Le Rire Cruel

par colin lui-même : c'est un beau morceau ! Elle est jeune et jolie, insouciante (jusqu'à son mariage !) et sensuelle. Elle ne brille pas par son intelligence (l'argumentation au sujet du travail !), n'aime pas les situations compliquées, elle aime rire. Elle aime l'amour et les attentions de Colin mais semble souffrir du désintérêt de ce dernier qui, dès le mariage contracté, la néglige. L'amour qu'elle porte à Colin apparaît superficiel. Elle rit davantage de Colin qu'elle en est amoureuse. Elle

Alan, vient tout bouleverser avec sa « cruelle » joie de vivre La mort et en particulier le suicide font partie des grands tabous de notre société occidentale, mettre fin à ses jours est synonyme de péché dans les grandes religions monothéistes. Dans ce livre, point de jugement de valeur, tout est pris à la dérision. On serait tenté de penser qu'au vu du sujet, il faudrait appréhender cette histoire au second degré... mais le premier fait déjà tellement rire ! Rien n'est glauque, bien au contraire

une manière de révéler la vérité des protagonistes. Le principe du déguisement, quand il intervient dans une pièce de théâtre, est le plus souvent de faire rire le public qui devient complice d’une farce que les personnages donnent autour d’eux. Le comique de situation, comme son nom l’indique, repose sur des situations qui provoquent le rire parce que le public est de connivence avec les personnages déguisés. Ainsi, dans Le Mariage de Figaro, la situation devient comique quand le comte Almaviva

l'on assiste à un fort retournement de situation. Cnémon se fait enlever par Sicon et Gétas, respectivement cuisinier et esclave. Cette scène pourrait relever du pathétique, enlever un pauvre vieillard, invalide, incapable de riposter, cela semble cruel. Cependant grâce à l'absurdité de la chose, elle relève du comique de situation. Cnémon finit par accepter le plan machiavélique des deux hommes, et se laisse finalement amener là où doit se dérouler un sacrifice en l'honneur du Dieu Pan v958 « Eh

Lecture Analytique n°1 Molière, Tartuffe (1664) L'insolence de la servante au service du rire. Orgon Tout s’est-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ? Qu’est-ce qu’on fait céans ? comme est-ce qu’on s’y porte ? Dorine Madame eut avant-hier la fièvre jusqu’au soir, Avec un mal de tête étrange à concevoir. Orgon Et Tartuffe ? Dorine Tartuffe ! Il se porte à merveille, Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille. Orgon Le pauvre homme ! Dorine Le soir elle

Mais ce qui peut le plus heurter les spectateurs est la dernière didascalie « Swada tire une second coup sur le corps du milicien ». Cela génère un grand questionnement pour ceux qui voient la pièce. En effet, l'idée que Swada puisse devenir aussi cruel que ces miliciens trouble et marque ici un changement violent entre la gentillesse de femme qui deviendrait de la monstruosité. Il y a également le passage du Cid de Pierre Corneille que l'on retrouve dans le corpus. Les éléments du texte sont bien

parties de la négation , ce que Queneau répète à la fin du poème : « si te le fais pas ». C’est typique du langage parler, comme s’il y avait une volonté de donner une couleur très populaire à ce poème. Le poète transcrit même phonétiquement un éclat de rire : « si tu crois ah ah », auquel on peut donner une couleur un peu cynique. De plus, le rythme particulier de Queneau fait ressembler ce texte à une chanson, ce qu’il est d’ailleurs devenu, rendu célèbre par l’interprétation de Juliette Gréco. On

Dom Juan, comédie ou tragédie ?     Une comédie doit susciter le rire et se terminer par une fin heureuse. Or Dom Juan, qui est donnée comme une comédie par Molière, se termine par la mort du personnage principal qui, même s’il est condamnable moralement, a quelque chose de fascinant pour le spectateur. Ce dernier peut donc s’apitoyer devant châtiment qu’il subit. Par ailleurs, on sait que Molière avait renoncé à son désir de jouer des tragédies devant l’échec rencontré et le succès qu’il avait

par exemple nous pouvons remarquer un comique de mot dans la toute première scène quand Argan parle en monologue et qu’il répète une dizaine de fois le mot « Drelin ! ». La répétition du mot et le fait qu’il parle tout seul existe juste pour faire rire le spectateur. Et cela rejoint un comique de caractère car on voit l’impatience du personnage. Afin de prendre un deuxième exemple nous pouvons prouver la présence d’un comique de caractère avec le comportement de Toinette qui s’amuse à enrager son

improvisations et les parties mimées entre coupées de courtes répliques (les lazzi) sont consignées dans des recueils que la troupe conserve comme un secret de famille. La farce est une pièce de théâtre courte et populaire, dont le but est de faire rire. Le genre, présent dès l'Antiquité romaine, fleurit au Moyen Âge. Il est, au départ, destiné à « farcir » d'intermèdes comiques les différents épisodes des mystères médiévaux. La Farce du Chaudronnier ou La Farce de Maître Pathelin (1460) sont des