Le Paradis blanc

existe un monde « en dehors » des hommes, de la civilisation, de l’ordre colonial, le cinéma, lieu de refuge, « oasis » qui abrite des regards des autres. C’est donc un lieu égalitaire grâce à sa « nuit démocratique » (cf. p. 188). Il représente un paradis (cf. le nom du cinéma où travaillait la mère, « Eden Cinéma »), mais artificiel. C’est aussi le lieu du désir. Pour la mère le désir est resté inassouvi, inaccompli : elle n’a jamais pu voir un film, sauf une fois, en cachette (cf. pp. 283-84) ; pour

L’œuvre est temporaire, et cette disparition programmée impose sa sauvegarde sur un autre type de support (livre, film, exposition) qui a vocation à représenter l’œuvre d’art disparue sur le principe du «reportage» photographique. Un dessin en noir et blanc sur papier, réalisé probablement au crayon, à l’encre ou au fusain, collé sur le mur d’un bâtiment délabré, se trouvant à Paris qui n’est aujourd’hui plus visible. Une représentation très réaliste des corps, aux messages très politique, engagés et

d’un retour au pays natal (1947) Va-t’en, lui disais-je, gueule de flic, gueule de vache, va-t’en je déteste les larbins de l’ordre et les hannetons de l’espérance. Va-t’en mauvais gris-gris, punaise de moinillon. Puis je me tournais vers des paradis pour lui et les siens perdus, plus calme que la face d’une femme qui ment, et là, bercé par les effluves d’une pensée jamais lasse je nourrissais le vent, je délaçais les montres et j’entendais monter de l’autre côté du désastre, un fleuve de tourterelles

je me suis arrêté au milieu J'ai écrit mon prénom sur tant de murs avant d'être vieux Je suis rentré dans tant de maisons Chez vous c'est chez moi pardonnez-moi cette intrusion Que les couleurs sont belles Quand elle sont vives en noir et blanc j'ai colorié la vision de ma presqu île A gratter la terre avec les ongles mes souvenirs me rendent fou je suis presser d enterrer mon ombre Assis sur le rebord de la fenêtre j'improvise une terrasse C'est dingue à quel point la rancoeur

doivent se rendre les amants est indéterminée, Baudelaire la désigne métaphoriquement par le « pays qui te ressemble3 ». En effet sa caractéristique est d'être moins un lieu qu'un état, celui du couple fusionnel. C'est le pays du « vivre ensemble », le paradis de l'amour. La répétition du verbe « aimer » contribue en outre à l'incantation. Ajoutons que l'absence de contrainte exprimée par « à loisir », ainsi que le lien très fort avec « mourir » confortent l'irréalité du lieu. Le désir amoureux comblé appelle

existe mais manière de représenter très réaliste >date de la renaissance CENTRE : Courbet “allégorie réelle” (> tableau intégré dans le tableau) > structure du jugement dernier, perso centré, femme nue elle est spectatrice , chat blanc GAUCHE : allégorie moderne/réelle, représente les gens du peuples/les exploités/les exploiteurs, sujet des vanités (crâne sur journal), pauvreté DROITE : représentant de la modernité, Baudelaire entrain

d’Arthur Rimbaud « Voyelles » 1. Le texte du poème. Voyelles A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d’ombre ; E, candeurs de vapeurs et des tentes, Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

incongru au cours duquel un éloge républicain et une prière pour les morts sembleraient être récités simultanément. Mais ici, on assiste à une entente spirituelle, et non à un conflit. Quant aux sacristains se trouvant derrière le curé, vêtus de blanc, ils regardent vers la droite, tout comme certains notables, ainsi que la plupart des femmes. L'un des sacristains, tient la croix de l’Église. L'importance et la valeur apportée à ce détail ne sont pas anodines. La croix est située vers le haut, le

années d'où une certaine inspiration pour ses tableaux. 9 Marilyn est une série de neuf portraits à l'effigie de l'actrice Marilyn Monroe, créés entre 1963 et 1967, mesurant chacun 91x91 cm. Ce sont des reproductions d’une photographie en noir et blanc de l’actrice prise sur le tournage du film « Niagara » Andy Warhol, à la fois amoureux de Marilyn Monroe et fasciné par la mort, a débuté  cette série peu de temps après le décès de l'actrice. Fasciné par le personnage, il réalisera de nombreuses sérigraphies

pieds sur le sol, la tête tendue vers le ciel et elles s’échangent les lettres de lumière du mot sacré. Le murmure et le chuchotement constituent une sorte de recueillement bien nécessaire à cette invocation. … Mes enfants ont déjà les cheveux blancs, ils se tiennent autour de moi. Je sens dans ma main froide, la main chaude de ma petite-fille. Elle a posé son MP1000 à liaison satellite sur la table de nuit. Je sais que je peux partir tranquille maintenant, ils ne savent toujours ni lire ni écrire