Le Prince

L'échange des regards -Selon l'esthétique précieuse, le regard précède la parole amoureuse. Il est souvent plus éloquent que la parole elle même. -Le verbe «voir » apparaît souvent. -Dans la première scène amoureuse du roman, celle ou entre le prince de Clèves et Mme de Chartes, c'est lui qui avait vu la princesse en premier. Dans cette deuxième scène, c'est elle qui voit Nemours en premier. Ici, l'échange de regards est réciproque. c) Le regard du témoin -Tout au début, l'ensemble des dames

I ) Le coup de foudre de Mme de Clèves 1°) L'attente Mme de Clèves a été préparé à cette rencontre puisque tout le monde lui a déjà parlé du duc. l.1 : elle « avait ouï parler de ce prince à tout le monde ». On lui en parle de façon élogieuse. Deux superlatifs sont utilisés : l.2 : « ce qu'il y avait de mieux fait et de plus agréable » Mme la Dauphine, en particulier, lui en parle avec insistance l.3 : « lui avait dépeint d'une sorte, et lui en avait parlé tant de fois » La dauphine

En effet, il a 20ans de plus. Cette représentation donne un nouveau sens au « triangle-amoureux ». Le prince apparaît comme un vieillard, en opposition au jeune couple. Cela touche le lecteur dans le sens où il peut désormais comprendre, donner une explication outre celles de l’auteur à la passion de la princesse car le duc est du même âge qu’elle et lui ressemble plus contrairement au prince. D’ailleurs, il est important de souligner qu’à l’écran, le trio est souvent représenté à l’aide d’un plan

discours sur la première décade de Tite-Live ou histoire d’un peuple ambitieux ; véritable traité de science politique, inachevé, sur le gouvernement républicain. C’est ensuite l’Histoire de Florence, le Traité sur l’art de la guerre ; et enfin le Prince (histoire d’un homme ambitieux), dont le titre véritable est ‘Des Principautés’ (De principatibus) ; et dans lequel il écrit : « J’en ai composé un opuscule, De Principatibus, où je me plonge autant que je peux dans les profondeurs, de mon sujet,

habitudes de la cour, ce qui lui aidera à écrire son livre. Elle va ensuite à Versailles avec le Roi et la cour, puis fait la rencontre La Rochefoucauld. Elle commence la rédaction de son livre « La princesse de Clèves » en 1672, intitulé à la base « Le Prince de Clèves », paru finalement sous le nom de « Princesse de Clèves » anonymement. En 1689 Mme de la Fayette se retire définitivement du monde. Elle correspond avec plusieurs directeur de conscience proches de Port Royal tel que Rancé ; elle écrit

répétition expression « il était difficile » + verbe voir + réaction des héros (« surprise »/grand étonnement »). le narrateur souligne que tout les destine l’un à l’autre mais aussi que leur passion sera réciproque (au contraire de rencontre avec prince de Clèves). Topos romanesque : les deux personnages qui tombent semblablement et instantanément amoureux l’un de l’autre. b) Le regard du public Le choix d’une scène de bal permet aussi à Madame de Lafayette de mettre en valeur le poids de cette

Fayette La princesse de Monpensier 6 de le lui ôter, et d’en profiter elle-même, en faisant épouser cette héritière au jeune prince de Monpensier. On travailla à l’exécution de ce dessein avec tant de succès, que les parents de Mademoiselle de Mézière, contre les promesses qu’ils avaient faites au cardinal de Lorraine, se résolurent de la donner en mariage à ce jeune prince. Toute la maison de Guise fut extrêmement surprise de ce procédé : mais le duc en fut accablé de douleur, et l’intérêt de son

Longtemps avant l'établissement du christianisme, régnait en Bohême un roi nommé Pandosto qui vivait heureux avec Bellaria son épouse. Il en eut un fils nommé Garrinter. Égisthus, roi de Sicile, son ami, vint le féliciter sur la naissance du jeune prince. Pendant le séjour qu'il fit à la cour de Bohême son intimité avec Bellaria excita une telle jalousie dans le coeur de Pandosto, qu'il chargea son échanson Franio de l'empoisonner. Franio eut horreur de cette commission, révéla tout à Égisthus, favorisa

Foucaud - considéré comme 1er roman moderne de l’histoire - résumé : L’intrigue se déroule au 16e siècle à la cour d'Henry II (fils de François I°) et raconte l'histoire d’amour malheureuse et impossible entre Mme de Clèves, mariée sans amour au Prince de Clèves, éperdument amoureux d'elle et le Duc de Nemours, un magnifique jeune noble promis à un bel avenir. Tout au long du roman, l’auteur décrit avec finesse les étapes du sentiment amoureux chez les trois personnages, ses effets sur leur comportement

et elle n'en témoignait aucune jalousie ; mais elle avait une si profonde dissimulation, qu'il était difficile de juger de ses sentiments, et la politique l'obligeait d'approcher cette duchesse de sa personne, afin d'en approcher aussi le roi. Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n'était pas amoureux : il demeurait tous les jours chez la reine à l'heure du cercle, où tout ce qu'il y avait de plus beau et de mieux fait, de l'un et de l'autre sexe, ne manquait pas de se trouver