Le Lecteur Veut Vivre Par Procuration Et S Identifier Au Héros

l’autorité, la direction. Tout pouvoir politique est une addition de ces trois logiques, sinon le pouvoir est fragile ; c’est cependant une addition fractionnée de ces trois éléments. Toute société génère du pouvoir : l’homme est condamné à vivre avec le pouvoir car il est un animal social. Le pouvoir c’est aussi une relation inégalitaire entre des personnes : A est supérieur à B, ou inversement. De plus, aujourd’hui, il existe des contre-pouvoirs : une minorité peut souvent bloquer

Pichois, A. M. Rousseau, Qu’est-ce que la littérature comparée?, Armand Colin, 1983, p. 150 10 des revendications communes comme le changement nécessaire des formes en littérature; ils manifestaient de plus, une même volonté d’intéresser le lecteur à autre chose que l’intrigue et les personnages. A ce sujet la romancière française se prononce dans son essai intitulé L’ère du soupçon : « On commence maintenant à comprendre qu’il ne faut pas confondre sous la même étiquette la vieille analyse

occupe aujourd'hui une place de premier ordre dans le roman français. Elle laisse à ses lecteurs le souvenir durable d'avoir été soumis à un temps singulier, d'avoir épousé une durée. Adolphe Grégoire fait remarquer à son tour l'attention accordée par Marguerite Duras aux impressions, aux souvenirs, aux froissements profonds et fuyants «du film intérieur de la conscience»,3 cependant toujours marginaux. Un lecteur attentif s'aperçoit 1 Maria Zmigrodzka, «Le problème du narrateur dans la théorie du

l’histoire se passe en Orient (Ispahan), dans un palais, comme souvent dans les contes, avec des personnages comme le calife, les courtisans. Enfin, la situation renvoie à celles des contes : une disparition, avec une compétition, et on sent qu’à la fin, le lecteur trouvera une leçon morale. 2. a) Le calife organise une compétition car il a perdu son cuisinier (l. 1). b) La compétition consiste en la confection du meilleur repas pour départager les deux chefs concurrents. 3. Le calife est impatient, «

vie est équivalente à n’importe quelle autre ». Albert Camus Les meurtriers délicats L’écriture d’Albert Camus dans Les Justes est stylée, limpide, profonde. Elle est immédiatement théâtrale et impose, au détour de chaque ligne, sa nécessité au lecteur. Nous y entendons la voix de Camus pour ce que nous lui connaissons de sincérité, d’engagement et de clairvoyance. Et si cette voix semble d’une étrange présence à nos oreilles, c’est parce qu’elle est nourrie de prophéties sur son époque et sur la

l’enfant de manière contournée. Dans un premier temps, le livre me paraît un outil pertinent permettant à l’enfant de découvrir ou redécouvrir la lecture, de s’évader vers tous les pays du monde, d’acquérir des connaissances et de connaître de nouveaux héros qui resteront dans sa mémoire. La lecture aide aussi à conceptualiser, à imaginer et à exercer sa sensibilité. Galilée disait « qu’on ne peut rien apprendre au gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’ils possèdent déjà en eux tout ce

aller à sa liberté naturelle, au mouvemant du monde pour mieux le comprendre. Sur les traces d’Épicure, de Lucrèce et de Montaigne, Cléobule nous enseigne que « physis » et « ethos » doivent se retrouver dans une philosophie qui est d’abord art de vivre. Promeneur dans le labyrinthe du monde, spectateur attentif et sensible d’une nature multiforme, le philosophe est immergé dans cela même qu’il observe, dont il participe, et qui lui dicte, en une fructueuse analogie où l’observation se fait interprétation

l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. 2 CHAPITRE II 82 HÉROS, CULTE DE LA PERFORMANCE ET DOPAGE ■ Héros ou stars ? 50 22. J.-F. BOURG, L’Esprit sportif aujourd’hui (2004), « Le dopage » 23. P. DURET, Cahiers français, n° 320 (mai-juin 2004), Sport et société, « Compétitions et dopage » 24. J. SORIANO, « Dopez-vous au lait »

Thérèse Raquin TEXTE 2 É. Zola, « Le Forgeron » D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 J.-K. Huysmans, « La retraite de M. Bougran » ANALYSE D’IMAGE C. Monet, Les Déchargeurs de charbon TEXTE 3 G. de Maupassant, Une vie D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 É. Zola, La Joie de vivre TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS Arbre généalogique des Rougon-Macquart É. Zola, Préface au Roman expérimental G. de Maupassant, « Le Masque » E. Degas, Repasseuses M. Cassatt, À l’Opéra H. de Toulouse-Lautrec, La Toilette 168

tout!candidat!au!CAPES!de!lettres!modernes!possède,! mais!on!dira!surtout!que,!si!la!connaissance!de!leur!sens!pouvait!aider!la!compréhension! de!la!citation,!leur!méconnaissance!était!loin!de!l’entraver!réellement.!En!un!mot,!et!pour! rassurer!les!lecteurs,!ce!n’est!pas!parce!qu’un!candidat!ignorait!le!sens!de!ces!deux!mots! que! sa! dissertation! était! manquée.! En! réalité,! la! difficulté! de! ce! sujet! venait! de! ce! qu’il! s’interrogeait! profondément! sur! l’appartenance! du! genre! romanesque