Le Livre du courtisan

Les grenouilles qui demandent un roi Jean de La Fontaine, Fables Introduction : Les Grenouilles qui demandent un roi est la quatrième fable du livre III. Dans cet apologue, La Fontaine (1621-1695) imite Esope et Phèdre qui avaient écrit une fable ("Ranae Regem petierunt" = " Les Grenouilles qui demandent un Roi ") pour calmer les athéniens lassés de leur tyran.  A son époque, cette forme d’argumentation à morale implicite permet à son auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème

Nouvelles Récréations les caractéristiques générales de la facétie, telles qu'elles ont pu être définies à la Renaissance notamment dans Le Livre du Courtisan3*. Nous choisissons cet ouvrage en raison d'une part de son immense succès au cours du XVIe siècle, mais aussi à cause du fait que les Nouvelles Récréations semblent se placer en référence au Courtisan dès le premier conte. On y trouve en effet une approche du rire parti culière : « ventre d'ung petit poisson, rions : Et dequoy ? de la bouche

le publie. 15ème s. en Italie : des érudits redécouvrent Esope en grec : traduction (cf Abstemius en 1495 : recueil de 100 fables nvelles ; Alde en 1505 en Italie ; Robert Estienne, en 1529 pr la France). C – Un héritage oriental Cf Livre 7, avertissement p 193,194 : « Seulement je dirai par reconnaissance que j’en dois la plus gde partie à Pilpay Sage Indien ». Nveau fonds d’imaginaire et de rêve. Cf influence du Dr François Bernier rencontré chez Mme de La Sablière. Il a voyagé en

Ville à un théâtre. Montesquieu, dans la lettre 30 des Lettres persanes se moque du culte de l'apparence « l’être contre le paraitre » à Paris et à la Cour.De clisldet comédiens, les participants à ce spectacle sont l'entourage du roi. à sav du courtisan flatteur au roi lui-même. Tous sont brocardés et semblent jouer un rôle n sincère. Les remarques de La Bruyère prennent parfois des formes de saynètes comédie, où le moraliste nous plonge dans un cadre durant un bref instant. Souvent achève ses remarques

différente de celle qu’il reçut plus tard dans les collèges. Il condamne cette dernière fondée sur une mémorisation de connaissances imposées et sur un savoir encyclopédique. Selon lui l’exercice de la mémoire au détriment d’une autonomie de jugement livre l’homme à la tradition sans lui permettre de se trouver, d’être lui-même. Dans son essai sur l’éducation « De l’institution des enfants », Montaigne recommande une pédagogie basée sur l’observation et la compréhension de la nature individuelle de

des petits paysans apparaît comme un « prodige » inhumain à ces mondains dont la stratégie consistera à éveiller en Arlequin et Silvia ce second « naturel ». C’est en cela qu’Arlequin et Silvia deviennent vaniteux et commencent à devenir comme les courtisans. En effet, la machination ne réussira que trop bien puisque Silvia apparaitra parée de coûteuses parures et Arlequin bâtonnant ses laquais se montreront vite les dignes émules de leurs maîtres. Comme l’indique son titre, La Double Inconstance

destinées à éduquer les enfants en les amusant : elles deviennent en quelque sorte le livre de méditation de La Fontaine. • Le dernier recueil couronne l'ensemble. 3. Le cadre spatio-temporel • Comme les contes, les fables sont généralement situées dans une époque vague et dans des lieux peu déterminés (la ville, les champs). On y trouve pourtant certains détails de la vie du xviie siècle : allusion au roi, aux courtisans et à l'Église. II. Les thèmes principaux 1. Les animaux • « Je me sers d'animaux

se maîtriser, de raisonner sainement. Le troisième paragraphe montre un champ lexical dépréciatif avec « servent… assiduité… oisiveté… homme qui le déshabille… donne la serviette… » où les courtisans sont vue comme des esclaves docile et soumis à des taches humiliantes et qui ne s’en plaigne pas. Il nous livre cependant un champ lexical valorisant « campagne laborieuse de ses capitaines » « prend des villes où lui gagne des batailles ». Dans le dernier paragraphe il utilise le champ lexical de la

politique : Les intrigues de la cours de Babylone évoquent celle de la cours de Louis XV Dans Zadig, Babylone peut être assimilée à Paris, les Prêtres des étoiles au clergé et, le roi Moabdar et son palais à Louis XV dans Versailles entouré de ses courtisans… La satire politique passe par l’image du Roi Moabdar, roi influençable et tyrannique. Qui assouvit ses désirs personnels, entraîne une déchirure sociale dans tout son royaume. Zadig est victime du caprice du pouvoir (le roi détient tous les

d’éviter la censure. Nicolas Boileau avec « Les Satires XI » écrit a Valincour, le secrétaire général de La Marine sur le véritable visage des personnes en société et Jean de la Fontaine avec « La cour du Lion » extrait du livre VII du deuxième recueil peint la cour et ces courtisans et donne des conseils sur le comportement à avoir auprès de Louis XIV. Comment les auteurs arrivent t’ils à ce que leur texte paraissent agréable au lecteur ? « La cour du roi » peut paraître agréable aux yeux des