Le Roi Se Meurt Didascalie

œuvre unique. L'occupation du plateau, le décor, les costumes, le jeu des comédiens, leur diction… sont autant de signes qui, ensemble, suscitent du sens. Les textes de théâtre Le texte de théâtre est aisément identifiable à la présence des didascalies, indications plus ou moins détaillées pour la mise en scène. Du XVIIe au XXe siècle, le théâtre s'est surtout servi de textes d'écrivains. Actuellement à côté de ce type de travail, on rencontre de plus en plus de créations élaborées à partir

ressent que ce qu’elle est : la fille d’Œdipe. D’ailleurs Créon lui dit : « Orgueilleuse ! Petite Œdipe ! » Elle meurt parce qu’elle ne parvient pas à sortir d’elle même, à être quelqu’un d’autre. A trop vouloir être elle-même, à ne vouloir ressembler à personne elle n’a plus rien à faire sur cette Terre qui est d’abord faite pour les vivants. Phèdre est elle aussi promise à la mort mais elle meurt moins pour les valeurs qu’elle incarne qu’à cause de ce qu’elle ressent. Le sentiment qui hante Phèdre, qui

roses – comédies marquées par la fantaisie. SITUATION Antigone ose braver l'interdit et défier Créon : elle accomplit à deux reprises les rites funéraires pour Polynice. Découverte, elle est condamnée à mort malgré la volonté de son oncle, Créon, roi de Thèbes, de lui sauver la vie. Dans l’extrait que nous devons étudier, Antigone est ramenée au palais par le Garde qui l’a surprise en train de recouvrir le corps de son frère. Elle vient d’apprendre par celui-ci qu’elle sera enterrée vivante pour

sociales (exemple : Roxane, sultane, favorite du Sultan Amurat, dans Bajazet de Racine) et aussi souvent la distribution des rôles lors de la première représentation, constituant l'équivalent du générique d’un film comme pour Le roi se meurt de Ionesco. On trouve aussi les didascalies, plus ou moins importantes selon les époques et les auteurs : de quelques mots dans une pièce classique du XVIIe siècle (La scène est à Séville pour Le Cid de Pierre Corneille) à des indications scéniques détaillées sur le

pour Ionesco) Une seul issue face à l’usure du couple: la fuite vers le rêve, l’irréel “Le Roi se Meurt” Les pièces de Ionesco répondent à des questions fondamentales que l’auteur s’est posé toute sa vie, et “Le Roi se Meurt” révèle l’obsession majeure de Ionesco et de tous les hommes: la Mort -) le Roi représente à lui seul toute l’humanité, et la contient La Mort est vécue très douloureusement Le roi est pris de panique quand il a compris que l’échéance était inévitable, il crie: “je veux

scène n'est qu'une « journée comme les autres » comme veut le croire Hamm ou si des éléments nouveaux et inconnus, inquiétants ou porteurs d'espoir font leur apparition dans la vie des personnages au cours de la pièce. Il semble en effet que Nell meurt et qu'à la fin de la pièce Clov quitte définitivement Hamm. On peut donc avoir l'impression, comme Clov ne cesse de le répéter, que « quelque chose suit son cours ». Mais on peut aussi supposer que Clov devine la fin, puisqu'il répète sans cesse "Fini

est une des tragédies les plus connues de Jean Racine, grand dramaturge classique. A partir de l’âge de quatre ans, Jean Racine reçoit une éducation janséniste par sa grand-mère. Arrivé à l’âge mûr, il travaille comme historiographe au service du roi Louis XIV et ses tragédies rencontrent un grand succès à la Cour. Phèdre est la dernière tragédie écrite par Racine et se situe dans la période du classicisme, plus précisément le théâtre classique, qui respecte la règle d’unité

Hamlet de Shakespeare. Certains procédés réécrivent le fond et d'autres la forme du texte source. Tout d'abord, dans le texte de Jean Cocteau l'élément principal parodié est le spectre du roi. Ici il est appelé « fantôme » et il s'embrouille (l.1), il ne parvient pas à s'exprimer ce qui est peu honorable pour un roi de Danemark. De plus, il apparaît dans un lieu plutôt sale et humiliant que sont les « marécages » (l.5). Il fait une fausse apparition dans le premier acte car il est sur scène, il parle

Jean et celui de Bérenger, en soulignant tout ce qui oppose ces deux hommes. | 5 | Lecture analytique n°1 : le début de la pièce (y compris les didascalies du décor) jusqu'à «... Vous voyez bien. » (Page 15) | Établissement d'un projet de lecture et choix des axes. | Questions de préparation : 1. Quelles sont la place et la fonction des didascalies ? 2. Les deux protagonistes : en quoi s'opposent-ils ? | 6 | Lecture analytique 2 : page 42 à 46, depuis : « Je n’aime pas tellement l’alcool… »

l’anaphore ternaire (« ceux des ambassadeurs, ceux des humains, ceux des autels »), et le triple attribut du sujet (« parricide, assassin, sacrilège ») ainsi, en même temps que se développe la phrase, la profondeur de la phrase se creuse et s’élargit, du roi faisant figure de père à l’humanité entière, et même jusqu’au Dieux « métonymiquement » présents avec les « autels ». L’ampleur de sa culpabilité, c’est aussi l’inflation du pronom personnel de la première personne, sujet de verbe d’action qui l’a fait