, ces chapitres adoptent un parcours identique : à la possibilité initiale de bonheur succède une épreuve, dont le héros sort certes vainqueur, mais qui le conduit à d’adapter à une nouvelle situation. Se trouve mise en place une dynamique narrative qui vaudra pour l’ensemble du conte. Jeux de variation C’est en effet in parcours initiatique qu’impose le conte un héros d’entrée trop parfait. Les quatre premiers chapitres situent les épreuves dans la sphère privée ; on remarque cependant une