Le Jeu Et Le Sérieux

langage : a) Le jeu de mot initial se répand dans tout le sonnet dont il semble l’origine : L’habilité séduisante de l’anagramme semble diffuser le thème de l’amour dans le poème, qui n’est qu’une variation sur un mot : aimer. Il est répété plusieurs fois : « aimer » (v.2), « aimez » (v.2), aux vers 6, 8, 9, 10, « aime » (v.14), « amour » (v.4). La majuscule du premier « aimer » donne une dimension sacrée de l’amour. « Aimez moi » est répété plusieurs fois. b) Ce jeu de mots est savamment

On relève des registres opposés présents dans le titre de la pièce, « Les Acteurs », registre de la feinte, et « de Bonne Foi », registre de la sincérité et de la vie, si bien qu’on se posera la question des rapports ambigus et complexes entre le jeu théâtral et le « réel ». On se penchera tout d’abord sur le rôle de Merlin dans cette scène, pour détailler ensuite les enjeux de la mise en abyme, et enfin voir en quoi le Marivaudage permet de sensibiliser le spectateur aux rapports entre « réel »

comme des huîtres sérieuses - car vous êtes sérieux, n'est-ce pas ? Sérieux, sérieux, sérieux jusqu'à la mort. La mort est une chose sérieuse, hein ? On meurt en héros ou en idiot, ce qui est la même chose. Le seul mot qui ne soit pas éphémère c'est le mot mort. Vous aimez la mort pour les autres. A mort, à mort, à mort. Il n'y a que l'argent qui ne meure pas, il part seulement en voyage. C'est le Dieu, celui qu'on respecte, le personnage sérieux - argent respect des familles. Honneur, honneur

je me trouve ici en bonne compagnie » en parlant de son mari et de sa maîtresse ; ou encore « c’est donc une belle affaire-ci ». L’intrusion de Dorante qui s’immisce dans cette altercation conjugale produit un effet sérieux lorsqu’il se justifie : celui-ci tente, en vain de calmer le jeu en inventant une nouvelle version de l’histoire. Mais l’effet tombe dans l’insolence. Il emploie une intonation emphatiques lorsqu’il recommande à Madame Jourdain de prendre de meilleures lunettes : « prenez, prenez

réquisitoire (Prise de parole par ordre hiérarchique - du plus puissant au plus faible) - Personnages avec caractères personnels identifiables : - Lion : roi, pouvoir, puissant, féroce, habile, intelligent, "Le lion tint conseil", il définit règles du jeu. - Renard : ruse, flatte le roi, relativise péché du roi en les honorifiant. - Loup : beau parleur ("quelque peu clerc, prouva par sa harangue"), prononce le réquisitoire et accable l'âne pour ne pas avoir à s'accuser ensuite + insulte = cruauté (discours

Schéma conventionnel exagéré, dans la divinisation de la femme etc.. On court après un fantasme amoureux Les sentiments ne sont pas si forts, car une lettre met fin à tout! Pas de désespoir, pas sérieux. cadre est banal : tilleuls, contrairement aux romantiques toujours cadre fabuleux.. Le jeu de la séduction1-le coup de foudre Un coup de foudre : Amour naît d'un simple regard. Autant la jeune fille que l'air du temps qui le rendent amoureux! Amour fugace basé sur le désir et la curiosité

aux préparatifs d’un autre jeu. Structure de l’extrait : L. 1 à 16 : la solution de Béralde : quand l’habit fait le médecin (= un spectacle parodique, pour une satire de la médecine) L. 17 à 36 : les préparatifs de la cérémonie d’intronisation : Béralde met en place une cérémonie de carnaval pour divertir et faire réfléchir. → Molière nous propose par ces préparatifs une mise en abyme qui dévoile les coulisses du spectacle. → Une représentation du théâtre, un éloge du jeu et de l’illusion. Projet

public et comme d’habitude c’est un peu un homme orchestre : il joue le jeu au point de se dédoubler puisqu’il se fait spectateur de lui-même. Il ya donc comique de caractère puisque arlequin joue ici le valet qui se joue de lui-même , le valet rusé qui ne va pas jusqu’au bout de ses mauvaises intentions (ici la parodie du maître) celui qui se ménage toujours une porte de sortie , enfin le valet naturel qui ne prend rien au sérieux : on peut dire qu’ici c’est le type représenté par Arlequin l’insouciant

la voie, en exprimant déjà ce qui sera son double but : émouvoir le spectateur et satisfaire ses exigences morales. C'est dans les Entretiens sur le Fils naturel que Diderot parle pour la première fois du drame bourgeois, qu'il appelle « le genre sérieux ». Caractéristiques S'il tient à la fois de la comédie et de la tragédie, le drame bourgeois ne mélange pas pour autant les genres, mais leur emprunte de multiples modalités de ton. Diderot fait remarquer combien il serait incohérent de mêler, dans

très sérieux en développant des thèmes chers aux humanistes comme l'éducation, le bon roi, la guerre et la paix. Le public savant avait mal reçu le comique considéré comme vulgaire de Pantagruel. C'est pourquoi Rabelais explique son projet dans le “Prologue de l'auteur” qui précède le récit dans Gargantua. Après avoir rappelé dans l'avis “Aux lecteurs”que “rire est le propre de l'homme”, l'humaniste conclut un pacte avec ses lecteurs en leur enjoignant de décrypter le sens symbolique sérieux caché