Le Héros Passif

Ce que l’on sait c’est que Meursault, à cause de Raymond, le magaziniste proxénète s’est retrouver dans une rixe. Il retourne chez lui par la plage et tombe sur un de ses adversaire. Nous allons voir que ce passage le transforme de héros ordinaire et réaliste en héros tragique et absurde. En effet, Meursault est bien la victime d’une tragédie on le voit: -Au décor stylisé plage, mer, ciel et une source. On sait très bien la valeur magique d’une source qui peut être favorable ou défavorable. Nous

légende ne devient populaire en Europe qu’à partir du XVIe siècle. Dès lors, le juif errant reçoit le prénom d’Ahaswerus (Ahasvérus). Ce mythe complexe a largement inspiré de nombreux écrivains. D’ailleurs plusieurs déterminants sont attribués au héros, pour les poètes allemands, il est devenu « le juif éternel », pour les Anglais, le « juif Vagabond », les Espagnols « le juif qui attend Dieu ». Jouissant d’une fore influence dans la littérature, le mythe du juif errant est au carrefour de sensibilités

Il s’agit de Meursault, le narrateur, un employé de bureau algérois. On pourrait penser que par le récit à la première personne, Camus a voulu s’identifier à son personnage central. Mieux, il a rompu la distance habituelle entre un romancier et son héros pour lui donner l’impression d’être étranger à tout, y compris à lui-même. Ce qui est sûr, c’est qu’il a créé un personnage dont la psychologie chancelante est difficile à comprendre. Le roman s’ouvre sur son indifférence face au deuil de sa mère qui

son prénom. Cet anonymat le rend mystérieux et accentue le fait que cette histoire pourrait arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment. Dans la vie, les sentiments sont source de bonheur mais aussi de souffrance, et c’est cette dernière que le héros fuit. Et il découvre parfois « avec une sorte d’ivresse [qu’il est] libre, que rien ne [lui] pèse, ne [lui] plaît ni ne [lui] déplaît » l 23-25. Mais ce n’est qu’illusion : il a l’impression d’être libre mais il est en vérité prisonnier de lui-même

Proposition de commentaire de l’extrait de l’Etranger (la plaidoirie de l'avocat). L'absurde est un des maîtres mots de l'œuvre de Camus. Son roman, L’Etranger, publié en 1942, met en scène Meursault, un « héros » indifférent au monde qui ne parvient pas à donner un sens à son existence et qui éprouve ce sentiment de l’absurde à travers sa vie monotone. Condamné pour un meurtre qu’il a commis malgré lui, il assiste passivement à son procès. Après avoir entendu le réquisitoire sans appel du procureur

et non « peut-il ». Donc nécessité absolue, impératif. modèle > pour le lecteur / l’auteur ? héros vertueux La littérature a-t-elle un impératif moral ? I. Thèse : le personnage de roman doit être un modèle Le personnage doit représenter un idéal. La littérature veut instruire/édifier. Cf la devise Placere et docere de l’Antiquité. A- Le héros moral: Le roman doit présenter comme personnages des êtres exceptionnels, dont le comportement témoigne

caractérise par une appréhension de l’éphémère. I/ Le passé et sa nostalgie perturbant Ulysse dans sa sédentarité A) La sédentarité, siège de tourments “il se laissait envahir”, “s’est réveillait en lui”, “revenait troubler son sommeil” : Ulysse est passif lorsqu’il est sédentaire, son corps/son cœur est soumis à toutes sortes de perturbations. Répétition de l’énumération des situations heureuses mise en œuvre pour Ulysse : de “l’affection de Télémaque” à “le confort de la maison” au milieu du poème

de la poésie, insensible à toute forme de critique. Dans le troisième dizain, Hugo nous montre la différence entre le poète tel qu’il le conçoit et le peuple : « Il voit, quand les peuples végètent. » : le peuple est sans réaction, il est veule, passif, car la situation est très précaire, mais le poète « voit» le futur (« Les choses qui seront un jour. ») Même si on se moque de lui, il continue à penser et à offrir des visions que la foule ne comprend pas encore et que certains critiques superficiels

Indépendante (contraste avec la condition des femmes à l’époque) · « vit » son enfance (1) → verbe actif (et non pas : passe son enfance → sens passif de l’expression courante). · Ses frères sont « fixés » (3), alors qu’elle est en mouvement : elle « vit », « revient », « se marie ». → sens actif des verbes + pas de mention des maris (ceux

Grieux : le pronom « moi » répété en incise dans la phrase ligne 12 à 16 le souligne. Cette rencontre est aussi la première étape d’un apprentissage amoureux (semblable au roman picaresque) où la femme séductrice mène le jeu alors que le jeune héros, passif, subit le charme. Noter la longueur inhabituelle de la phrase qui permet de décrire le processus de métamorphose du candide en amant passionné (« Elle me parut si charmante que moi, qui n'avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé