Le Référendum Affaire Du Peuple Ou Des Gouvernants

disparition de l’Etat que dépend l’émancipation de l’Homme et de la reconquête de sa liberté, en particulier pour Marx, l’Etat permettrait d’asservir les individus, en leur imposant d’exploiter des modes de production mis en place par les autorités gouvernantes, afin que celles-ci en retirent les bénéfices. En d’autres termes, l’Etat serait un concept permettant l’enrichissement d’une classe dirigeante au détriment de l’ensemble de la population. Ici de manière sous jacente à l’idée d’Etat, il y aurait

démocratie semi-directe en France Oscar WILDE disait : « Démocratie : l’oppression du peuple par le peuple pour le peuple. », dans cette citation, Wilde fait référence à la phrase typique d’Abraham Lincoln (« La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. »). Il évoque le fait que la démocratie sous ses aspects idylliques n’est qu’un prétexte des gouvernants pour manipuler le peuple. La démocratie n’est pas un terme moderne, déjà à l’ère Antique, la démocratie

Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Enfin, selon Nietzsche, « la démocratie est la revanche des esclaves ». Selon Maurice Hauriou, la démocratie se base sut la croyance dans la valeur de l’individu, la croyance dans la vertu du dialogue et dans une organisation rationnelle des pouvoirs. Tandis que pour G. Gurvitch, la démocratie « n’est pas le règne du nombre, c’est le règne du droit ». Etymologiquement, le terme de démocratie vient du grec demos = peuple, et de cratos =

par le Droit. Il y a le moment ou l’Etat se constitue et le moment où l'on renouvelle ses institutions politiques. Pour la France, 1789? De là, il nous faut donc distinguer l’Etat avec la nation et le pays. L’Etat : forme de gouvernement d’un peuple : manière dont un ensemble d’individus dirige juridiquement. Quand il y a Etat, trois éléments sont réunis : la population, un territoire et un gouvernement. La nation est une donnée sociologique : communauté d’individus avec caractéristiques communes

résumée la première approche de la démocratie: elle est un système politique basé sur la souveraineté d’un peuple constitué de personnes libres de leurs choix qui sont sensé être par là autant gouvernés que gouvernants. Cependant, cet idéal ne peut se passer d’une réflexion sur la manière d’associer le peuple à l’exercice du gouvernement. De fait, l’exercice d’une démocratie directe où le peuple participerait immédiatement à l’élaboration des lois et à l’exercice du pouvoir exécutif ne semble plus

désignait un H ou une famille pour l’exercer en son nom. Le pouvoir était légitimé seulement par le mode de désignation de ceux qui l’exerçaient. Le constitutionnalisme apporte une réponse différente : la légitimité ne vient pas de la manière dont les gouvernants ont été désignés, mais du fait qu’ils sont censés exprimer une volonté qui n’est pas la leur. Autrement dit, quelque soit la manière dont ils ont été choisis, chacune de leur décis° est justifiée parce qu’elle n’est pas leur décis°, mais celle du

« La souveraineté est-elle indivisible ? » En droit constitutionnel, la thématique du pouvoir en général a une place capital et récurrente. Le pouvoir et son exercice soulève une multitudes de questions juridiques et sociales. Pourquoi les gouvernants ont le droit de gouverner et de diriger les autres ? Comment peut-on justifier ce droit ? Est-il réellement légitime donc, et si oui, en quoi ? Toutes ces questions nécessitent une réflexion car elles demeurent assez complexes. D'ailleurs, il n'existe

Constitution par laquelle il accepte de limiter ses pouvoirs. - le procédé démocratique. Le peuple se donne lui-même sa propre Constitution soit par le biais d'une assemblée constituante, assemblée ad hoc, soit par un référendum qui est de nos jours le mode le plus répandu car il permet de donner une légitimité totale et parfaite à la Constitution. - le procédé mixte. Accord politique du roi et du peuple représenté par une assemblée. La rédaction du texte permet le changement radical et immédiat

même le peuple, qui a assez de capacité pour se faire rendre compte de la gestion des autres, n'est pas propre à gérer par lui-même. » Montesquieu (Oeuvres Complètes de Montesquieu, Paris, n194) Aujourd'hui la plupart des pays développés reposent sur la démocratie. La démocratie a été mise en place pour la première fois chez les grecs à Athènes au Ve siècles avant J.C. Comme le dit Abraham Lincoln, président des États-Unis, une démocratie peut être considérée comme « un gouvernement du peuple par

le code civil 1804, le préfet, la création du département 1789. Néanmoins, il y a des choses acquises et pas remise en cause : maintenant la France va devoir vivre sous un régime constitutionnelle : distribution de nouveaux organes, relations état-peuple vont être consignés dans un texte. → Il n'y a pas sur cette période de remise en cause profonde des droits des individus. → La source de la souveraineté, en 1789 on proclamait le principe de la souveraineté nationale et non plus royale , et ce