Le Langage Dans La Cantatrice Chauve

comique de mot. Harpagon parlant de mariage à sa fille, Elise : « Si, ma fille, cela sera/Non, mon père, cela ne sera pas », etc. - un langage en décalage par rapport à une situation est comique : un registre de langue familier lors d'un dîner mondain, par exemple. -l'absurde : Au XXème siècle, Ionesco développe le langage de l'absurde. Dans la Cantatrice Chauve, on sonne à la porte, un personnage se lève : rien. Cela se répète trois fois. Conclusion des personnages : quand on sonne à la porte

représentation. Il donne les indications de travail aux techniciens : décorateur, éclairage, costumier, maquilleur ; tous travaillent dans la direction que le metteur en scène a choisie. Le choix du décor est primordial. Quand le rideau s’ouvre pour la «Cantatrice Chauve », par exemple, les meubles, les murs sont significatifs. Ils nous indiquent immédiatement que nous sommes dans « un intérieur bourgeois anglais ». Le décor est réaliste et significatif. De même le jeu des acteurs est essentiel. Les acteurs

ce drame est le Monde », écrit Claudel au début du Soulier de satin. Antonin Artaud remet en cause la dramaturgie occidentale que « ne voit pas le théâtre sous un autre aspect que celui du théâtre dialogué ». Antonin Artaud essaye d’inventer un langage spécifiquement théâtral, destiné aux sens et indépendant de la parole, qui serait créé par le corps, la danse, le mime, la musique, le décor. Parallèlement, au cours de la période de l’entre-deux-guerres, Sacha Guitry, en disciple de Georges Feydeau

du TDA - solitude de l'homme - étrangeté - écoulement infini du tps (ni passé, ni avenir) - vide d'un espace sans repères - vanité des actions humaines - absurdité de la condition humaine - mort Caractéristiques Langage et écriture: - remise en cause du langage - refus des codes linguistiques et littéraires - vers une écriture dépouillée Renouvellement: - renouvellement du topos de la relation maître-esclave - rupture de la tradition théâtrale - détournement des modèles et

d’Eugène Ionesco, «l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et incompréhensible

dont Antonescu et Hitler, qui ont marqué le XX° siècle. En réalité au théâtre de boulevard des années 40 qu'il parodie dans La Cantatrice Chauve, joué non stop depuis 1950, Ionesco crée une nouvelle forme dramatique, le théâtre de l'absurde. Il s'y moque de tous les rituels, qu'il soit socio ou dramaturgique, de toutes les conventions pour dénoncer la vacuité du langage et des rapports humains dans une société consumériste du XX° siècle. A partir de 1956, tout en reprenant ces thèmes, son théâtre

Prolifération du langage. La vie quotidienne, Les faits historiques, Le temps. Le représentant principal avec dates et œuvres majeures. Balzac (1799-1850) Le père Goriot Zola (1840-1902) Les Rougon-Macquart , Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Mallarmé (1842-1898) L’après midi d’un faune André Breton ( 1896-1966) Nadja , Les champs magnétiques, Le manifeste du surréalisme . Eugène Ionesco (1909-1994) La Cantatrice chauve Rhinocéros .

explicitement sur la société et sur la condition humaine. Ce type de théâtre a été inventé après la seconde guerre mondiale pour dénoncer l’absurdité de la condition humaine, elle sera toujours remise en cause. Ainsi comme dans la cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, le langage est tourné en dérision et est vide de sens. Il traduit le néant de l’existence. Par le rôle de l’engagement politique dans le théâtre, cet art de convaincre a aussi permis une ouverture sur d’autres genres littéraire pour en

lui-même, le meilleur exemple en étant La Cantatrice Chauve, pièce qui a rencontré la faveur du public, alors qu'elle réduit à l'absurde toutes les conventions qui ont fait du théâtre une forme de représentation "sociale" : cette pièce dépoussière aussi bien le "théâtre populaire" (le boulevard) que les "classiques" et met à nu l'essence du théâtre : la mise en scène des confrontations langagières (de façon pessimiste, puisque personne ne se parle, et que le langage y est réduit à néant), qui font l'humanité

destruction du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Le théâtre de l’absurde est un terme formulé pour la première fois par l’écrivain Martin Esslin pour désigner une direction théâtrale importante du XXe siècle, et pour classer les œuvres de certains auteurs dramatiques des années 1950, principalement en France, qui rompaient avec les concepts traditionnels du théâtre occidental . Rendu célèbre par Ionesco avec La cantatrice chauve (1951) et Rhinocéros