Le Liseur

études supérieures dans le domaine des lettres et des arts, mais aussi des sciences humaines et du droit, des études politiques et des études commerciales. I. 3 Il s’agit donc de former des lecteurs avertis et, dans toute la mesure du possible, des liseurs, ainsi que des adultes capables de s’exprimer avec précision et aisance à l’oral comme à l’écrit. Dans un monde où les discours sont de plus en plus techniques, complexes et médiatisés, il est essentiel de donner aux élèves les moyens d’une analyse

Paris, Klincksieck, 1990 (ISBN 2760302512). * Alfred Simon, Molière, Ed. Seuil, 1997, 218 pages, (ISBN 13-978-2020250276) * E. Révérend du Mesnil, La famille de Molière et ses représentants actuels, d'après les documents authentiques, Paris, Liseux, 1879 (Texte en ligne). Articles connexes * Jean Poquelin, curé d'Assé-le-Bérenger * Illustre Théâtre * Troupe de Molière * Comédie-Française * Excommunication des acteurs * Affaire Molière - Corneille * Nuit

carapace osseuse protège de l'invasion capillaire. Association inattendue, analogie surprenante, sens mystérieux, effet empoisonnant, énigme perverse, à les résoudre le lecteur se laisser charmer. Lautréamont l'a compris empoisonnant des générations de liseurs, la publicité également. Puisque c'est l'inconscient (le truc filandreux dans la pâte blanche que la carapace osseuse...) qui se charge de redonner du sens. Lacan ajoute : "il y a dans la métaphore un élément dynamique de cette opération de sorcière

donna même le droit d’enseigner, surtout la rhétorique, en tant que répétiteur[6]. Il resta 20 ans à l'Académie, jusqu'à la mort de Platon. Il peut donc dire, à ce moment : « Nous », au sens de « Nous, les platoniciens »[7]. Platon l'appelle « le liseur » (ὁ ἀναγνώστης)[8] ou « l'intelligence de l'école » (νοῦς τῆς διατριβῆς). Il est platonicien, mais critique, puisqu'il rejette la théorie des Idées, centrale chez Platon. Chacun connaît la célèbre formule : « Ami de Platon, mais encore plus de la

a ou peut avoir de lhistoire du crime, nest-ce pas contraire toute quit Nietzsche, Humain, trop humain, III, 24 On retrouve cette ide chez de nombreux auteurs, par exemple chez lcrivain allemand contemporain Bernhard Schlink, qui crit dans Le Liseur quon ne peut simultanment comprendre et juger. Kundera, quant lui, insiste sur le fait que lhomme veut justement toujours juger avant mme de comprendre. Et il faut reconnatre que la plupart du temps, comprendre ne nous intresse pas. A quoi bon comprendre

à 17 ans, à la fin de la guerre, a causé de nombreux remous et interrogations sur le sens de l'œuvre de l’écrivain, dénonciation ou rideau de fumée sur son passé ? Le dramaturge Thomas Bernhard dénonce, quant à lui l'hypocrisie de l’Autriche. Le Liseur (Der Vorleser) de Bernhard Schlink publié en Allemagne en 1995 est une œuvre complexe, c'est à la fois le récit de l’initiation amoureuse du narrateur (15 ans au début du roman) par une femme de 36 ans qui le quitte mystérieusement, quelques années

peinture comme un moyen pour arriver à ses fins, ses enjeux propres, et réciproquement. L'Hommage à Delacroix est bien un hommage rendu par Fantin à la peinture. Quand Baudelaire écrit sur Delacroix, qui avait la sympathie de tous les poètes, grand liseur lui-même et d’un esprit ouvert à toutes les notions et toutes les impressions, c'est de son idée du Beau qu'il s'agit, et laquelle il va transformer ensuite en poésie. Pour ne pas mentionner la tournure considérable qu’a marqué son avis de la sculpture

émeute. Des sifflets et des huées, comme il est d'usage, annoncèrent qu'un nouvel artiste original venait de se révéler. Le nombre des toiles exposées était de quatorze; nous en retrouverons huit à l'Exposition universelle : Le Vieux Musicien, Le Liseur, Les Gitanos, Un gamin, Lola de Valence, La Chanteuse des rues, Le Ballet espagnol, La Musique aux Tuileries. Je me contenterai d'avoir cité les quatre premières. Quant à Lola de Valence, elle est célèbre par le quatrain de Charles Baudelaire, qui

est-il à toutes les époques autant adulé que décrié tant son inconstance peut dérouter les pouvoirs intellectuels et politiques que fasciner les littérateurs en mal de popularité ou d'argent. Et le public, là-dedans? Il n'est jamais bon d'être réputé liseur de romans. Sainte-Beuve évoquant La Confession de Musset parle d'un « Musset des familles », étant entendu que la littérature romanesque n'est bon qu'à faire rêver les jeunes filles. D'où une perpétuelle inscription dans le vécu, une implication

l’histoire du crime, – n’est-ce pas contraire à toute équité ? Nietzsche, Humain, trop humain, III, § 24 On retrouve cette idée chez de nombreux auteurs, par exemple chez l’écrivain allemand contemporain Bernhard Schlink, qui écrit dans Le Liseur qu’on ne peut simultanément comprendre et juger. Kundera, quant à lui, insiste sur le fait que l’homme veut justement toujours juger avant même de comprendre. Et il faut reconnaître que la plupart du temps, comprendre ne nous intéresse pas. A quoi