Le Lyrisme Universel

José-Maria de Hérédia : Banville, Villiers de l’Isle-Adam, Sully Prudhomme, François Coppée apparaissent comme les plus représentatifs. À l'épanchement personnel, les Parnassiens opposent un souci d'impersonnalité qui leur fait fuir les facilités du lyrisme. Leurs métaphores, constamment empruntées au domaine de la sculpture, prônent le travail poétique, résolument asservi au culte d'une forme parfaite. Loin de l'engagement social des Romantiques, ils se prononcent enfin pour une retraite hautaine, tout

fin de compte, que fait Shakespeare, bien qu’il se serve de l’histoire ; ce n’est pas de l’histoire, mais il me présente mon histoire, notre histoire, ma vérité au-delà des temps, à travers un temps allant au-delà du temps, rejoignant une vérité universelle, impitoyable. En fait, le chef-d’œuvre théâtral a un caractère supérieurement exemplaire : il me renvoie mon image, il est miroir. © Éditions Gallimard THÉÂTRE 10 Sujets 13 à 16 1. Richard II : roi d’Angleterre du XIVe siècle. A inspiré le drame

une forme différente d’amour. Certains de ces poètes sont connus, d’autres le sont moins. Nous avons également volontairement choisis des poètes appartenant à des courants et des époques très différentes afin de montrer à quel point l’Amour est universel et source inépuisable d’inspiration. D’abord, nous avons choisi de présenter l’amour « voluptueux » au travers d’un poète ancien, Pierre de Ronsard (1524-1585) qui écrit dans « Le second livre des amours » paru en 1578, un poème intitulé « Marie

| |LYRIQUE |Exaltation des émotions et des |- Marques de la subjectivité (je /nous) |Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant | | |sentiments, personnels ou universels |- Expressivité: exclamation interrogation |/ D'une femme inconnue et que j'aime et qui | | |(l'amour, la mélancolie, la plénitude…)|lexique de l'affectivité |m'aime / Et qui n'est chaque fois ni

alexandrins, obéissent ordinairement, pour les rimes, à la disposition suivante : abba-abba-ccd-ede ou eed. D'origine italienne, le sonnet fut particulièrement développé par Pétrarque, puis il se répandit en Europe. Sa forme est étroitement liée au lyrisme amoureux, par exemple dans les sonnets de Shakespeare, dans ceux de Du Bellay et de Ronsard. Après une éclipse au XVIIIe siècle, le genre du sonnet retrouva sa vogue avec les romantiques et surtout les parnassiens et les symbolistes (Théophile Gautier

ils en sont ?) Vers 3 Interprétation :→Question sans ? ou →mise entre () incise, importance de l’amour. Mise en relief « souvienne » par subjonctif présent. Vers 4 ------------------------------------------------- « venait » passé, valeur universelle. ------------------------------------------------- Changement brusque par antithèse « joie » « peine » →amour passion, tumultueux. Vers 5 Relief vers par subjonctif présent. Chiasme : nuit-demeure et jour-heure. Vers 6 -------------------------------------------------

c'est toi qu'elle fuit de contrée en contrée, Cherchant sur cette terre une tombe ignorée, Dans quelque triste lieu qu'on ne te dira pas. pour le a) mais des champs lexicaux pour le prouver , et explique le pour le b) pense a expliquer le lyrisme universel en donnant une définition et donne en suite des exemples Il ne s'agit pas d'une lettre, mais sans doute de ce poème : A George Sand I Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées,  Bel ange aux yeux d'azur, aux paupières voilées,  Amour

un réseau topique de la mort qui se rapporte au stoïcisme. Une dimension poétique : Un registre pathétique métrisé Une approche épique (faible toutefois) de la fin d’un combat Un dernier paragraphe comme une célébration (chant lyrique) Fusion du lyrisme de la pensée stoïcienne Un aspect prophétique voire oraculaire : de l’évocation à l’invocation E/ Un Universalisme Hadrien fait l’expérience de la mort et Yourcenar fait l’expérience de la mort d’Hadrien : l’auteure fait aussi l’expérience de sa

bouge pas, ne respire plus). Robert Antelme s’exprime avec le pronom indéfini «on », qui montre son expérience des camps, c’est un témoignage universel, il parle pour tous les prisonniers, il est témoin d’une expérience commune où s’efface tout espoir de vie, malgré tout on est sensible à la voie singulière de la nature. En effet, celle-ci est évoquée avec lyrisme. Privés de toute perception : « l’air se gorge d’eau », maladie extraordinaire : L. 15, 37, plante pourrissante L. 18, qui caractérise l’état

sensibilité et de sa capacité d'introspection, le poète excelle à traduire, à extérioriser ce qu'il ressent face à lui-même et face au monde sous une forme personnelle et esthétique qui touche chacun d'entre nous. Ce sont les grands thèmes du lyrisme universel : l'amour, l'angoisse de la mort, la fuite du temps a) Le poete peut nous faire vivre son vécu, son experience a travers differents poème sur le theme de l'amour comme il pleure dans mon coeur de Verlaine : « Il pleure sans raisonDans ce