Le Roi et l'Oiseau

et Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Remorques et Lumière d'été de Jean Grémillon. Il a, à deux reprises, adapté des contes de Hans Christian Andersen, d'abord La Bergère et le Ramoneur devenu Le Roi et l'Oiseau, film d'animation de Paul Grimault en 1957, puis en 1964, Grand Claus et Petit Claus, autre conte d'Andersen, à la télévision, Le Petit Claus et le Grand Claus de son frère Pierre Prévert. Pendant la guerre, il protège son ami musicien et juif

texte narratif. Dans les deux premiers quatrains, le narrateur ne s’implique pas, il utilise la focalisation externe. Dans le troisième quatrain, le discours utilise un style direct et désigne précisément ce « voyageur » (v.9), le narrateur montre l’oiseau et le présente à l’aide de trois vers exclamatifs (v.9, 10, 12) ; type d’expression propre au registre oratoire. De plus, le poème est composé en alexandrins avec de nombreux groupes rythmiques différents dans chaque vers (ex : enjambement au

par conséquent annonce la future déchéance de l'oiseau dans les strophes 2 et 3]. II. Déchéance de l'oiseau ( 2e / 3e strophe )Les strophes 2 et 3 présentent l'oiseau à la fois comme un animal ambigu, mais aussi comme un animaldéchu. En effet, l'antithèse du vers 6 («Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux») montre que le poèteperçoit une sorte de dualité chez l'albatros : l'oiseau est beau, majestueux, lorsqu'il vole (il est alors qualifiéde «roi»

compagnons de voyage » v. 3, « rois de l’azur » v. 6, « voyageur ailé » v. 9, « prince des nuées » v. 13. Ces périphrases par leur longueur (pas moins de 4 syllabes) soulignent l’importance de l’albatros. Elles connotent l’idée de majesté (« prince », « roi »), d’ouverture (« azur », « voyage ») et soulignent une symbiose entre l’albatros et son milieu. → Rythme et sonorités contribuent à mettre en valeur l’harmonie du vol et son déploiement : - effet d’allongement crée par la prononciation des « e »

proche de la prose. C : la situation spatio-temporelle. Indication de lieu : dans le ciel ; sur le navire Indication de temps : adverbe souvent : aspect itératif = la scène racontée est une scène habituelle. 2 : Qui développe la symbolique de l'oiseau A : Du récit au symbole. Au vers 13, l'analogie introduite avec l'outil de comparaison « semblable à » invite à réinterprété la scène évoquée dans les trois premiers quatrains : le Poète est semblable au prince des nuées. Ce passage opère le passage

ont été observés de nombreuses fois par le poète au cours de son long voyage et semble l'avoir marqué profondement. Dès les deux premiers vers, "Souvent, pour s'amuser [...] vastes oiseaux des mers", la scène nous est présentée de façon dramatique. L'oiseau paisible est capturé par des marins ignorants qui le prive de sa liberté, pour en faire l'objet de leurs jeux cruels qui peuvent aboutir à la mort. Le poète va qlors mettre en scène la rencontre de deux univers que tout oppose. On a dans ce

donne une dimension lyrique. Selon Baudelaire, le poète dans la société peut-être comparé à un albatros : majestueux dans le ciel mais ridicule sur terre et au contact des hommes. Les grandes ailes de l’oiseau font penser aux ailes d’un ange. Les oppositions sont soulignées par des antithèses «roi » et « maladroit » et « honteux ». Pour Victor Hugo, le poète est un élu. Il s’agit d’un être totalement différent des autres, à l’image du Christ qui a enduré la souffrance et le martyr. Il est bienveillance

difficultés qu’il ressent, entre malédiction et bénédiction. Il faudra donc s’interroger sur ce passage du récit au symbole en ce sens où « L’Albatros » est une allégorie du poète. Autrement dit, analyser d’abord le récit pathétique relatant la capture de l’oiseau par les marins qui s’en moquent, et déchiffrer ensuite le sens de l’analogie mise en place par Baudelaire. Un récit pathétique 1. Le cadre spatio-temporel L’adverbe de temps « Souvent » (v.1) mis en valeur à l’ouverture du

un ami) qui va-peut-être mourir en disant «  la vie sans toi sera néantisée ». Artémis La Treizième revient… C’est encor la première; Et c’est toujours la seule, ou c’est le seul moment; Car es-tu reine, ô toi ! la première ou dernière ? Es-tu roi, toi le seul ou le dernier amant ?… Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ; Celle que j’aimai seul m’aime encor tendrement : C’est la mort, ou la morte… O délice ! ô tourment ! La rose qu’elle tient, c’est la Rose trémière. Sainte Napolitaine

souvent des albatros et s'amusent avec. Il semble qu'il s'agit d'une scène récurrente. Cf adv « Souvent » De l'anecdote au symbole * Au vers 13, c'est là que l'on passe du récit de l'anecdote à l'allégorie du poème * Termes qui personnifient l'oiseau avant le vers 13 « voyageur ailé », l'albatros est doté d'attitudes physiques « maladroit » « laid » et de traits moraux « honteux » « indolents » Un réseau de symboles * L'albatros est associé au poète, Les marins (l 'équipage) sont associés