Le Moine

le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule ! On voyait nettement sa bure, jusqu’au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de « Miraculo ! » de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux. Et ce dernier revint avec l’information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre. Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu’il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l’ordre d’ouvrir

comme un bœuf ; il ne produit ni lait ni laine comme la brebis ; il ne porte pas le fardeau comme le cheval. Tout ce qu’il fait, c’est de conchier et d’abîmer tout, ce pourquoi il ne recueille que des moqueries et coups de bâton. De la même façon, un moine (je veux parler de ces moines oisifs) ne laboure pas comme le paysan, ne défend pas le pays comme l’homme de guerre, ne guérit pas les malades comme le médecin, ne prêche ni n’instruit le pays comme le bon docteur évangélique ou le pédagogue, n’assure

et de femmes près de Marseille. Ses Institutions cénobitiques établirent une règle monastique qui se répandit dans toute la Gaule), de Césaire d’Arles (évêque d’Arles, auteur des Sermons au peuple au Vème siècle) ou de l’Irlandais saint Colomban (moine irlandais (540/615), il fonda de nombreux monastères sur le continent : Luxeuil, Bobbio), il faut souligner que la règle de saint Benoît de Nursie (480/547), reprise par saint Benoît d’Aniane (750/821) puis par les fondateurs de Cluny (909) comme de

= abbaye, église paroissiale ; au MA, l’église est le centre : géographique -visuelle -sonore  prééminence du clergé dans l’ordre social au MA 3. définition « clergé » a) On différencie le clergé régulier ( = qui vit dans les règles, les moines ) Moine vient du grec : « monos » = seul , solitaire Pour vivre dans une communauté, il faut des règles  la « regula » Les règles sont : « ora et lebora » = prier et travailler = règle bénédictine Les ordres : VIe s : Benoît de Nursie = « fondateur du monachisme

réaction qui commence sous le pontificat de Nicolas II et se poursuit sous celui de Grégoire VII. Grégoire VII, pape entre 1073-1085, est l’un des souverains pontifes les plus importants de l’histoire. Né en Toscane en 1020 il étudie à Rome, devient moine et entre au service de Grégoire VI. Il succède à Alexandre II en 1073. Il entame dès lors une réforme essentielle nommée réforme grégorienne. La priorité est donnée au rétablissement d’une vie digne dans le Clergé. Il prend ainsi des mesures contre

administration abbatiale, représente un témoignage précieux sur la seigneurie et son fonctionnement au XIIe siècle. Suger, abbé de Saint-Denis, est né en 1081 dans une famille de paysans aisés, et fût donné comme oblat à l’âge de dix ans. Puis, il devint moine et plus tard abbé en 1122. pendant les cinq premières années de son abbatiat, il réforma l’abbaye pour améliorer l’exploitation de son temporel afin d’en dégager des surplus pour embellir l’église abbatiale. Parallèlement, il s’est hissé au sommet

60 000 personnes) Ce sont des hommes qui ont adhéré à un mode de vie qu’ils gardent pour toujours. Ce sont des moines et des moniales. Ils font vœux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté. Le moine conserve sa vie à Dieu. A la tête d’un monastère, il y a un abbé qui a une vie plus ouverte que le moine. B. Le statut juridique du clergé a) Les privilégiés Le privilège correspond à une loi privée ou particulière. Le clergé possède plusieurs privilèges : * Privilège honorifique

dégoûtées par le travail de la terre, suivirent un quincaillier ambulant qui leur promettait fortune. Marco, aux côtés des moines qui lui parfaire son enseignement, s’épanouit et se lie d’amitié avec un rat qui ne le quittera plus jamais. Un jour un moine découvrit la cachette du rat dans la chambre noya les petits du rat qui était alors enceinte. Depuis ce jour Marco quitta le monastère et rejoignit sa mère avec l’aide d’un chapelain très proche de la famille. De leurs côtés, les filles qui avait décidé

textes sur la paix, alors que dans l’Église même régnait un conflit. En effet, lorsque l’on lit le texte sur la paix de Dieu, on peu voir qu’il est écrit que personne ne doit envahir les églises (ligne 13) et que l’on ne doit pas faire de mal à un moine si celui-ci ne porte pas d’armes. (ligne 26 et 27) Par contre, lorsque l’on étudie la situation entre les moines et les évêques à cette époque, on se rend compte que la situation dans l’Église n’est pas mieux qu’en dehors. La compétition règne dans

Sépulveda. Ce dernier explique ne pas comprendre que si Dieu les a destiné à la vie éternelle alors ils ne réfuteraient pas la religion du Christ : ils sont donc exclus du Royaume de Dieu, et peut être même enfants du diable. Le légat ordonne à un moine de frapper la sculpture l’Indien qui se présipite pour l’arrêter est arrêter par sa femme. Las Casas montre qu’il s’agit d’un signe d’intelligence alors que l’autre proclame que le démon est partout et que même un animal a la capacité de souffrir et