Le Joujou Du Pauvre Apologue

une réflexion sur les pouvoirs de la poésie et d’inférer des leçons à partir de l’expérience vécue. C Un apologue. 1 Un poème qui a les allures d’une fable. Le poème présente les caractéristiques d’une fable ,et ce, à plusieurs titres : - par l’hétérométrie : alternance d’alexandrins et d’octosyllabes, vers plus courts (citer) - la structure du poème est celle d’un apologue dans la mesure où les neuf premières strophes sont le récit d’une aventure ou expérience. Les strophes 10, 11

L'apologue n'est pas complexe. Par exemple, dans La cigale et la fourmi, seuls deux personnages sont mis en scène par La Fontaine. De plus, les événements ne sont pas complexes à comprendre. Cette clarté et simplicité sont présents dans de nombreux apologues, ce qui le rend compréhensible par quasi tout le monde. Néanmoins, il demande une démarche inductive, ce qui nécessite une réflexion. Enfin, il permet d'éviter la censure pour faire passer ses idées et véhiculer une morale, un modèle d'inspiration

(1687) ; Lettre aà Louis XIV (19693) Résumé : Fénelon s’inspire d’un texte grec « L’Odysée  » ou Ulysse est condamnée à erré dans l’océan. Il imagine la suite en envoyant son fils retrouver son père ou il va vivre des aventures. Le texte est un apologue (= récit court, particulièrement plaisant, tirant une morale ». Il ya une leçon ds le txt (l.23) ----------------------------------------------------------------------------------- Titre du livre : Lettres persane Titre de l’extrait : Lettres XII

injustices, qu'il s'agisse des fables, des apologues ou du roman réaliste, historique ou autobiographique. Dans un deuxième temps, au-delà des distinctions entre les nombreux genres littéraires, nous montrerons que l'expression des sentiments et des convictions, tout comme le rire satirique contribuent, de la même façon, à la dénonciation des maux de la société. Les ressources multiples de la fiction A. Le didactisme des fables, apologues et autres contes... *l'apologue, récit contenant

… » Du Bellay, L’Olive, LXXXIII, « Déjà la nuit en son parc amassait… » Baudelaire, Les Fleurs du mal, Spleen et idéal ; IV, « Correspondances » ; XII,  « La vie antérieure »  Poèmes en prose : Baudelaire, Petits poèmes en prose, « Le joujou du pauvre », « Le Port » 2° Liens avec la peinture (dossier organisé par les élèves) Villon > Des représentations de la mort et de l’enfer : Une danse macabre Bruegel l’Ancien, Le Triomphe de la mort, détail (manuel p 116) Vignali, Le jeune

de cour vous rendront blanc ou noir. » Assurément, le “conte” cherche avant tout, dans la grande majorité des cas, à « démontrer » la justesse de la morale, et il en facilite la compréhension en l’illustrant concrètement. De plus, dans certains apologues, dont la dimension purement argumentative devient dès lors moins évidente, les auteurs prennent manifestement plaisir à déployer tout leur génie littéraire, à créer un texte vivant, utilisant toutes les modalités du récit, tout en variant les effets

glace ou sur le pavé, qui trébuche au bout d’un trottoir, pour que la face de son frère en Jésus-Christ se contracte d’une façon désordonnée, pour que les muscles de son visage se mettent à jouer subitement comme une horloge à midi ou un joujou à ressorts ? Ce pauvre diable s’est au moins défiguré, peut-être s’est-il fracturé un membre essentiel. Cependant, le rire est parti, irrésistible et subit. Il est certain que si l’on veut creuser cette situation on trouvera au fond de la pensée du rieur un certain

le pavé, qui trébuche au bout d’un trottoir, pour que la face de son frère en Jésus-Christ se contracte d’une 17 façon désordonnée, pour que les muscles de son visage se mettent à jouer subitement comme une horloge à midi ou un joujou à ressorts ? Ce pauvre diable s’est au moins défiguré, peut-être s’est-il fracturé un membre essentiel. Cependant, le rire est parti, irrésistible et subit. Il est certain que si l’on veut creuser cette situation, on trouvera au fond de la pensée du rieur un

de cour vous rendront blanc ou noir. » Assurément, le “conte” cherche avant tout, dans la grande majorité des cas, à « démontrer » la justesse de la morale, et il en facilite la compréhension en l’illustrant concrètement. De plus, dans certains apologues, dont la dimension purement argumentative devient dès lors moins évidente, les auteurs prennent manifestement plaisir à déployer tout leur génie littéraire, à créer un texte vivant, utilisant toutes les modalités du récit, tout en variant les effets

servait une écuellée de soupe. Mais le pauvre petit était d’un si bon naturel, qu’il aimait tout de même la vieille femme, bien qu’elle lui fit grand peur et qu’il ne pût regarder sans trembler la grosse verrue, ornée de quatre poils gris, qu’elle avait au bout du nez. Comme la tante de Wolff était connue de toute la ville pour avoir pignon sur rue et de l’or plein 5 un vieux bas de laine, elle n’avait pas osé envoyer son neveu à l’école des pauvres ; mais elle avait tellement chicané