Le Malin Génie

découvrir ce dont il pouvait être certain4. En faisant cela, il découvrit qu’il pouvait douter du fait qu’il ait ou non un corps (il se pouvait qu’il soit simplement en train de rêver de son corps, ou que ce ne fût qu’une illusion créée par un "malin génie"), mais il ne pouvait pas douter de l’existence de son esprit. Ceci constitua pour Descartes le premier indice montrant que le corps et l’esprit étaient deux choses réellement différentes. L’esprit, selon Descartes, était une "chose pensante" (du

raisonnements : L’erreur relève d’une tromperie de raisonnement. La faute procède de la morale. Il écrit que personne n’est à l’abri de l’erreur de raisonnement. Il va jusqu’à douter que 2+2 soit = à 4. Pour se faire il émet l’hypothèse d’un malin génie qui s’emploierait à nous tromper. La découverte du cogito (cf. La seconde méditation métaphysique + Discours de la méthode) « Je connu de là que j’étais une substance dont toute l’essence et la nature n’est que de penser et qui pour être n’a

extérieur existe réellement ? Nous retrouvons là, bien entendu, la question suscitée par les hypothèses du rêve et du malin génie. Si le malin génie existe, rappelons-le, il peut nous induire en erreur et faire en sorte que nous prenions, si l’on peut dire, « nos rêves pour la réalité », que nous prenions pour réel ce qui est fictif. Aussi longtemps que l’hypothèse de ce malin génie sera envisageable, le risque d’erreur sera possible. C’est pourquoi Descartes doit reprendre cette hypothèse et la réexaminer

passivement souffrir), ne peut-on pas les accuser elles plutôt que la volonté et l'intelligence, principe de discernement ? Il- Le Mal passif: l'homme sans volonté possédé par le Mal, non responsable mais coupable 1. L'homme possédé par le malin Augustin parle d'une « perversité » de la volonté, du fait qu'elle se détourne activement du Bien, refusant le meilleur principe moral qui soit, Dieu. Mais l'on peut considérer que lorsque l'homme agit mal, la volonté est obscurcie, inexistante

peux pas dire que je doute de douter car cela revient à douter. Dans les méditations métaphysiques Descartes utilise un autre argument que l’argument du rêve. Il imagine, suppose l’existence de ce qu’il appelle « un malin génie » un Dieu diabolique méchant et trompeur qui prendrait un malin plaisir à faire que je me trompe dans toute mes pensée. Hypothèse terrible. Même dans le pire cas imaginable la proposition « je pense donc je suis » reste inattaquable. Ça veut dire que l’existence de la conscience

pensées. C’est l’argument du rêve : comment savoir que nous ne rêvons pas ? difficile de distinguer entre rêve et réalité. Tout pourrait n’être qu’illusion. 4. Les Méditations métaphysiques introduisent une autre raison de douter : la fiction du malin génie (puissance trompeuse qui chercherait à le tromper tout le temps). Le risque, ici, est le scepticisme. C’est pourtant en radicalisant le doute qu’on trouve un moyen d’en sortir. c) 1ère certitude : mon existence « je pense, donc je suis »

l’erreur est humaine. Rendre compte du mal tout en montrant que le libre arbitre est responsable mais qu’il n’en perd pas pour autant sa perfection. Le titre de cette méditation est « Du vrai et du faux ». Dieu ne peut pas être trompeur, un malin génie. L’erreur provient de l’entendement et de la volonté. L’entendement est la capacité d’entendre, de comprendre, d’avoir des idées, ce qui nous permet de nous représenter les choses par les moyens des idées. La volonté est le pouvoir d’autodétermination

comme matériau pour créer son oeuvre ce qui fait d'elle un éphémère / voir Christo et Le pont neuf emballé de 1985). On peut même aller jusqu'à dire que n'importe quel objet du monde est susceptible d'être considéré comme beau et qu'il faut être bien malin pour pouvoir distinguer une émotion esthétique d'une qui ne le serait pas. Dubuffet dans Positions anticulturelles (1951) affirme à ce propos : « Cette idée que notre monde serait constitué pour la plus grande part d'objets laids et d' endroits laids

telle cuillère. 7. A tout seigneur, tout honneur. 见什么人说什么话。 8. A bon vin point d’enseigne. 酒香不怕巷子深。 9. A l’oeuvre on connait l’ouvrier. 人如其文。 10. A père avare, enfant prodigue. 老子吝啬儿挥霍。 11. A quelque chose malheur est bon. 塞翁失马焉知非福。 12. A malin, malin et demi. 强中自有强中手。 13. A l’impossible, nul n’est tenu. 不要强人所难。 14. A l’impossible, nul est tenu. 力不从心。 15. Abondance de biens ne nuit pas. 多多益善。 16. Année neigeuse, année fructueuse. 瑞雪兆丰年。 17. Après la pluie, le beau temps. 雨过天晴。 18. Aide-toi

en effet que je ne suis pas fou ou encore endormi, me représentant les choses que je perçois et que j’estime ipso facto être réelles. Enfin, la connaissance a priori elle-même n’échappe pas à l’incertitude, dans la mesure où il se pourrait qu’un malin génie, figure radicale du «  Dieu trompeur », me trompe sur la véritable nature des vérités logico-mathématiques. En conséquence, de tout ce que nos sources de connaissance nous communiquent, aucun savoir n’est indubitable. De sorte que l’ensemble de