Le Livre du courtisan

d’auteurs précurseurs classiques, le mouvement du classicisme s’installe petit à petit et contribue à l’effacement du mouvement Baroque. Jean de La Bruyère, célèbre auteur et moraliste français, publie les Caractères en 1688. L’extrait étudié est issu du livre VI, remarque 83, il s’agit en effet d’un double portrait sous forme de diptyque. Un double portrait dans lequel s’oppose deux personnages : Giton et Phédon. L’un est riche, l’autre est pauvre, conclut le moraliste comme si cela allait déterminer leur

VOCABULAIRE : Fronde, Roi très Chrétien, droit divin, Révocation de l’Edit de Nantes, centralisation, exil, dragonnades, ordres, tiers-état, noblesse, clergé, Cour, courtisan, privilégiés, pensions, registres paroissiaux, intendants, généralités, Conseil d’en Haut, apogée, manufactures. PERSONNAGES : Louis XIV, Mazarin, Colbert, Vauban. DATES : 1638, 1661, 1685, 1715. Introduction : Louis XIV va renforcer les pouvoirs des rois de France et avec lui la monarchie absolue arrivera à son apogée.

en société avec le Lion », Fables, livre I, 6, 1668 Texte C : Paul Verlaine, « L'enterrement », Poèmes saturniens, 1866 Texte D : Arthur Rimbaud : « A la musique », Poésies, 1870 TEXTE A : Joachim Du Bellay, « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon œil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558 De retour en France après son séjour à Rome où ses fonctions le conduisirent à fréquenter la cour du Pape, Du Bellay poursuit sa peinture des courtisans. Seigneur1, je ne saurais regarder

collection la Pléiade, 1953. -BELY L., Dictionnaire de l'ancien regime, PUF, coll. "Quadrige", 2005. -CORNETTE J., Chronique du règne de Louis XIV, Sedes, 1997. Ouvrages généraux -BLUCHE F., L'ancien régime, institutions et société, De Fallois, coll. ''Le livre de poche'', 1993. -CONSTANT J-M., Naissance des États modernes, Belin, coll. ''Histoire'', 2008. -LEBRUN F., Nouvelle histoire de la France moderne, La puissance et la guerre 1661-1715, Du seuil, 1987. Ouvrages spécialisés -AUZÉPY M-F., CORNETTE J

tableau, réflexion, maxime, portrait, le ton peut être grave ou sérieux, satirique ou comique, les points de vue sont multiples, par endroit, La Bruyère constate objectivement ou bien il donne son avis, ou encore il feint d’adopter le point de vue des courtisans. Toute cette pluralité de techniques donne à l’ensemble de l’œuvre un certain dynamisme qui retient l’attention du lecteur et qui contribue à l’interpeller.     Séduire le lecteur     La Bruyère, bien que fervent défenseur des anciens, voulait

: Texte A : Joachim Du Bellay, « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558 (orthographe modernisée) Texte B : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, livre I, 6, 1668 Texte C : Paul Verlaine, « L’enterrement », Poèmes saturniens, 1866 Texte D : Arthur Rimbaud : « A la musique », Poésies, 1870 Question : En quoi les quatre textes du corpus relèvent-ils de la poésie satirique ? Les éléments de corrections

1829-1831 : La Peau de chagrin écrit en 1831 Rastignac a grandement évolué : il est aujourd’hui désabusé, cynique, joueur, « viveur », à la limite de la débauche et de l’auto-destruction. 1833-1836 : La Maison Nucingen écrit en 1837 L’action de ce livre se situe en 1836 mais une conversation entre quatre journalistes révèle l’ascension de Rastignac : encore sans le sou en 1827, Rastignac a rompu en 1833 avec Delphine de Nucingen mais travaille toujours avec son mari qui l’associe à des opérations

province", vers 6.  Et il y a aussi le champ lexical de la cour : "pour placer la compagnie" vers 10, "son antre" vers 13, "la cour", "Messieurs les courtisans." vers 16.  On remarque que toute la cour du Roi essaye de se pavaner et de laisser paraître une bonne image au Roi : "On entendit, à son exemple,/Rugir en leurs patois Messieurs les courtisans""Je définis la cour un pays où les gens,/Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférent,/Sont ce qu'il plait au Prince, ou s'ils ne peuvent l'être

L'honnête homme est parent du courtisan, tous deux trouvent leur origine dans la réflexion sur la vie sociale qu'avait menée le XVIe siècle. Le livre fondateur est celui de Baldassare Castiglione, Il Libro del Corteggiano (publié en 1528), qui dépeint sous forme de conversations la vie d'une société d'hommes et de femmes de qualité à la cour d'Urbino. L'ouvrage eut une influence considérable dans toute l'Europe pendant deux siècles. Cependant le courtisan doit avant tout plaire au Prince et

La mort & le mourant La fable est un réct inventé pour illustrer une morale . INTRO -La Fontaine publie le livre 8 en 1678, sous le règne de Louis IV , c'est la première fable du livre 8 , il s'agit là d'une rélexion poussée sur la mort ; TROIS parties , une méditation v1-19 , puis l'illustration avec le dialogue v19-50 et v50-60 morale . Quelle est la philosophie de cette fable ? Pourquoi est-elle placée en n°1 ? D'abord je vais étudier la méditation de La Fontaine sur la mort puis je