Le Silence Ne Dit Il Rien

LE SILENCE A-T-IL UN SENS ? Le mot « silence » possède de nombreuses significations. Le premier est de ne pas parler, donc de se taire. Le silence est ainsi l’absence de parole, le fait de ne pas s’exprimer. Il s’agit de savoir si le silence a un sens ou non. S’il possède des significations, des explications cachées. Le silence comme absence de parole veut-il dire quelque chose ? Ces questionnements nous rapprochent donc de la notion de langage et de la communication. Le silence fait-il partie

Et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Cette femme avait une sœur, nommée Marie, qui s'assit aux pieds du Seigneur et qui écouta ses enseignements. Marthe allait de tous côtés, occupée à divers travaux. Alors elle s'approcha de Jésus et dit : — Seigneur! Ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc qu'elle vienne m'aider. Et le Seigneur lui répondit : — Marthe ! Marthe ! Tu te mets en peine et tu t'embarrasses de plusieurs choses. Marie, quant à elle, a

Et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Cette femme avait une sœur, nommée Marie, qui s'assit aux pieds du Seigneur et qui écouta ses enseignements. Marthe allait de tous côtés, occupée à divers travaux. Alors elle s'approcha de Jésus et dit : — Seigneur! Ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc qu'elle vienne m'aider. Et le Seigneur lui répondit : — Marthe ! Marthe ! Tu te mets en peine et tu t'embarrasses de plusieurs choses. Marie, quant à elle, a

suite : « Vous ne me dites rien ? »v707. La scène est d'emblée faussé : les retrouvailles vont devenir une rupture. Le rendez-vous amoureux est théâtral : Britannicus est lyrique : v717/718 : « amour/toujours ». Il s 'exprime avec exaltation, et son discours est marqué par la ponctuation : 24 points d'interrogation. La 1ere tirade de Britannicus est marquée par le silence de Junie : « vous ne me dites rien »v707 : cette réplique est perçue comme une didascalie. Le silence de Junie physiquement et

sur le silence de Dieu. En effet le paragraphe commence avec « ce grand silence de Dieu » et il se termine par « il se tait ». Ce phénomène est marquant puisque dans le texte on parlait de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Il y a donc ici une véritable volonté de démarquer le premier paragraphe du texte. - Dès la première phrase, il y une marque d'opposition avec le texte. On parlait alors de la « parole qui sort de la bouche de Dieu » Ici il y a mise en avant de son silence. Cette

tard ! Lily montait...montait…s’éloignait. « Oh qu’il fait froid ! » Elle frôla le soleil. « Hou, qu’il fait chaud » Quand tout à coup elle aperçoit l'Ourse dans le ciel, la grosse, la Grande Ourse ouvrant sa mâchoire à belles dents. « J’ai peur, dit Lily, tu vas m’avaler ? » Quand soudain Bing elle rebondit sur le museau de l’étoile. « Ouf » Puis une autre Ourse dans le ciel, menue celle-ci, la Petite Ourse lui offrant un joli sourire, si gentille. « Comme je voudrais l’embrasser ! » songea Lily

deux sentiments qui ne vont pas ensemble. LE MONSIEUR : Vous avez pour les femmes le même mépris qu’a le chasseur pour le lapin ou le faisan, quand il le fourre dans sa carnassière… LUI : (Ironiquement)  Vous n’aimez pas les bêtes !... Vous n’aimez rien quoi ! Et je ne sais pas si vous seriez capable de comprendre en quoi consiste la tactique du boa ! LE MONSIEUR : Du boa ? Dites toujours… LUI : (Ce paragraphe est donné comme un conférencier jouissant de sa conférence, Vient se rasseoir) : Eh bien

dans la deuxième pièce du quatuor intitulée Incendies, nous tenterons de montrer comment le trauma est devenu un récit simple et fami- lier tout en transformant l’indicible en un conte contemporain, faisant ainsi de leur auteur un porte-parole du silence. Se référant au concept de rhizome annoncé par Deleuze et Guattari, l’on tentera de prouver que la mémoire mouawadienne dans Incendies se ramifie en de multiples directions et croît en accord avec les agence- ments qui se créent en fonction d’une

mais nous n'en avons aucune certitude car son nom n'est jamais mentionné. Le chapitre 1 est une description de Pauline Harlai, une vieille femme de 82 ans. Dans le chapitre 2, le narrateur explique brièvement qu'il a noté ce que Pauline Harlai lui a dit, pour ne pas oublier l'histoire. Au chapitre 3, le narrateur raconte l'histoire. On peut donc supposer que le récit est en fait l'ensemble des notes qu'il a lui-même prises. Le récit est entrecoupé de passages au passé simple ; on dirait qu'il a même

qu'en dis-tu? » (Jn 8,5). Le galiléen en a vu d'autres... Aussi « se mit-il à tracer du doigt des traits dans le sol » (Jn 8,6). Le silence plane. Tout le monde est suspendu à ses lèvres. Que va-t-il répondre à une telle question? Le silence s'éternise. Alors « ils continuent à lui poser des questions » (Jn 8,7). Et soudain voilà que « Jésus se redresse et leur dit : 'Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui lance la première pierre'. Et il se remet à tracer des traits sur le sol » (Jn 8,7-8)