Le Processus De Marchandisation

une sublimation qui lui redonne signification et opérationnalité (Pecqueur, 2009). La perspective consiste donc à donner plus de résonance à l’impulsion « réciprocitaire » et à l’économie domestique, familiale et locale. L’idée de promouvoir des processus socioéconomiques collectifs contextualisés, complexes et flexibles puise son essence dans l’accompagnement mais aussi et surtout dans l’anticipation des mutations sociales (Pecqueur, 2000). La valorisation de l’activité économique par les dynamiques

malgré les possibilités de prévenir la maladie qu’il confère il doit être strictement réglementé. Le nouvel eugénisme n’est pas celui la Shoah, mais la nouvelle dimension commerciale du génie génétique crée de nouvelles interrogations quant à la marchandisation du corps humain : le matériel génétique humain doit-il lui aussi répondre à une logique de marché ? Dans le même esprit, Pierre André Taguieff, philosophe et politologue français, écarte toute sacralisation de la nature humaine au nom de la

en avance » ou « en retard ». Se déve- loppe avec les médias un souci d’être dans le même temps que ses pairs, un conformisme très efficace qui n’est plus celui de l’étiquette sociale, mais celui des aspirations, des repères cognitifs. La « marchandisation de l’intimité »7 est un autre canal par lequel se répand une vision de l’épanouissement individuel débouchant sur une normalisation de la vie familiale. L’industrie culturelle a conçu tout un marketing destiné aux enfants. Il joue à la fois

peut être définie comme « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » (CMED, 1987). Le développement soutenable n’est donc pas un état d’équilibre, mais plutôt un processus de changement dans lequel l’exploitation des ressources, le choix des investissements, l’orientation du développement technique ainsi que le changement institutionnel sont déterminés en fonction des besoins tant actuels qu’à venir. L’accent est d’abord

parfois agressifs par les avancées techniques et technologiques qui peuvent impacter irréversiblement voire anéantir complètement des écosystèmes entiers ; une croissance non gérée de la population urbaine et périurbaine ce qui rend complexe les processus de collecte, d’évacuation et d’élimination des déchets ménagers et assimilés qui se retrouvent souvent évacués dans des décharges sauvages et dans les cours d’eau ;  les autres formes de pollution engendrée par l’activité de l’Homme, et notamment

Les facteurs de production sont les ressources, matérielles ou non, utilisées dans le processus de production de biens et de sPAGE Fabien DI FILIPPO Conférence de M. Fabrice BITTNER Économie – DissertationL’Etat Providence est-il d’actualité ?Il peut paraître paradoxal, alors que la crise - à l’origine financière - touche désormais de plein fouet l’économie réelle et qu’elle a encore provoqué en mars la destruction

lequel «  l’imparfait tend au parfait [2]». Il s’ensuit que l’ambiguïté sexuelle est considérée comme un phénomène de transformation qui relève du processus d’achèvement naturel d’un être ( dont le processus est toutefois anormal puisque inachevé). L’hermaphrodite n’est donc qu’une fille dont le destin naturel était de devenir un homme mais dont le processus s’est arrêté. D’autre part, fondée en nature, donc, la bi-catégorisation de l’humain a son penchant essentialiste et fait que la femme, considérée

de produits de consommation accessibles, elle dégrade non seulement les milieux de vie (empreinte écologique), mais menace aussi la qualité de vie. La course à la croissance économique enferme le marché dans une logique de compétition, et la marchandisation poussée a remplacé la solidarité et l’entraide dans beaucoup de domaines. La technologie et la bureaucratie ont inhibé tout ce qui est singulier et ont produit de l’irresponsabilité au profit de la rentabilité. De plus, l’urbanisation accentuée

motive. Une chose devient donc obscène en fonction du point de vue prêté à celui qui nous voit voir. Voilà là l’inconvénient majeur des images obscènes, à savoir ce qu’elles provoquent parmi ceux les voient. En outre, l’obscène implique un processus de dévoilement, de mise au jour de ce qui doit normalement être caché, et qui est susceptible de provoquer une gêne par son surgissement même. La notion d’obscène, l’idée même d’obscénité, ne prendrait donc forme que mise à jour, dans une extériorité

livre, bien au-delà de son intérêt historiographique. Pourquoi continue-t-il de nous « parler » aujourd’hui ? J’avance une hypothèse très massive. Nombre de lecteurs de Kantorowicz doivent avoir l’intuition que, face à un monde désenchanté par la marchandisation, et où le pouvoir semble liquidé et liquéfié dans la gouvernance globale, l’idée d’une incorporation du politique, d’une permanence sacrale des institutions, est un motif de résistance possible — non pas sans doute de résistance politique active