Le Langage Dans La Cantatrice Chauve

où toutes les idées et les conceptions déjà existantes sont remises en question. Conceptions théâtrales Les dramaturges du théâtre de l’absurde veulent donc exposer sur scène une vision absurde de la condition humaine en l’exprimant par un langage absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit en eux toute possibilité de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Représentants (quelques exemples et sujets de pièces) Albert

interlocuteur. Dans "La politesse et le savoir communiquer sur internet" on nous parle de préjugés qui sont sensé résoudre certain problème de la communication par internet. Le cours scénario de Yasmina Reza et la photo de représentation de la cantatrice chauve nous amène à voir qu'il y a sérieusement un problème de communication entre les interlocuteurs. Lors d'un échange il y a certains codes à respecter afin de ne pas se lasser d'une communication et rendre cet échange plus dynamique. Est-il difficile

• • Comuniquer une situation et pas l’histoire d’un personnage Influence directe de la philosophie de l’existentialisme La réalité est transmise par le biais de symboles cachés On refuse la structure cohérente du théâtre Destructuration du langage et de la communication Spectateur se prend à rire, mais en même temps se sent mal à l‘aise 2.3 techniques du théâtre absurde: • S‘approcher à la psychologie de l‘homme et de la société incapable de se communiquer (dialogues absurdes) • Effet

l’homme. [pic] Montrer les limites du langage dans la communication : souligner l’absurdité de la vie et du monde par des discours absurdes ou vides [pic] Refus du didactisme, de l’engagement, de l’idéologie. Caractéristiques : [pic] Disparition de l’intrigue : les situations n’évoluent pas, pas d’intrigue dans le sens « narratif » du terme [pic] Lieu et temps imprécis ou incohérents [pic] Absence de communication entre les personnages : le langage mis en scène n’est plus un moyen de communication

Dans les années 1950, le théâtre de l’absurde né des controverses d’après-guerre qui touchent les fondements mêmes de la littérature (langage, personnage, temps, espace...). Certains auteurs comme Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Jean Genet ou Arthur Adamov, s’illustrent dans ce nouveau genre. Une expérience comparable touche le roman, créant ainsi le Nouveau Roman avec Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor et Claude Simon. Le traumatisme de

parodique. La difficulté à se comprendre Les personnages ne parviennent pas à communiquer et les malentendus et quiproquos provoquent des disputes, comme l’emportement d’Antoine sur le mot « brutal ».4/7 Le plus souvent, les personnages soliloquent et le langage est fermé sur lui-même, en forme de chiasme (A-B-B-A): « Ce n’est pas bien que tu sois parti, parti si longtemps / ce n’est pas bien » ou « Je suis mal à l’aise / excusez-moi (…) excusez-moi / Je suis mal à l’aise » L’épanorthose, figure de style

Roumanie devant la montée du fascisme (régime contre lequel il se battra toute sa vie). A Lyon, il fréquente l'avant-garde intellectuelle et artistique et développe ainsi son esprit libre et son don pour la provocation. Sa première pièce, La Cantatrice chauve, rendue publique en 1950, est un échec retentissant. Elle marque pourtant la naissance d'une nouvelle forme de théâtre, loin des codes classiques : le théâtre de l’absurde. Dès 1952, Ionesco publie chaque année de nouvelles pièces - dont  Rhinocéros

de treize ans. Puis en raison du divorce de ses parents, il retourne à Bucarest vivre avec son père. Il réalise de brillantes études secondaires, puis poursuit ses études supérieures et devient professeur de français. Sa première pièce, La Cantatrice Chauve est créée en 1950. La pièce qui subvertit les conventions dramatiques est accueillie froidement et déroute la critique conservatrice. Il en sera de même pour les suivantes : Les Chaises (1952), Victimes du devoir (1953), Amédée ou Comment s’en

Guitry, Jean Anouilh, Marcel Pagnol, Jules Romain); la comédie allégorique, qui mêle à l'humour le lyrisme (Protée de Claudel, 1913) et le fantastique (Crommelynck, Le Cocu magnifique, 1921); la comédie poétique, où l'on utilise les ressources du langage pour explorer les vérités secrètes du monde (Jules Supervielle, Le Voleur d'enfants, 1948; Georges Schehadé, Monsieur Bob'le, 1951; Jacques Audiberti, Le Mal court, 1947); la comédie qui se présente comme anti-comédie, où le comique, agressif ou burlesque

(spatiotemporel, langagier, religieux), ce qui reste, c’est finalement le lien qui nous unis au autre comme en témoigne les efforts mutuels de Vladimir et Estragon pour garder le contact. Ouverture 1 : Ionesco, La cantatrice chauve : même époque d’écriture, évoque aussi la vacuité du langage et de la parole, mais nécessité de continuer à parler pour garder le contact. Ouverture 2 : Beckett, L’innommable, roman de la même année avec le raisonnement illogique qui n’aboutit à rien (aporie), la vacuité