Le Progrès Baudelaire

Français du 18e siècle qui apparient au mouvement des Lumières. Les Lumières sont un mouvement littéraire exprimé depuis le développement de l'Encyclopédie. Il vise au développement des connaissances et à l'émancipation de la pensée. Il a fois dans le progrès et recherche le bonheur. Les Lumières refuse la métaphysique des dogmes religieux et croient en la tolérance et la liberté. Le mouvement est caractéristique de la DDHC. Figure emblématique de l'idéologie des Lumières, Voltaire dénonce dans son œuvre

destruction de la personne aimée. Mal du siècle et mélancolie Le romantisme exprime un profond malaise des hommes victimes d'un monde économique où il devient impossible de vivre dignement. Musset dénonce ainsi le matérialisme bourgeois. Les progrès intellectuels apportés par les Lumières s'accompagnent en effet d'un vide spirituel, d'un ennui profond qui pousse au suicide ou à la démence (cf. Rolla de Musset) : « L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres Mais la vertu se meurt

d’écrivains se retrouvent alors sans revenus. Nerval évoque l’idée de la censure dans la première nouvelle des filles du feu : Angélique. La morale a un poids très important à cette époque. Plusieurs œuvres sont interdites, notamment Les Fleurs du Mal de Baudelaire et Mme Bovary de Flaubert, en 1857, pour « atteinte à la morale publique ». Les auteurs et les éditeurs sont condamnés à payer des sommes importantes et leurs ouvrages sont retirés de la vente. C’est le règne de la société industrielle

modernité, je prendrai un exemple qui est presque nécessaire : il s'agit de Baudelaire, puisque c'est chez lui qu’on reconnaît en général l'une des consciences les plus aiguës de la modernité au XIX ème siècle. 1) On essaie souvent de caractériser la modernité par la conscience de la discontinuité du temps : rupture de la tradition, sentiment de la nouveauté, vertige de ce qui passe. Et c'est bien ce que semble dire Baudelaire lorsqu'il définit la modernité par « le transitoire, le fugitif, le contingent

mais à nous donner la vision la plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même." (la préface de Pierre et Jean) L’art, la littérature transcrivant le réel sont-ils une illusion, ou une impossibilité, comme le prétendait Baudelaire? Bien plus tard, Albert Camus reconnaît pourtant que si "en fait l’art n’est jamais réaliste, il a parfois la tentation de l’être". Après le romantisme, la littérature de la seconde moitié du 19e siècle explore ce qui a été nommé le "réalisme

universelle de 1889. La croyance en un progrès de l’humanité, anime une bonne partie des élites françaises, notamment dans les sciences (positivisme). Construite pour l'Exposition universelle de 1889, la Tour Eiffel, symbole de Paris, fait de la capitale française la vitrine du monde et du progrès. Certains penseurs, avant ou après le carnage de la « Grande Guerre », avaient cependant fait preuve de réserves ou d'ironie à l’encontre de l'idée d'un Progrès inéluctable (Bernanos). Henri Fantin-Latour

inaugurale du poème « Les yeux des pauvres1 » : « Il vous sera sans doute moins facile de le comprendre qu’à moi de vous l’expliquer. » Dans cette remarque acerbe du narrateur à celle qu’il a jadis aimée, comment ne pas entendre en effet comme un défi de Baudelaire à son lecteur ? C’est ce défi qu’à notre tour nous proposons de relever, à partir des conclusions auxquelles est déjà parvenue la critique au sujet de ce poème. Il est désormais établi2 que son propos ne réside pas dans la condamnation de l’insensibilité

Romantisme mais précède et dérive du Naturalisme. Il apparaît en France de 1850 à 1870 mais apparaît en Europe de 1830 à 1870. Il est né du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique mais aussi contre la sottise, et le bon sens d'après Baudelaire. C'est un mouvement culturel qui est caractérisé par une attitude de l'artiste face au réel. Mais le Réalisme n'est pas une simple reproduction du réel : elle exprime un regard, une vision, celle de l'artiste. Ce mouvement se développe uniquement

le genre littéraire dominant. Alors que les avancées des techniques bouleversent le monde, la littérature est partagée entre l’exaltation du progrès et le constat d’une misère nouvelle, liée au développement du milieu ouvrier. | * François-René de Chateaubriand * Victor Hugo * Stendhal * Honoré de Balzac * Gustave Flaubert * Charles Baudelaire * Paul Verlaine * Emile Zola * Guy de Maupassant | L’Explosion des avant-gardes(XXe siècle) | Au début du siècle, l’art et la littérature

La poésie romantique, par exemple, est une poésie beaucoup plus rurale. - paysages urbains (tour Eiffel, Pont Mirabeau, Londres) - progrès techniques (autos, tramways) 2. Rendre poétique ce qui ne l'est pas Transformer « la boue en or » (Baudelaire) est aussi une idée nouvelle en poésie. On se met à refuser les thèmes attendus (la beauté féminine, la nature, l'amour...) pour essayer de trouver de la poésie partout, même là où on ne l'attend