Le Relativisme Moral Platon Socrate Et Les Sophistes

frappe par sa modernité. Ses apports sont innombrables et bien des théories actuelles pourraient se revendiquer de lui. La métaphysique d’Aristote, fondement de son éthique et de sa politique, « forme le fondement des systèmes actuels des valeurs morales : tantôt on s’en réfère sciemment à la forme originelle, tantôt on en retrouve l’essence dans les dogmes de la théologie chrétienne »3. Ainsi Aristote fait-il une véritable analyse de la Constitution au travers du concept de politeia, désignant le

Dossier langue, pensée, réalité SS 2005 I Platon 428 - 348 (av J.C.) L’idée : Les mots grec eidos ou idea (pratiquement synonymes) correspondent au latin idea d'où viennent en français « idée », en anglais « idea ». Dans les langues contemporaines, le mot s'est beaucoup banalisé, affaibli et ne désigne plus dans la conversation courante qu un vague contenu psychologique au sens de conception quelconque, avis, projet, opinion. La Caverne de Platon extrait de la République - Livre VII

Souffrance et discours philosophique par Jérôme Porée, professeur à l’université de Rennes 1 Conférence pour l’association Louis Lavelle, Paris, Centre André Malraux 13 octobre 2006* Dans un célèbre passage du livre VII de La République, Socrate, ayant comparé les hommes aux prisonniers d’une obscure caverne, demande « comment ils réagiraient si on les délivrait de leurs chaînes, si on les guérissait de leur ignorance et si les choses se passaient comme suit : qu’on détache un de ces prisonniers

vis-à-vis de l’activité artistique remonte déjà au point de départ de la réflexion philosophique sur l’art qui commence avec Platon. Ce dernier, en effet, condamne les beaux-arts et la poésie conformément à son idée que la vérité est suprasensible. Or l’art repose sur l’apparence sensible, sur l’illusion et l’erreur. La vraie beauté détourne de la sensibilité et du corps. Comme le sophiste, l’artiste, y compris le poète, l’artiste produit du trompe-œil, du double, un fantôme aussi irréel que le reflet sur

* Dictionnaire de Pierre Larousse (12 à 15 volumes). * Encyclopédie Universalis                                                                 1ère partie: l'héritage gréco-romain:   Chapitre 1: les sophistes   Remarques préliminaires:   C'est une époque qui commence à la fin du 5ème avant notre ère (430 420 av JC). Période marquée par une expérience originale: la Grèce des cités (polis). Tous ce qui est applicable au règlement de la cité se dit politeia

c'est le holisme. Holon en grec (=le tout) L'individualisme est une pensé moderne. 1 – Une conception Holistique de la justice : Il y a justice dans la société aussi longtemps que chaque fonction est respecté et est à sa place dans la hiérarchie. Platon dans son ouvrage La République : "Le droit consiste à rendre à chacun son du", "La justice trouve à s'exercer autant à l'intérieur de l'homme qu'à l'extérieur dans la cité", "La justice est inscrite en lettre majuscule et, en lettre minuscule dans

éthique et concerne le salut de l'âme; en effet, seul le mythe parce qu'il dramatise peut persuader, toucher l'homme dans son sentiment, l'ébranler dans sa volonté. L'enjeu du mythe est immense: " seul le mythe peut nous sauver de nous-mêmes" dit Socrate dans La République X. En effet, l'âme participe du divin, mais elle est menacée dans son immortalité par l'apesanteur du corps et peut donc être détournée de sa vraie finalité ,i.e " donner du désir à l'âme de s'immortaliser dans cette vie". Ainsi

artistique exprime l’esprit, elle ne peut manquer de faire intervenir l’inconscient. Pour Freud, l’art est une voie de sublimation du désir, qui apparente l’artiste au névrosé en lui permettant de réinvestir des désirs refoulés incompatibles avec la vie morale et sociale, dans la vie culturelle : « Le véritable artiste sait d’abord donner à ses rêves éveillés une forme telle qu’ils perdent tout caractère personnel susceptible de rebuter les étrangers et deviennent une source de jouissance pour les autres

s’exercer à être soi-même. Justement la philosophie nous invite par des exercices à nous cultiver. Dans l’antiquité elle se présentait comme une culture de soi. Il faut éveiller notre intelligence par exemple avec l’art du dialogue tel que l’a inventé Socrate. Cet art nous permet d’examiner nos pensées, et par là d’être vigilent avec nous-mêmes, de prendre soin de nous-mêmes. Ouvrage de la « Cyliade ». La philosophie d’Epicure, se présente comme une thérapie qui prend la forme d’un quadruple remède : ne

la nôtre. Pourquoi se mettre en peine d'une telle éducation ? Pourquoi ne pas nous contenter de nos réflexes ? Evidemment parce que, en progressant dans la connaissance, nous nous cultivons, nous nous élevons - dans le sens éducatif mais aussi moral de ce verbe (ci-contre, Elévation, sculpture de Gilles Candelier). Nous devenons meilleurs ; autrement dit, par nature, nous sommes perfectibles ; et l'éducation constitue la réalisation de cette perfectibilité.  En tous cas, c'est ce que nous pensons