Le Miroir d'ambre

seconde strophe offre l’image d’un paradis nordique, inspirée de l’art flamand. On retrouve la suggestion du tableau légendaire « les époux Arnolfinis » du primitif flamand Jan Van Eyck. On peut identifier la richesse des intérieurs hollandais, les miroirs « profonds», les « riches plafonds » la douceur des « meubles polis par les ans ». Scène d’intérieur, de conversation intime, cette approche picturale est typique du style baudelairien. L’exotisme qui caractérise « les fleurs du mal » et leur parfums

fluide et odorante sur ses cheveux clairs. Son peigne d'ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l'aide d'une fourchette dans de la confiture d'abricots. Colin reposa le peigne et, s'armant du coupe-ongles, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard. Il devait recommencer souvent, car elles repoussaient vite. Il alluma la petite lampe du miroir grossissant et s'en rapprocha pour vérifier l'état de

instaure une confusion permanente, à la fois pour le spectateur qui se demande parfois qui est qui, qui parle, Claire ou la maîtresse, Solange ou Claire, et pour les personnages eux-même , d'une façon différente pour chacune des deux soeurs. Ainsi, le miroir symbolise l'identification totale de Claire à son rôle puisqu'en se regardant dedans elle y voit sa maîtresse : « j'y suis belle ! », mimant le narcissisme de cette femme mais aussi un dédoublement de personnalité, qui traduit son fantasme d'être

semblait plus simple de fonctionner de façon chronologique. 1) Je veux mourir pour tes beautés; maîtresse: Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse, Pour ce bel œil, qui me prit à son hain, Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein D’ambre et de musc, baiser d’une Déesse. Je veux mourir pour cette blonde tresse, Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein, Pour la rigueur de cette douce main, Qui tout d’un coup me guérit et me blesse. Je veux mourir pour le brun de ce teint, Pour cette

Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d'austères études ; Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! Analyse : « La Beauté », sonnet issu de la section « Spleen et Idéal » du recueil, écrit en 1857 met en scène une femme possédant un corps et une plastique

complexité lexicale ; tout cela inscrit l'oeuvre dans le symbolisme ambiant de la fin du 19ème siècle. De même que les thèmes obsessionnels et psychanalytiques abordés par l'auteur (dualité, ville, perte de l'être cher, deuil, reliques, eau-miroir,...). On reconnait actuellement l'influence poétique de cette oeuvre, considérée dès sa sortie, comme un chef-d'oeuvre du symbolisme et qui inspirera d'autres auteurs et poètes (Mallarmé, Zweig, Huysmans, Rilke, Verhaeren,... voir l'annexe « Contextes;Villes

Baudelaire 2 ) Célébrer : l'éloge La poésie sert aussi à rendre hommage avec exaltation à une personne ,un lieu ,un animal ... Sully Prudhomme 1839-1907 – XIXe siècle – Mouvement Littéraire : Parnasse Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil A des neiges d'avril qui croulent au soleil ; Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire, Sa grande aile l'entraîne

tenaient très bien. Muffat, pour cacher son trouble, ne trouva qu’une phrase sur la chaleur. - Mon Dieu ! qu’il fait chaud ici, dit-il. Comment faites-vous, madame, pour vivre dans une pareille température ? Manet, Devant le miroir, 1876 Manet, Devant le miroir, 1876 Manet, Nana, 1877 Manet, Nana, 1877 Questions : Lisez le texte de Zola, observez les tableaux de Manet, puis répondez aux questions suivantes : 1) Relevez des détails vestimentaires ou des éléments du décor qui sont

| | La Femme et la Licorne | Le Phénix | La Chicorée | Le Basilic et le Miroir | Le Tombeau et les Chandeliers | |« POUR TE VOIR JE PERDS LA VIE » |« DE MORT À VIE » |« EN TOUS LIEUX JE TE SUIS » |« MON REGARD PAR TOI ME TUE »

10 A Mademoiselle de Guise 11 Une femme est l’amour 12 3/12 Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse, Pour ce bel oeil, qui me prit à son hain, Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein D’ambre et de musc, baiser d’une Déesse. Je veux mourir pour cette blonde tresse, Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein, Pour la rigueur de cette douce main, Qui tout d’un coup me guérit et me blesse. Je veux mourir pour le brun de ce teint, Pour