Le Masque Maupassant

Bel - Ami de Maupassant Première partie, chapitres 1 à 4 ( pages 29 à 101 ) CHAPITRE 1 1°) Quelle est la date donnée au début du chapitre ? (28 juin) Sur combien de temps s'étale le chapitre ? (une journée) 2°) Qu'apprend-on sur le héros ? (un "ancien sous-officier"p.30/ avec "au cœur tous les instincts du sous-off lâché en pays conquis." p.31) 3°) Quel est le point de vue adopté ? (omniscient) Justifiez votre opinion (cf. p 31-32 : "un désir le travaillait

de l’auteur. Guy de Maupassant, né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 à Paris, est un écrivain français. Proche de Flaubert et de Zola, il a marqué la littérature française par ses six romans (dont Une vie qui est son premier roman), mais surtout par ses nouvelles comme Boule de suif ou le Horla. Ses œuvres attirent l’attention grâce à leur réalisme (tel que défini par Flaubert). La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie

Guy de Maupassant : Originaire de Normandie, il naît le 5 aout 1850 au château de Miromesnil. En 1863, il fait un séminaire à l'Institution ecclésiastique mais il est renvoyé pour cause d'indiscipline. Ses premiers textes se feront à travers une correspondance avec Louis Bouilhet, poète et ami intime de Flaubert. En 1869, il se dirige dans le droit à Paris. Mais la guerre franco-prussienne affecte Maupassant à Rouen dans l'intendance. Il est ensuite démobilisé. En 1872, il entre au ministère

raconte la rivalité entre deux frères complètement opposés. Dans le chapitre 7, toute la famille visite un appartement convoité par les deux frères. Le texte montre que grâce à l’héritage, Jean peut s’acheter un appartement. Nous allons voir comment Maupassant intègre la visite de la salle à manger au déroulement du récit. Puis, on étudiera la façon dont le narrateur créé une complicité avec le lecteur. Quand, dans Pierre et Jean, le narrateur évoque un lieu, il ne peint que les endroits dont la connaissance

des peintres impressionnistes, il s’illustre aussi en premier rang des défenseurs du capitaine Dreyfus. Guy de Maupassant : 1850-1893 Bon ami de Flaubert, il devient son disciple. Il a été mobilisé pour la guerre franco-prussienne, il a assisté à l’invasion de la Normandie. En 1877 il apprend qu’il est atteint de la syphilis (IST contagieuse due à une bactérie). En 1880 Maupassant quitte son travail au ministère et devient journaliste, mort de Flaubert. 1889 son frère meurt et il devient paranoïaque

corruption, la destruction Ses attributs moraux : immoral ou amoral, violent, souvent sans états d’âme On le trouve souvent présenté en opposition au héros positif. Vautrin, dans La Comédie humaine de Balzac. George Duroy, dans Bel-Ami de Maupassant. L’anti-héros Son apparence : banal, ordinaire, voire laid Ses relations à la société : souvent à part, dans un monde qu’il ne comprend pas. Emma Bovary, dans Madame Bovary de Flaubert. Meursault, dans L’Etranger de Camus. Le héros

61 Revenire Cuprins Le fantastique dans les contes de Maupassant et de Poe Lect. dr. Alexandra Viorica Dulău Universitatea « Babeş-Bolyai », Cluj On présente les traits communs et les différences entre les œuvres fantastiques des deux écrivains. Ils se déclarent contre le romantisme et cherchent l’originalité tout en se basant sur la lucidité, mais tous les deux utilisent des symboles romantiques pour réaliser l’atmosphère surnaturelle. L’auteur français considère que le talent est dû au

Maupassant Excipit de Bel-Ami Commentaire composé Le passage est un extrait du roman de G de Maupassant Bel-Ami et se situe dans la deuxième partie de l’œuvre. De manière très significative, il constitue son dénouement. Dans cette perspective, il conviendra de jeter un regard en amont aussi sur l’incipit afin d’établir une progression générale et ainsi se rendre compte de l’ascension sociale de ce héros appartenant aux héros de roman d’apprentissage. Dans une perspective teintée de réalisme

innocent que Maupassant place ce message de vérité, dans un roman qui n’a de cesse ironiquement de montrer la victoire de la superficialité, de la vanité, de la corruption, de l’orgueil, de la sottise, de la cruauté, etc., dans la bouche d’un « poète ». C’est l’idéal de l’écrivain que représente ici Varenne, celui qui a de la distance par rapport aux réalités vaines de l’existence, celui qui replace l’homme en face de sa finitude et de sa fragilité. Ce poète, évidemment, c’est Maupassant lui-même, en

jusqu’à un degré évidemment ridicule, mais H ne comprend pas ce manque de sincérité: “par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts”. H est vain et, dans cette scène, assez stupide. Ceci a un effet comique, mais cette comédie ne masque guère le caractère malade et tragique de H. H n’accepte pas le rente virtuel de douze mille livres proposé par Frosine, grâce aux goûts simples de Mariane: “il faut bien que je touche quelque chose”. Il faut que H ait un rapport physique avec