Le Rire Paradoxal

personnes qui ne sont pas artistes, mais qu’ils n’y font pas attention « ils ne la voient pas parce qu’ils ne cherchent pas à l’éclaircir ». Cette réalité est là, mais les non-artistes n’y font pas attention, ils ne veulent pas voir cette réalité. C’est paradoxal, puisqu’on reproche souvent aux artistes de ne pas voir la réalité, de n’être pas assez terre à terre.Proust explique enfin qu’il est impossible pour les non-artistes de voir la réalité par eux-mêmes « qui serait impossible par des moyens directs

La scène met Mme de Renal dans une sorte de supériorité : - sociale et éco : noble, riche, femme du maire, son âge (30ans alors que lui 19ans), elle se trouve chez elle, elle est bien habillée et face à un jeune paysan. Rencontre inattendu et paradoxale. Julien est un adolescent pas complètement homme encore puisqu’elle le prend pour une jeune fille déguisé. Une rencontre qui ressemblerait plutôt à la rencontre d’une mère avec son enfant. Cependant c’est bien une rencontre amoureuse puisque le

n’existe pas encore ? ». Balzac montre avec subtilité que les courtisanes se mentent à elles-mêmes : l’avenir, elles le voient mais ne veulent pas le voir. Le malaise de cette fuite est également symbolisé par le rire d’Euphrasie (« répondit-elle en riant ») et le lecteur doit s’imaginer un rire un peu forcé. 2. Leur vie de plaisir est fragile, éphémère. Le cliché de la fleur qui se fane est utilisé pour lier leur succès présent à leur jeunesse. Le verbe « flétrir », dans la bouche d’Aquilina, fonde

uitter si tôt. »paradoxale de l’adjectif « bonnes » avec le nom des maladies les plus effrayantes transforment lecorps du malade en un véritable défi jouissif pour le médecin2. Le malade, s’il ne se laisse pasentièrement posséder par le médecin, peut être abandonné et livré entièrement à la mort.Introduction :La servante Toinette s’est déguisée en médecin et Argan son maître, ne la reconnaît pas. Toinettebalaie systématiquement toutes les prescriptions de Purgon, le médecin habituel d’Argan. Lecomique

sans doute, Lao Tseu était un philosophe chinois et il était même légendaire. Il fait partie d’un mouvement philosophico religieux appelé le taoïsme. Ce qui est intéressant de noter, c’est le style de ce mouvement, car il est énigmatique et surtout paradoxal. Tout d’abord, sans notre société actuelle, on ne peut que constater que nous sommes constamment jugé. En premier lieu, sur notre apparence, et puis suivent nos manières, et même notre faciès. Vous me répondrez que cela n’est que préjugé

invités. La pendule continue de sonner en toute incohérence. Les Smith et les Martin parlent maintenant pour ne rien dire. Puis par trois fois on sonne à la porte d’entrée. Mme Smith va ouvrir, mais il n’y a personne. Elle en arrive à cette conclusion paradoxale : « L’expérience nous apprend que lorsqu’on entend sonner à la porte, c’est qu’il n’y a jamais personne ». Cette affirmation déclenche une vive polémique. Un quatrième coup de sonnette retentit. M. Smith va ouvrir. Paraît cette fois le capitaine

l’indique de chaises qui envahissent l’espace scénique. Si l'auteur de Fin de partie ne va pas aussi loin, il donne néanmoins aux objets un importance qu'ils n'avaient pas dans le théâtre traditionnel et leur fait jouer un rôle non négligeable bien que paradoxal comme on va le voir. I. Des objets comme dans un monde « normal » I.1. Un semblant de normalité Au sein d'un monde où toute vie semble avoir disparu, où les choses elles-mêmes se dégradent irrémédiablement, le «refuge» qu'occupent

souligner ce que la thèse a de paradoxal. L’œuvre dramatique est fondamentalement orientée vers la solitude, dit Blanchot. Elle naît de la solitude et conduit à la solitude. Et ce n’est pas là seulement un état psychologique et social circonstanciel que ce mot désigne. C’est quelque chose de plus profond. L’œuvre dramatique ouvrirait l’accès à une solitude plus essentielle. Toute œuvre d’art, reconnaît Blanchot, fait de même, cependant, l’œuvre dramatique constitue un cas paradoxal à ce titre plus intéressant

paradoxe dans les premiers mots de Clov : « C’est fini » alors que tout commence … - Mise en place de plusieurs thèmes ou questions : * Question de l’homme, de sa place sur terre, du sens de la vie (et de la mort) * Place éventuelle de l’ironie, du rire dans la pièce – opposition tragédie/comédie. * Symbolique du refuge et de l’enfermement : Arche ? (de Noé ?) * Question de l’absurde Après le lever de rideaux. -élément traditionnel dans une pièce, le système des didascalies (internes et

apparences de Hamm (objets (sifflet, plaid, mouchoir), matière (feutre)). Deux attitudes semblent s‘opposer et annoncent peut-être d’autres oppositions. b)surprenante omniprésence de la répétition, mécanique ou pas : -mêmes gestes, même rire bref (4 fois) pour des éléments différents (choses et personnes) ; - “même jeu” dit le texte qui lui - même se répète ("le plie soigneusement" ou avec la répétition pour VIEUX.. drap ou encore "il descend de l’escabeau"...etc.). - répétition