Le Mythe De Narcisse

transparait au travers du Bal du Moulin de la Galette. En quoi la célèbre œuvre de Renoir porte t-elle les traces d'un événement sanglant tout en exprimant la joie de vivre des bals populaires? Pour comprendre cette œuvre, il faut se plonger dans le mythe de l'œuvre avant d'aller vers l'acte politique et tragique qu'elle révèle. Une œuvre mythique Le Bal du Moulin de la Galette est révélé au public lors de la troisième exposition des impressionnistes à Paris, rue Le Peletier, en avril 1877

Elle est, non pas ce qui assure à l’homme la possibilité d’être soi-même, mais, tout au contraire, ce qui l’empêche d’être tout simplement soi-même, sans nuance et sans distance (cf. l’œuvre d’Anaïs et de Victoria, L’identité, retour sur le mythe de Narcisse, Pont des Arts). En effet, la distance qui se crée entre l’homme qui est et celui qui prend conscience qu’il existe marque l’homme du sceau de l’inachèvement. « L’homme est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est », déclare Sartre dans L’Etre

ou habitent l’imaginaire collectif. Aussi bien Freud, dans son approche « scientifique » du Mystère humain, s’est tourné vers Œdipe et Narcisse (c’est-à-dire vers la Mythologie et la Tragédie grecques), aussi bien l’Amour sera évoqué ici, et en guise de conclusion, à la lumière de ce qui est pour moi l’un des plus beaux mythes de la culture occidentale, le mythe d’Aristophane, extrait du Banquet de Platon : Au moment où Aristophane prend la parole, l’Amour est considéré comme un Dieu ; le ton

nature sont inscrits dans l’éternité, car ils n’ont pas l’idée ou la menace de la mort. La souffrance de Loreley est donc intemporelle, tout comme la souffrance de l’auteur. Il n’y a pas de fin possible. Dans la dernière strophe, il reprend le mythe de Narcisse qui passait son temps à s ‘admirer dans le reflet de l’eau. Tout au long du poème d’ailleurs, Apollinaire ne cesse de mélanger les mythes. De ce fait, la souffrance causée par l’amour n’est pas mortelle mais bien un problème éternel, comme les

Introduction 1 - Introduction - Fils d’un fleuve divinisé et d’une nymphe célébrée par sa beauté, Narcisse méprisait l’amour. Séduit par sa propre image reflétée par l’eau d’une fontaine, il se laissa mourir de ne pouvoir la saisir. A l’endroit de sa mort poussa la fleur qui porte son nom. Saisir son reflet et en être l’unique détenteur, le mythe est d’actualité dans une société de l’image, où chacun veut voir et être vu. La célébrité étant le meilleur moyen d’arriver à cette reconnaissance

construits comme autant de volets/ de panneaux dans un tableau, présentant à chaque fois une scène différente. Ainsi, dans le premier quatrain, une « arlequine » s’est déshabillée et « se mire dans l’étang ». Cette image serait la métaphore du mythe de Narcisse qui s’isole en confondant la réalité avec son reflet. Et c’est ici la fiction qui l’emporte, par la préposition « dans l’étang », qui pose un engloutissement, une plongée dans l’imaginaire, dans la fiction. Les quatrains suivants correspondent

certains aspects de l’œuvre 5 POUR COMPRENDRE : quelques réponses, quelques commentaires Étape 1 Étape 2 Étape 3 Étape 4 Étape 5 Étape 6 Étape 7 Étape 8 Un théâtre dans tous ses états ................................ Un nouvel avatar du mythe de Don Juan ............ Don Juan à la recherche de lui-même : sincérité, duplicité, complicité ................................ Le libertinage dans la dramaturgie de sa problématique ...................................................... Don

miroir dans lequel elle se dévisage est fait d’eau stagnante et représente l’eau de la mort. Le thème de l’eau de mort est cher à Apollinaire on le retrouve dans La chanson du mal aimé, L’émigrant de landor road, La Loreley. Cette scène fait écho au mythe d’Ophélie qui dans la tragédie de Shakespeare Hamlet, devient folle et meurt en se noyant. Se mirer dans l’étang est une invitation à la mort. Et l’eau de l’étang qui est une eau stagnante évoque celle des fleuves infernaux : le Styx (fleuve qui mène

Rappelons que les deux portent le même titre, l’un signé Amélie Nothomb, l’autre Prétextat Tach. Hygiène de l’assassin d’Amélie Nothomb – de la vie à l’autofiction106 Références bibliographiques Dewez, N., 2003. L’immortalité par la mort. Le mythe d’Orphée dans l’œuvre d’Amélie Nothomb. In : Les Lettres romanes no 1-2, tome LVII, Louvain-la-Neuve. Genette, G., 1999. Figures IV. Paris : Seuil. Guerdin, N., Entretien. In : http://membres.lycos.fr/fenrir/nothomb.htm. Lambert, S., 1999. Les rencontres

inf. PhD. L’effet miroir médiateur de connaissance et 18 d’image de soi. Conférence prononcée dans le cadre du congrès de philosophie et d’éducation d’Evora, Portugal, février 2005. Tous droits réservés.© Il ne s’agit pas de glisser dans le mythe de Narcisse, mais de réaliser comment la connaissance de soi et ce qui en découle, c’est-à-dire l’estime de soi et la capacité d’affirmation de soi, sont importantes dans les relations humaines et particulièrement pour l’application de la relation d’aide