Le Pouvoir Dans Britannicus

s’attacher à décrire cet événement de façon très vivant tout en respectant la bienséance. I] Un passage reflétant le goût classique - référence à l’Antiquité comme bcp d’autres pièces de Racine (Phèdre, etc.) avec des personnages nobles (thème du pouvoir, de l’amour et du destin) - le personnage déclame en vers rimés plats ou embrassés AABB ou ABBA - ton solennel qui confère l’importance de l’annonce et des faits II] annonce qui donne à voir - émotions du personnage, on relève le ton pathétique

de Tartuffe (12 mai 1664) n’a pas la même mise en scène que celle de Stéphane Braunschweig. La liberté se trouve également dans le texte lui-même : liberté de parole même quand la censure menace, choix des thèmes. Ex : Tartuffe de Molière et Britannicus de Racine : l’Empereur Néron a fait enlever Junie. Dans ce genre littéraire on a la possibilité de donner à un personnage une dimension nouvelle en changeant la manière de jouer. Le jeu d’acteur permet d’infinies variations. Que le théâtre soit

Le motif des frères ennemis est récurrent dans la dramaturgie racinienne : de La Thébaïde à Mithridate, en passant par Britannicus, jusqu’au dénouement d’Iphigénie, Racine a développé cette structure obsédante des frères ennemis depuis sa première tragédie, La Thébaïde ou les Frères ennemis, suivant en cela les recommandations d’Aristote qui voyait dans le conflit entre frères le thème tragique fondamental (Poétique, chapitre 14). Mais contrairement à cette première tragédie qui repose sur la haine

Collège de Beauvais à Paris et les termine aux Granges à Port-Royal-des-Champs. Ces trois années d'études, essentielles pour sa formation intellectuelle, philosophique et stylistique, font de Racine l'un des rares grands écrivains du XVIIe siècle à pouvoir lire dans le texte original les auteurs tragiques grecs. En 1658, Racine va étudier la philosophie à Paris et entre au service du duc de Luynes, janséniste austère, ce qui ne l'empêche pas de fréquenter une société de mondains et de lettrés.

dramaturge qui a vécu sous le règne de Louis XIV. Il cherche à rivaliser avec les deux auteurs de théâtre les plus connus de l’époque: Corneille et Molière. En 1670, il écrit sa deuxième tragédie romaine, Bérénice qui à l’inverse de la précédente Britannicus, est très prisée par le public. Ce dernier adore la tristesse majestueuse et la tendresse des sentiments évoqués dans la pièce. Cette pièce de théâtre est écrite en 5 actes, elle respecte la règle de la vraisemblance ainsi que celle des trois

plus grands auteurs de tragédies de la période classique de la France de Louis XIV. Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Racine abandonne le théâtre, devient Historiographe du Roi et entre à l'Académie française en 1672. C'est pour répondre à la demande de Madame de Maintenon

ne change rien, mais démontre que la représentation théâtrale ouvre de multiples horizons (bla bla bravo). La force du spectacle théâtral ne réside pas dans la vérité de la réalité mise sur la scène mais dans la réalité de l’art. S’agissant du pouvoir du metteur en scène, il peut mettre en avant son inventivité à force d’images et de prouesses techniques. La liberté de la mise en scène et l’interprétation peut être multiple et variée (Dom Juan en moto en blouson en cuir, transposition dans le monde

acariâtre, toute entière aux spéculations scientifiques, néglige les soins du ménage et ne s’occupe de ses domestiques que pour leur enseigner les lois de la physique ou les règles de la grammaire ; elle exerce sur son faible et ignorant mari un pouvoir despotique qu’il avoue lui-même et qu’il n’a pas le courage de secouer. Malgré lui, on a chassé la bonne servante Martine parce qu’elle outrageait trop souvent les oreilles de ses maîtresses. Bélise est une folle romanesque. Armande ne conçoit pas

ensuite ce qui les rend néanmoins proches de nous. Les personnages raciniens sont éloignés de nous. En effet, ils ont tous un rang social qu’il nous est très difficile à atteindre ; par exemple le personnage de Néron est empereur dans le livre Britannicus, et Bérénice est reine de Palestine, dans le livre qui porte son nom. De plus, les personnages raciniens

questionnent continuellement, qu’ils sont troublés. S’il est évident que Valmont et Dancenny sont des victimes, il devient apparent que c’est la femme qui est la cause de leurs tourments. Les deux protagonistes sont bel et bien assujettis au pouvoir des deux femmes. Dans le cas de Dancenny ceci est visible par la gradation qui ouvre sa lettre : « Avant de me livrer, Mademoiselle, dirai-je au plaisir ou au besoin de vous écrire, je commence par vous supplier de m’entendre » (Ibid. p.53). Il commence