Le Mythe De Narcisse

l'irréductibilité et de l'hétérogénéité de la force de l’esprit. En 1891, Valéry fut reçu à sa deuxième année de droit. En septembre, il séjourna à Paris où, grâce à Pierre Louÿs, il fit la connaissance de Gide et de Mallarmé et rêva de s’y établir. Il publia ‘’Narcisse parle’’ dans le premier numéro de ‘’La conque’’, la revue de Pierre Louÿs, et treize poèmes de lui allaient paraître dans les livraisons suivantes. Il en publia également dans d’autres revues : “Le centaure”, “La syrinx”, “L'ermitage”, “La plume”

-celui de la critique moderne, qui stigmatise, dès la fin du XIXème siècle, les récits autobiographiques, l’entrée dans l’ère de l’universel reportage et de l’ “irrésistible décadence qui ferait tomber l’être humain du rôle de Prométhée à celui de Narcisse” (Jacques Lecarme et Éliane Lecarme-Tabone, L’Autobiographie, Armand Colin, 1997, page 20). L’autobiographie, obéissant à une logique référentielle, exclurait des préoccupations d’ordre esthétique qui appelleraient davantage un phénomène de transposition

sont les protagonistes du rêve. La même raison qui fait que sont convertis en inscriptions plastiques les signifiants dont est tissée la parole vigile préside donc à l'aliénation du locuteur, précipité en une position narcissique. Oubliera-t-on que Narcisse n'est voué à s'abîmer dans l'image où il brûle de se rejoindre, que pour avoir ignoré les appels lointains d'Echo ? Mais s'anéantir en son image, le rêveur ne le peut, qu'il ne s'éveille : le désir de dormir l'en détourne, et le rêve ainsi le soutient

distinguer des pulsions du moi. La libido peut à nouveau se détacher de ces objets et se retirer dans le moi. L’état dans lequel le moi garde la libido auprès de lui-même, nous l’appelons narcissisme, en souvenir de la légende grecque de l’adolescent Narcisse, resté amoureux de sa propre image en miroir. Nous attribuons donc à l’individu un progrès qui le fait passer du narcissisme à l’amour d’objet. Mais nous ne croyons pas que la libido du moi soit jamais transférée aux objets dans sa totalité. Une

qui, aigrie, accepte en disant qu'elle fera tout ce qu'il faut pour connaître les secrets de Renée.   CHAPITRE VI   Le bal costumé annuel est organisé chez les Saccard. La représentation d'une pièce en tableaux inspirée d'un mythe antique : Les amours du beau Narcisse et de la nymphe Echo est aussi prévue ce soir-là. Tout Paris est présent. Renée et Maxime participent à cette représentation. Sidonie, qui est aussi invitée, dit à son frère qu'elle continue d'enquêter sur Renée. Le premier tableau

stagnante, dormante, eau nocturne, l'eau de la mort de l'étang. 2. Cf. Gilben Durand, Les structures anthropologiques de l'imaginaire, Paris, Bordas, 1969, p. 341. 266 LECTURE D'UN POEME D'APOLLINAIRE «CREPUSCULE» (ALCOOLS) Evocation aussi du mythe d'Ophélie et la noyade. «Se mirer c'est déjá s'ophéliser et participer á la vie des ombres»3. Se mirer dans l'étang est une invitation á la mort, au voyage sans retour, irréversible. N'oublions pas que la sclne se déroule dans un contexte de tristesse

avant tout narcissique. On n’a d’amour que pour soi, mais cet amour est médiatisé par l’autre et l’on pense que l’objet d’amour, c’est l’autre (il vaut mieux d’ailleurs continuer de le penser). Le paradigme mythologique de Narcisse (qui finit par se tuer), l’illustre bien : Narcisse est resté figé en face de son reflet et l’absence de médiatisation de l’autre l’a conduit à la mort. L’expression de Freud, “ l’ombre qui tombe sur le moi ” pour décrire ce qui se passe pour le sujet atteint de mélancolie

poétique : Le travail des vers, des sons, du rythme pour sublimer la laideur. Voir synthèse sur la mission du poète. Lire le poème « Le Soleil » (le poète est comme le soleil « qui ennoblit le sort des choses les plus viles »)Le mythe de Memnon (Spleen) : la pierre devient chant, « la voix argentine » pour rappeler le paradis de l’enfance…« Une Charogne » : poème emblématique du travail de transfiguration3ème partie : une esthétique de la tension1) La beauté dans le mal : la femme

Lettres. La critique psychanalytique Représentants : Jean-Bellemin-Noël, Vers linconscient du texte, Paris, PUF, 1979 ; Sigmund Freud, LInquiétante Étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, 1933 ; Charles Mauron, Des métaphores obsédantes au mythe personnel, Paris, José Corti, 1963. Document 1 La psychanalyse concepts fondamentaux La psychanalyse freudienne est d'abord une méthode d'investigation qui consiste essentiellement dans la mise en évidence de la signification inconsciente des paroles

civilisation qui en parla fut la civilisation Grecque, avec Platon. Un auteur du nom d'Homère, dans l'Odyssée, en parlera dans sa fascination du miroitement de la beauté dans la mer. Il dira : "l'océan est le père de toutes choses". Évoquant ainsi le mythe de Narcisse. La question de la limite de l'horizon évoque un sentiment d'infini autant qu'un sentiment de finalité, de mesure et de démesure, de visible et d'invisible. L'expression d'un visage dépasse la beauté du visage en lui-même. De la beauté