Le Mensonge Rousseau

peuvent pas ignorer que ce qu’ils disent ou font est contraire avec ce qu’on peut estimer qu’ils doivent savoir. Cependant, se mentir à soi-même semble une contradiction dans les termes car il faudrait que le menteur sache qu’il trompe pour qu’il y ait mensonge et ne sache pas qu’il est trompé. Dès lors, on peut se demander s’il est possible de se mentir à soi-même et comment. Est-ce en se détournant d’écouter sa conscience ? Est-ce parce que notre moi plonge dans un inconscient qui lui échappe ? Ou bien

importante. Quelle vérité pourrait être plus profonde que lorsqu’elle touche la mort? Sur le plan des relations humaines, il n’y aura pas de véritable réconfort sans le souci de la vérité, car même si cette dernière est dure à accepter, elle empêche le mensonge de venir s’instaurer. L’illusion que tout le monde préfère à la vérité empêchera la communication entre la famille et la jeune fille. Tout ceci m’amène à me demander : est-ce que l’illusion qui semble être réconfortante est meilleure à la vérité

déshonorer une fille innocente qui ne m'a jamais fait de mal ; et moi, avec une impudence infernale, je confirme ma déclaration, et lui soutiens en face qu'elle m'a donné le ruban. La pauvre fille se mit à pleurer, et ne me dit que ces mots : " Ah ! Rousseau, je vous croyais un bon caractère. Vous me rendez bien malheureuse ; mais je ne voudrais pas être à votre place. " Voilà tout. Elle continua de se défendre avec autant de simplicité que de fermeté, mais sans se permettre jamais contre moi la moindre

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Les confessions’’ (1765-1770) Autobiographie de Jean-Jacques ROUSSEAU pour lequel on trouve un résumé puis successivement l’examen de : l’intérêt de l’action (page 10) l’intérêt littéraire (page 12) l’intérêt psychologique (page 13) l’intérêt philosophique (page 17) la destinée de

peuvent pas ignorer que ce qu’ils disent ou font est contraire avec ce qu’on peut estimer qu’ils doivent savoir. Cependant, se mentir à soi-même semble une contradiction dans les termes car il faudrait que le menteur sache qu’il trompe pour qu’il y ait mensonge et ne sache pas qu’il est trompé. Dès lors, on peut se demander s’il est possible de se mentir à soi-même et comment. Est-ce en se détournant d’écouter sa conscience ? Est-ce parce que notre moi plonge dans un inconscient qui lui échappe ? Ou bien

cas un fardeau. La liberté n’est pas un fardeau La liberté est choix La volonté détermine l’homme * Rousseau écrit que « qui veut être libre l’est en effet ». On disait plus tôt que la liberté constituait un fardeau puisqu’elle réclamait un véritable travail de l’homme sur ses passions et un engagement à choisir la liberté plutôt que de la fuir, par paresse ou couardise. Pour Rousseau donc, la liberté de chacun dépend uniquement de la volonté et dès lors qu’on a choisi d’être libre, on l’est

revoie aux moralistes classiques, Pascal « le moi est haïssable », « le saut projet que Montaigne a de se peindre ». En faisant étalage de ses souffrances l’auteur risque d’indisposer le lecteur bénévole. Tout en affichant sa singularité irréductible Rousseau cherche sans cesse à se défendre de cette indisposition du lecteur dès lors qu’il a le sentiment de transgresser une limite de la littérature en mettant un moi plébéien au centre de l’œuvre. « Il faut être vraiment bien peu ménager du leur » autobiographie

les limites de l’humanisme. Fénelon au XVIIème siècle, Rousseau au XVIIIème siècle, puis des romantiques au XIXème siècle ont pointé la futilité de la culture en comparaison des enjeux de la morale et du droit. Ils ont fait l’éloge de la simplicité et valorisé la vie au contact de la nature. Pour eux, l’excès de civilisation détourne l’homme de l’essentiel, qui est d’ordre moral : transparence amour, foi. (l’homme à l’état de nature de Rousseau) L’influence des sagesses de l’Inde et de la Chine, ont

100 ans après sa parution Le Meilleur des Mondes trouve encore place sur les étales de livres, c’est bien parce que les utopies fascinent. Le concept encore aujourd’hui loin d’être essoufflé, ne date pas d’hier. Voltaire, Rousseau ou encore Diderot, nombreux sont ceux à en avoir dépeint une afin de critiquer la société de leurs temps. Avec la publication en 1721 des Lettres persanes , il est possible de constater une ressemblance

pas moins au niveau du style. II - En quoi la lettre dévoile t'elle par son style? Au-delà du contenu, la dévoile tout autant par son style, en effet elle peut rendre compte de beaucoup de choses par ses mensonges ou encore par ses omissions. Nous pourrions citer à l’appui, Rousseau qui, dans sa correspondance avec Madame de Francueil se révèle au lecteur, exempt de défauts. Nous pourrions ajouter la correspondance de Voltaire avec Frédéric de Prusse, correspondance dans laquelle il s’est forgé