Le Rideau déchiré

nous apparaît surtout comme le porte-parole de Chateaubriand lui-même. Comme lui, c’est un aristocrate, indépendant, farouche, qui s’écrie : « Voilà qui va bien » lorsqu’on annonce son supplice.     Attaché aux traditions et amoureux d’aventure, déchiré entre son admiration pour le christianisme et sa révolte contre un Dieu qui foudroie le bonheur humain, Chactas est bien le frère de François-René : s’étonnera-t-on qu’ils parlent d’une même voix ? C’est la voix qui souvent s’élève et médite, à travers

Doña Sol, sa jeune nièce. On prépare le mariage. Il savoure son bonheur, d’autant qu’on lui apprend la mort probable d’Hernani. Le jour des noces, un pèlerin frappe à la porte du château de Silva. Découvrant Doña Sol en tenue de mariée, le pèlerin déchire son habit et déclare son identité : « je suis Hernani ». La tête d’Hernani est mise à prix, mais la loi de l’hospitalité étant sacrée, Don Ruy Gomez de Silva fait barricader le château De Silva et décide de le protéger. Hernani et Doña Sol restent

Intellectuel mais vif, auteur mais dramatique. DOCTEUR BOUILLON − un médecin d’urgence, désabusé et célinien. LE POMPIER PREMIER TABLEAU Cinq minutes avant le début du spectacle, on entend une sonnerie de téléphone qui retentit sans réponse... Le rideau s’ouvre et dans la pénombre on distingue deux silhouettes qui marchent à reculons, sur une musique de limonaire et qui sortent comme des automates. À la fin de la musique, le silence revient toujours troué par la sonnerie du téléphone, la lumière

Fauteuils. Une figure de sainte, richement enchâssée, est adossée au mur ; au bas on lit : santa Maria Esclava. Au côté opposé est une madone devant laquelle brûle une lampe d'or. Près de la madone, un portrait en pied du roi Charles II. Au lever du rideau, la reine dona Maria De Neubourg est dans un coin, assise à côté d'une de ses femmes, jeune et jolie fille. La reine est vêtue de blanc, robe de drap d'argent. Elle brode et s'interrompt par moments pour causer. Dans le coin opposé est assise, sur

notre mémoire. Ils ne crachent plus. Ils ne parlent plus. Ils oublient. Image sur image voix dans la rivière sommeil éternel dans le lit des blessures des papillons noirs escortent notre silence. J'ai revu le rêve c'est l'essentiel du temps qui nous déchire : une maison en bois cernée de lierre aux feuilles luisantes. Cette maison n'est pas de ce pays. Depuis la guerre elle flotte sur le fleuve en décrépitude. Le lierre a jauni deuil des origines exil des racines. L’image est rendue à l’âme éteinte

promouvoir le droit des Etats, mais le droit des gens et des peuples. Georges SCELLE récuse la notion de souveraineté qu’il considère comme concept abstrait et dangereux, source de tous les dangers. Elle a pour défaut de séparer les hommes, elle déchire les solidarités et sert de paravent à la politique de puissance. C’est un instrument de puissance au service des puissances ; il faut donc promouvoir un droit des gens fondé sur les relations interpersonnelles. La construction européenne, Jean Monnet

Roche-Guyon. La silhouette massive du donjon dominait la falaise, l’écrasant de sa lourde masse. Le château, à ses pieds, restait invisible, masqué par les frondaisons des grands chênes. C’est à ce moment-là que l’orage a crevé et que des éclairs ont déchiré le ciel. Des corbeaux se sont envolés en criaillant, le son rauque d’une trompe a retenti, les guetteurs signalaient notre approche. Gui s’est signé. J’ai serré la petite croix d’argent que je porte autour du cou, caressé mon hermine apprivoisée dont

systématiquement l’influence occidentale en Pologne au profit des militants communistes et de susciter des mouvements autonomistes en Iran. En mars 1946, quand Winston Churchill, qui n’est plus au pouvoir dénonce dans son discours de Fulton aux Etats-Unis le « RIDEAU DE FER » qui s’est abattu sur l’Europe, il souligne clairement la fin de la grande Alliance des Anglo-Saxons et des Soviétiques. 3-L’ESPOIR D’UN NOUVEAU MONDE : L’ONU 3-1 LA CREATION DE L’ONU Les alliés veulent tirer les leçons de l’échec de la SDN

Fauteuils. Une figure de sainte, richement enchâssée, est adossée au mur ; au bas on lit : Santa Maria Esclava. Au côté opposé est une madone devant laquelle brûle une lampe d'or. Près de la madone, un portrait en pied du roi Charles II. Au lever du rideau, la reine doña Maria de Neubourg est dans un coin, assise à côté d'une de ses femmes, jeune et jolie fille. La reine est vêtue de blanc, robe de drap d'argent. Elle brode et s'interrompt par moments pour causer. Dans le coin opposé est assise, sur

Jean-Claude Germain vit une «révélation», parlant de véritable «choc culturel» et d'«évidence soudaine», tandis que la comédienne Denyse Filiatrault tint à la faire représenter, obtint qu’elle le soit par le très bourgeois et très français Théâtre du Rideau-Vert, après sa saison, au cours de l’été : ____________________________________________________________ _____________________ ‘’Les belles-sœurs’’ (1968) Comédie dramatique Germaine Lauzon, qui vit dans un appartement d’un quartier populaire