Le Pouvoir Dans Britannicus

Analyse analytique de Phèdre Acte II scène 5 Introduction Contexte historique : XVIIème siècle Monarchie absolue de droit divin (autorité) Louis XIV  1661-1715 Centralise tous les pouvoirs Représente Dieu sur Terre Domestication des nobles (qui tentent de prendre le pouvoir) Troubles : religions, guerres, famines, … Mouvement : Classicisme Siècle du théâtre classique Opposition au mouvement Baroque 2ème moitié du XVIIème siècle Doctrine : règles précises : 3 unités (24h, lieu, action) Vraisemblance

des personnages proches du pouvoir, ce qui permet aux nobles de s’identifier à ceux-ci. Comme le dit Boileau : ‘‘le secret est d’abord de plaire et de toucher’’. En permettant au spectateur de s’identifier au personnage, l’auteur le touche bien plus qu’en mettant en scène un personnage sans réel élément familier à celui qui assiste à la pièce. Dans le Cid de Corneille, par exemple, les personnages sont nobles, ce qui permet à ceux-ci de s’y identifier. Dans Britannicus de Racine, ils sont très

zodiaque et quatre, les symboles des quatre saisons. Le sol est faite de pierre blanche et d'ardoise avec, au centre, un cadran solaire. La pièce est entouré de quatre bustes de l'époque de Fouquet représentant des personnages romains tels que Octavie Britannicus auguste et Hadrien. 2°le salon d'hercule La chambre des muses plus souvent appelée chambre de Fouquet,Ce décor représente le « Triomphe de la Fidélité » , qui fait allusion à la fidélité de Nicolas Fouquet au roi . Huit sublimes muses

ILes règles du théâtre classique du XVIIe siècle ALa vraisemblance et la bienséance 1La vraisemblance La vraisemblance désigne la cohérence qu'une pièce de théâtre doit avoir. Elle sert à renforcer la réalité d'une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles. [La vraisemblance est] « l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable sur la scène »

beau-père. Puis le crédit et la puissance de sa mère, qui avait été rappelée et rétablie dans ses droits, le grandirent à tel point que, suivant un bruit répandu dans le public, Messaline, l'épouse de Claude, le considérant comme un rival pour Britannicus, envoya des gens l'étrangler pendant sa sieste. La légende ajoutait que les assassins, voyant un serpent dragon se dresser à son chevet, s'enfuirent avec épouvante. Ce qui donna lieu à cette fable, c'est qu'on avait découvert la dépouille d'un

de son idéal humain que l'on retrouve par la suite dans toutes son œuvre. L'antiquité romaine lui fournit des figures, des situations fortes pour construire des tragédies où s'affrontent faiblesses humaines, exigences morale, héroïsme et enjeux de pouvoir ( Horace, 1640, où la guerre de Rome et d'Albe se traduit par l'affrontement de deux familles, les Horaces et les Curiaces pourtant unis par des liens sentimentaux). A partir de La mort de Pompée (1644) cette pour laisser place aux seules ambitions

du chœur). La sortie du chœur, ou exodos, clôt la pièce.   Une théorie de la tragédie apparaît dès le IVe siècle avant Jésus-Christ avec Aristote. Dans la poétique, il définit en particulier la notion de catharsis. D’après lui, la tragédie a le pouvoir de purifier le citoyen de ses passions par le moyen de la terreur et de la pitié qu’elle suscite. Les théories d’Aristote fonderont les règles de la tragédie classique telle qu’elle sera pratiquée en France au XVIIe siècle. II - Caractéristiques

finalement un ensemble territorial fragile. Mais l’Etat romain affirme son désir d’une certaine domination universelle dès le milieu du Ier siècle av. J.-C. On peut alors se demander si cette ouverture géographique exigerait-elle un changement du pouvoir. La troisième origine serait l’évolution des mentalités. Sans en être vraiment conscients, les esprits se familiarisent avec l’idée monarchique. Ainsi on admet que les vainqueurs doivent leur succès à leur fortune, d’ailleurs ces hommes reçoivent

empirique ne permet pas, en soi, la conceptualisation de la pensée. Or, celle-ci doit dégager des faits empiriques les lois qui permettent d'en comprendre la genèse et de leur donner un sens. Pour l'historien, les "Pensées", "Andromaque", "Britannicus", "Bérénice" et "Phèdre" sont des matériaux qu'il faut bien sûr restituer dans leur intégralité et leur authenticité par la critique textuelle. Mais ces matériaux restent lettre morte si on ne dégage par leurs liens structurels avec les données

Royal et se brouille également avec eux. En 1667, l'important succès de Andromaque, lui assure sa réputation. Après son unique comédie : les Plaideurs en 1668, il s'en tient à la tragédie et enchaine les représentations. Il donne successivement Britannicus en 1669, Bérénice en 1670, Bajazet en 1672, Mithridate en 1673, Iphigénie en 1674 et enfin Phèdre en 1677. Après cela, Racine renonce au théâtre malgré le succès de sa dernière pièce. Étant trésorier de France, cela lui assure un revenu. En 1677