Le Jour des fourmis

théorie des quanta qu’il fait rêver des générations entières de physiciens, tous désireux d’approfondir son œuvre. Une horde de questions surgissent : qui mettra un terme à cette chaîne de connaissances toujours renouvelée ? Qui pourra, un jour, de son vivant, se retourner vers ce qu’ont construit ses semblables et dire calmement : « soyez tranquilles, nous avons terminé notre tâche ». Quelle est donc cette folie qui pousse les hommes à ne jamais se satisfaire de leurs accomplissements ?

peut pas se laisser aller aux remords, se permettre d’être tourmenté et qu’il faut absolument avancé : « Crois-tu, alors qu’on a le temps de faire le raffiné, de savoir s’il faut dire oui ou non, de se demander s’il ne faudra pas payer trop cher un jour, et si on pourra encore être un homme après ? ». Créon tente, par ses dires, de dégager une idée d’impuissance face à finalement tout ce pouvoir qu’il a entre les mains et qu’il n’a en soit, malgré son rôle de roi, pas tant le choix que ça « C’est

semi-végétaux aux cheveux d'herbe et au sang couleur sève. Ils étaient pacifiques, ils vivaient d'échanges, chacun ayant besoin des autres pour fonctionner. L'ensemble de la planète etait vivante, et communiquait entre tous ses membres comme > le jour des fourmis, Bernard Werber . Ils déciderent aussitôt d'adopter leur mode de vie qui semblais tellement parfait (et il l'était) . Les habitaants leur apprirent comment soigner les plantes, comment leur parler de façon à leur faire donner leur fruits

qui suit, vous croyez leur donner la cigale pour exemple ; et point du tout, c’est la fourmi qu’ils choisiront. On n’aime point à s’humilier : ils prendront toujours le beau rôle ; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance ! Le plus odieux de tous les montres serait un enfant avare et dur, qui saurait ce qu’on lui demande et ce qu’il refuse. La fourmi fait plus encore, elle lui apprend à railler dans ses refus. Dans toutes les fables où

d’amplifier le caractère des personnages caricaturés : le Renard symbolise la ruse et la malice tout comme dans Maitre Renard ou dans La cigale de Jean Anouilh, la Cigale est l’arriviste par défaut aussi bien chez La Fontaine que chez Anouilh, La fourmi est elle présentée comme particulièrement économe, certains diront même « radine ». Ce sont ces mêmes personnages qui sont sans cesse amplifiés qui donnent leur charme aux fables et qui donnent du plaisir a la lecture. On note cependant que

l’espèce humaine peut s’organiser de façon intelligente où chacun contribue à faire fonctionner la société, comme les fourmis dans leur fourmilière. Mais le problème du travail, et Nietzsche le remarque bien, est qu’ « il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance ». De là, nous devenons vraiment des fourmis, des ouvriers qui font leur travail sans réfléchir, comme si nous étions programmés pour cela, sans aucun autre but

nouvelle de science-fiction : «La Fourmi Électrique» de Phillip K. DICK Épreuve certificative de JUIN Nejjar Sofiane Richard Tom IATA 2013-2014 5QINFOa | Mme Chlihi INtroduction Dans le cadre de l’épreuve certificative de juin du cours de français, nous avons réalisé ce dossier concernant l’adaption d’une nouvelle au choix du célèbre auteur de sciencefiction Philip Kindred Dick. Nous avons donc choisi après mûres réflexions, la nouvelle «La fourmi électrique», car celle-ci reflète

diriger dans un monde où ils s'étaient perdus tous deux, eux qui avaient bien plus d'esprit que lui. S'étant mis ensemble en chemin, ils rencontrèrent une fourmilière. Les deux aînés voulaient la bouleverser pour s'amuser de l'anxiété des petites fourmis, et les voir courir de tous côtés en emportant leurs œufs; mais le petit nigaud leur dit : « Laissez en paix ces animaux, je ne souffrirai pas qu'on les trouble. » Plus loin ils trouvèrent un lac sur lequel nageaient je ne sais combien de canards

qui suit, vous croyez leur donner la cigale pour exemple ; et point du tout, c’est la fourmi qu’ils choisiront. On n’aime point à s’humilier : ils prendront toujours le beau rôle ; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance ! Le plus odieux de tous les monstres serait un enfant avare et dur, qui saurait ce qu’on lui demande et ce qu’il refuse. La fourmi fait plus encore, elle lui apprend à railler dans ses refus. Dans toutes les fables où

soixante kilomètres. Pour la famille, il n’est pas question de vie mondaine ; pour les enfants, ni école, ni clubs. Termites, fourmis etc. La maison est une case de parpaings, couverte de tôle ; elle donne l’impression qu’on y est embarqué comme sur un bateau. Le père fait régner une discipline militaire, mais, en son absence, pendant les longues heures du jour, c’est la liberté pour les garçons : courir pieds nus dans les hautes herbes, rêver devant l’immensité de la plaine, même s’acharner