Le Lyrisme Universel

la mort de Léopoldine, en ouvrant dans la page l’abîme silencieux de son tombeau. L’émotion naît aussi bien de l’expression brute de la douleur, du rappel terrible de la double noyade, de la voix d’outre-tombe que le père croit entendre ou du lyrisme délicat de « Demain, dès l’aube » que du contraste avec la présence innocente et radieuse de l’enfant, qui emplit le livre d’un bonheur tendre. Quand Léopoldine disparaît, ce « doux ange » qui lisait la Bible avec des « yeux purs », le rapport du

suspension, il ne trouve pas les mots (souffrance morale), ou ne peut pas articuler (souffrance physique). Celle de Claude vient du fait qu’il est tenaillé par une angoisse qu’il ne peut pas exprimer. Cela débouche sur la méditation de la mort universelle. La souffrance renvoie à une défaite, face à face avec la mort, c’est elle qui gagne, l’homme perd moralement et physiquement. On trouve un sentiment de solitude, d’enfermement des deux protagonistes, aucun des deux ne parvient à communiquer avec

réaliste de la fourmi et le monde lyrique, artistique de la cigale. La première vit dans la rigidité, dans le sérieux de la vie, dans la prévision et dans l'espoir d'un futur meilleur. La seconde, pour sa part, vit dans le monde de la célébration, du lyrisme, de l'art. Il faut se souvenir qu'à l'époque classique, chanter était synonyme d'oisiveté. L'opposition entre la fourmi et la cigale révèle alors bien les mœurs et pensées de l'époque de La Fontaine. C'est donc une allégorie du travail et de la paresse

dont vont s’inspirer les plus célèbres poètes du XIX (Rimbaud, Verlaine, Mallarmé) et du XXème siècle (Paul Valéry). Il apparaît donc comme un poète inclassable, irréductible à un courant ou à un mouvement littéraire. . Ainsi sa poésie évite le lyrisme intempérant et ostentatoire des romantiques comme la froideur parnassienne. Cependant là encore selon les dates de création des poèmes (de 1840 à 1860) les influences des uns et des autres se font plus au moins sentir . ► Fait de la Beauté la quête

17 à 20 ( lyrisme et pathos voire le tragique de Loreley) : On a l'impression globale que le poète a transféré l'expression du lyrisme au personnage au lieu d'être « l'expression imagée des sentiments personnels du poète ».*La mort de l'amant « Mon amant est parti... » v.15= l'abandon de la sorcière est révélé ici : La Loreley

de sentiments| | |intimes et personnels, soit comme le vecteur d’émotions collectives et | | |universelles. En effet, même lorsqu’un poète évoque ses expériences les| | |plus intimes, ses états d’âmes les plus personnels, il nous touche | |

du poète . après la constatation amère du fatalisme du temps et les supplications vaines au temps d’arrêter son écoulement implacable. Lamartine souligne de là, à travers son expérience personnelle et son lyrisme, la fragilité de la destinée humaine et donne à son œuvre une portée universelle. Les participes passés « poussés », « emportés » soulignent la passivité et l’impuissance de l’homme face au temps , soumis à son mouvement perpétuel. Le poète , menant une réflexion métaphysique sur

explorateur à la recherche des terres inconnues, où pullulent des sensations et des pulsations nouvelles. C’est bien pour cela que seule sa poésie « est infinie, comme elle seule est libre ». Non seulement elle se veut infinie, mais elle est la « poésie universelle progressive », c’est-à-dire qu’elle mêle et fond tous les genres possibles pour peu qu’ils soient imprégnés du sentiment romantique. « L’examen de l’homme est jusqu'à présent le plus digne représentant du romantisme », disait Baudelaire. L’homme

cette préface apparait aussi la théorie des trois âges (Les temps primitifs : Les hommes encore proche de l'innocence universelle s'adonnent à la vie pastorale, ils sont naïfs et pieux. Ils créent des formes poétiques, c'est l'âge du lyrisme. Les temps antiques : Les États se constituent, les guerres naissent de leur constitution même. La poésie pour chanter la guerre évolue du lyrisme spontané au poème héroïque ou à la tragédie. C'est l'âge de l'épopée. Les temps modernes : le spiritualisme chrétien

exemples vus en cours ou lus à la maison  privilégier la qualité à la quantité : mieux vaut 2 ou 3 exemples bien développés et expliqués par sous-partie qu'une ribambelle d'exemples juxtaposés sans analyse ni interprétation ! A FAIRE Évoquer le lyrisme et tenter de le définir - expression des sentiments personnels - musicalité du poème (lyre) A NE PAS FAIRE Restreindre le sujet en n'envisageant qu'un seul point de vue Montrer la diversité des sujets poétiques : Oublier d'utiliser les textes