Le Mensonge Rousseau

l'épouser. Ce roman, dans son étude des personnes et des relations humaines montre combien le mensonge à soi-même est une forme de résistance à la vérité. Sans aller jusqu'à penser qu'il est légitime de résister à la vérité, on peut admettre que le sujet ait le droit de refuser la vérité pour se protéger. «Gardons-nous  d'annoncer la vérité à ceux qui ne sont pas en état de l'entendre. » J.J Rousseau, Emile IV. Ainsi, le sujet utilise consciemment ou inconsciemment, différents procédés psychologiques

"mentir vrai" cher à Aragon... Après la période des mensonges les plus sincères du monde, vint une époque de crise, où le texte autobiographique classique est devenu suspect, où il faut traquer les intermittences et les complaisances de la mémoire, où il faut inventer une nouvelle langue... pour tomber dans d'autres artifices et conventions... Biographie de Rousseau ROUSSEAU, Confessions, 1764-1770 Je suis né à Genève en 1712, d’Isaac Rousseau, citoyen et de Suzanne Bernard, citoyenne. Un bien

française, généralement dogmatique à l’égard du christianisme. Cette référence au facteur religieux, loin d’être secondaire, apparaît au contraire décisive au point de vue politique, notamment quant à la manière de comprendre la démocratie. A cet égard Rousseau a radicalisé le débat sur les Lumières et la réflexion magistrale de Kant sur ce dernier est particulièrement riche de signification pour penser le destin de l’Europe depuis la Révolution française. Et il importe de souligner la poursuite de ce débat

qu’elle s’est elle-même données.b) l’autonomie de la volonté, condition de la moralitéL’autonomie désigne le fait d’obéir à des lois qu’on s’est données à soi-même. « la volonté libre est autonome » Kant.3) La liberté politiquea) la liberté civilePour Rousseau, l’homme le doit pas abandonner une partie de sa liberté en sortant de l’état de sa nature : il doit être aussi libre en société avant de s’associer à d’autres hommes. Il forme la société que parce que sa volonté est identique à la « volonté générale »

éclairée si nous souhaitons être heureux. La liberté et la loi Rousseau et Kant ont cherché à dépasser ces « apories » (difficultés insurmontables). Etre libre, pour Rousseau, c’est obéir à la loi que l’on se donne à soi-même. Un peuple est libre dans un système républicain puisque, en obéissant à la loi, le citoyen suit la règle qu’il a lui-même promulguée : « Soumis aux lois, le peuple en doit être l’auteur » écrit Rousseau dans Du contrat social . Etre libre, c’est pouvoir dire « non » (protester

Platon chasse le poète de la république, devant les intellectuels ; le poète est banni de la cité (ceux qui travaillent la mimésis théâtrale) : théories des apparences et des idées, représentation = facteur d’erreur pour le spectateur, moins de mensonge dans la diégèse Aristote, La Poétique = traité de littérature, rhétorique qui traite de l’éloquence ⇨ codification du discours et de ses effets différence d’avec Platon : chez Aristote, nulle aversion pour les grands noms de la tragédie

dominante à condition qu’elle lui laisse l’impression d’une certaine liberté, celle de posséder, de travailler, de se marier par exemple. Celui à qui on laisse peu de choix arrive, en général, à se croire libre et heureux parce que sa vie dépend de ce mensonge. Qu’en est-il dans nos sociétés libérales ? Le citoyen d’une démocratie doit respecter différents codes qui limitant la liberté individuelle, garantissent celle de tous. Dans l’intérêt général, l’individu peut alors penser ce qu’il veut mais

Légitimité démocratique : car c’est la volonté de tous, donc on se soumet à la majorité. Selon Rousseau, « l’état n’est qu’une parodie, comme la religion ». Lacordaire (1802 – 1861) : « entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, c’est la liberté que opprime et la loi qui affranchit ». Nietzsche : « L’État c’est le plus froid de tous les monstres froids. Et il ment froidement ; ce mensonge glisse de sa bouche : Moi l’État, je suis le peuple. » La constitution apparait tres tôt chez

Tocqueville, Weber, Marx, Machiavel (ils dévoilent la nécessité du mensonge, de la tromperie, de la séduction. Ils pensent le réel, le pouvoir de l'État tel qu’il se pratique). Machiavel et le regard objectif sur la politique : 16ème s. (le prince de machaivel) Observateur de la politique de son pays : l’Italie, il détail la fabrique du pouvoir, comment un prince fait pour gouverner son peuple. Il montre en particulier l’importance du mensonge, du cynisme, de la ruse, de la violence, de la peur.) il

d'avoir cette démarche de se demander "Qui finalement gère les médias? Qui choisi d'exposer tel ou tel fait au lieu d'autres et de les présenter de cette façon..." ... ... ... Non, aucune loi n'interdit cela (l'égoisme, la manipulation, le mensonge, l'individualisme...) donc on peut agir ainsi diront certains... Mais est-ce vraiment ça la liberté comme vous la voyez ? Vivons nous vraiment dans une société libre ? Dans un pays libre ? Dans un monde libre..? Rien n'est sûr. Pour moi