Le Langage Dans La Cantatrice Chauve

montrer la transmission héréditaire |( recréer les correspondances entre | |Objectifs |règles strictes fixées par la |de la réalité |d’une fatalité biologique, d’une |le langage, le monde de l’art et le | | |tradition |( peindre d’une manière objective |« fêlure » au sein même d’une |monde naturel. | |

totalement, les dialogues deviennent incohérents, les personnages sont lisses… le réalisme est rejeté. Le théâtre de l’absurde, notamment symbolisé par Eugène Ionesco, affiche ces caractéristiques. Exemples : Ionesco présente d’emblée sa Cantatrice chauve comme une anti-pièce. Les personnages n’ expriment rien et les dialogues sont décousus. Quand Mme Smith entend « la pendule anglaise frappe[r] dix-sept coups anglais », elle se dit : « Tiens, il est neuf heures ». Et quand elle parle à son mari

peur », « craindre » / est soulagé et rassurée par elle « Merci, ma petite Marie ...bien bonne, bien dévouée... » : langage qui rappelle la domination du maître mais ici tourné en ridicule par la réponse sèche de la bonne « ça va. » Prof dépassé, comme inconscient de ses actes et de leur gravité. Il semble craindre plus la peine, la sanction : « se faire pincer (langage familier, puéril)/ si on nous demande » que ses états de conscience ! Absurdité et incohérence du personnage

(cf.Eric Smadja, Le rire, Coll. Que sais-je ?) : - le ou les étrangers au groupe de rieurs - le déviant ou excentrique au sein d'un groupe - le pouvoir politique, l'ordre social et toute autorité institué, toute institution - la sexualité - le langage . le rire est d'abord grégaire avant d'être contestataire : il défend le groupe, assure une cohésion des rieurs en excluant, visant les étrangers ou les éléments déviants. 4 3.3 Le rire et les sujets tabous . on rit dans toutes les sociétés

| | Par Amy. L’ABSURDE Philosophies existentielles, cataclysmes de l’Histoire moderne, le sentiment qu’a l’individu d’être jeté dans un monde incompréhensible et dont la représentation échoue par l’inadéquation au langage, telles sont les sources de la vision du monde profondément pessimiste que Camus appelle l’ABSURDE (qu’il définit dans son essai Le Mythe de Sisyphe, 1942). Le théâtre des années 50-60 s’en fera l’écho. 1. A la recherche d’une définition

se noue obligatoirement à quelque chose. Nous allons donc dans un second temps analyser l’essence derrière un conflit, les enjeux créent ainsi que l’effet qu’il donne sur le lecteur. Nous avons vu que le conflit entre deux personnages est un langage théâtrale universel dont le lecteur ou le spectateur connais d’entrée de jeu ; c’est même avant tout ce qu’il retient de l’histoire. En approfondissant, nous pouvons constater que l’enjeux du conflit est la moitié du pourquoi est ce que l’intrigue

dans le réel. Et pourtant, pendant le spectacle, le public, pris dans le temps de la représentation, adhère à ces invraisemblances. Enfin, l'énonciation et les procédés d'écriture sont eux aussi éloignés de la réalité. 4. Une énonciation et un langage artificiels Enfin, l’énonciation même et par conséquent les procédés d’écriture sont aussi conventionnels et éloignés de la réalité. Le quatrième mur étant, par convention, absent, le public, sans bouger, comme mort, bien que présent, n’intervient

raison, dépourvue de sens et sans avenir. C’est le cas de Ionesco, auteur né en Roumanie en 1909-1912, il s’installe en France où il a connu les deux guerres mondiales, qui marquerons ses écrits. Il est l’auteur de plusieurs pièces telles que La Cantatrice Chauve, La Leçon et bien sur Rhinocéros. Cette dernière jouée pour la 1ère fois en 1958, dénonce les comportements conformiste, Ionesco dira même que l’histoire se veut une parabole entre la monté du nazisme. Le passage que nous allons étudier est

d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et incompréhensible

Quelles réflexions (sur le rapport maître et élèves/sur le langage/sur les rapports hommes-femmes/sur les rapports de pouvoir) ce texte suggère-t-il? - Eugène Ionesco (1909-1994. XXe siècle. Critique de la représentation théâtrale). D'origine roumaine. Fait partie de cette nouvelle génération du théâtre qu'on nomme “absurde”. A puisé son inspiration dans les méthodes de langues pour écrire certaines de ses pièces: La Cantatrice chauve, réception entre amis où les personnages tiennent des propos