Le Papillon Lamartine

passe. L’amour ne dure pas avec le temps qui passe. Amour figuré par la dureté du marbre mais le marbre de l’amour n’est pas si dur que cela. « tournoie épars ». « épars » « tournoie » (v. 6) mots employés pour désigner les feuilles mortes (cf. Lamartine dans « l’automne »). Ici, marbre de l’amour a la fragilité des feuilles mortes. Il est mort comme elles. Marbre de l’amour ressemble aux feuilles d’automne. Marbre qui tournoie : image nouvelle par rapport à l’évocation du temps qui passe chez

poète prête une âme à cette horloge, il la personnalise et la compare à un dieu sinistre. Les deux mondes font partie intégrante l‘un de l’autre. En effet, en plus de donner une fonction symbolique aux objets du monde réel, le poète, à l’image de Lamartine lorsqu’il écrit, dans son poème Milly ou la terre natale, « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? ». En attribuant aux objets des qualités psychologiques, il fait accéder le monde sensible à une autre dimension, celle de l’imaginaire, il enchante

19e siècle  Courant littéraire: romantisme  Genre ET forme littéraires: genre poétique, élégie (longue plainte amoureuse)  Auteur: Alphonse de Lamartine  Titre de l’œuvre: Méditations poétiques (recueil de 24 poèmes)  Titre de l’extrait: « Le lac » (10e du recueil)  Date de publication: 1820 Sujet posé : Sujet posé : Démontrez que Lamartine, dans son poème Le lac, dénonce la puissance du temps et demande à la nature de contrer ses effets dévastateurs. (700 mots)  Sujet divisé : 

Guillaume Apollinaire (1911) Victor Hugo (1856) Pour faire le portrait d'un oiseau Le papillon Peindre d'abord une cage Naître avec le printemps, mourir avec les roses, avec une porte ouverte Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur, peindre ensuite

moitié du XIXème siècle. Il s’affirme par opposition au classicisme ; le Romantisme est avant tout une manière de sentir , une forme permanente de sensibilité. On place le début du Romantisme en 1820, date de parution des Méditations poétiques de Lamartine. Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une

lui-même éclairé sa maison. PartagerPartager Imprimer Offrez à un ami Alphonse de LAMARTINE   (1790-1869) Le papillonNaître avec le printemps, mourir avec les roses,Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,Voilà du papillon le destin enchanté!Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,Et sans se satisfaire

madame, Que votre coeur si tôt avait changé pour moi ? ALPHONSE DE LAMARTINE (1790-1869) Poème: "Le papillon" Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté! Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans

coupe et toutes portes doses, Alanguis et cruels, songeant aux jours défunts, Nous verrons l'agonie Aux râles de parfums. Le grand jardin est défleuri, mon égoïste, Les papillons de jour vers d'autres fleurs ont fui, Et seuls dorénavant viendront au jardin triste Les papillons de nuit. Et les fleurs vont mourir dans la chambre profane. Nos roses tour à tour effeuillent leur douleur. Belle, sanglote un peu... Chaque fleur qui se fane, C'est un

beautés... » Malleville : « Au mois de mai... » Lamartine : Pensée des morts Musset : Sonnet : « Que j’aime le premier frisson d’hiver... » Baudelaire : Chant d’Automne Mallarmé : Hérodiade Cros : Sonnet : « Vent d’été... » Moréas : « Quand reviendra l’automne... » Levey : Côte d’Azur - Nice Animaux Benserade : « Madame, je vous donne... » Hugo : « Un groupe tout l’heure... » Apollinaire : Le Bestiaire (Extraits) Rilke : « Beau papillon près du sol... » Végétal Jodelle : « J’aime

les malheurs, quand on les voit partagés par ceux qui les provoquent. Lamartine , le papillon (1823) Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté! Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se