Le Sonnet D Oronte

de l’exposé Introduction I. La misanthropie d’Alceste a) Présentation de la société b) Alceste, opposant aux valeurs sociales c) La misanthropie, arme de changement social II. Alceste et l’échec du changement social a) Echec avec Oronte b) Echec avec Célimène III. Critique du groupe Conclusion Annexe Introduction Le programme de littérature de seconde nous fait apprécier trois grandes œuvres littérature parmi lesquelles Le Misanthrope, œuvre théâtrale écrite par le dramaturge

tout autre écrit ». Cette idée de Valéry, poète du XXème siècle paraît injustifiée. En effet, si l’auteur romanesque ne se heurte qu’aux contraintes de la graphie (alinéas, paragraphes), le poète aime à se plonger dans les formes fixes, telles que le sonnet ou le rondeau. Nous pouvons alors nous interroger sur cette étude de la sémantique particulière et multiple propre au poème, car ces structures figées semblent plutôt restreindre le champ d’action de l’écrivain. Les contraintes formelles sont-elles

ALCESTE Il est vrai: ma raison me le dit chaque jour; Mais la raison n’est pas ce qui règle l’amour. PHILINTE Je crains fort pour vos feux[232]; et l’espoir où vous êtes Pourrait... ACTE I, SCÈNE 2 ORONTE, amant de Célimène; ALCESTE, amant de Célimène; PHILINTE, ami d’Alceste. ORONTE J’ai su là-bas[233] que, pour quelques emplettes, Eliante est sortie, et Célimène aussi; Mais comme l’on m’a dit que vous étiez ici, J’ai monté pour vous dire, et d’un cœur véritable[234], Que j’ai conçu

sont donc de caractères opposés mais qui portent tous les deux à la même chose : la solitude. Une dernière différence concerne leur franchise : Alceste est très direct et franc avec les autres même si cela peut lui procurer des ennuis. ( cf. à Oronte « ce sonnet ne vaut rien » ou à Philinte « Moi, votre ami ? Rayez cela de vos papiers. » (Alceste,1, I, v8) ;. Par contre Dom Juan cherche toujours à dire ce qui lui est le plus utile, ce qui ne lui donnera aucun ennui, en mentant donc. Par exemple dans

dont Philinte fait preuve à la scène 2 de l’acte I, à propos du sonnet qu’Oronte a composé : « Je suis déjà charmé de ce petit morceau. » (v. 319), « La chute en est jolie, amoureuse, admirable. » (v. 333) et : « Je n’ai jamais ouï de vers si bien tournés. » (v. 336). Philinte exagère dans des flatteries excessives qui ne correspondent pas à un juste milieu. Il fait preuve d’hypocrisie face à Oronte. Il n’ose pas dire que son sonnet était médiocre, contrairement à Alceste qui ne jure que par la sincérité

prestige. De plus, le roi a besoin de vrais bourgeois qui travaillent. L’art de plaire Molière le met en cause et posent la question de la vie en société, heureuse et harmonieuse. L’art de plaire provoque des relations inauthentiques et hypocrites (Oronte est la caricature de la politesse mondaine). Pour plaire à Célimène, les marquis flattent son talent à la médisance, pour leur plaire, Célimène médit… La vie sociale devient une comédie généralisée où s’exacerbent l’égoïsme et l’amour-propre. Alceste

ce qui importe = virtuosité technique à partir de thèmes pré-déterminés, imposés) ex thème de la belle matineuse ( poème du même nom chez Voiture ) - thème de la belle endormie ( ex chez Malleville – thème repris dans le Misanthrope de Molière cf Oronte = il s'agit de véritables jeux de salons ) 2 ) dimension formelle de la poésie – pour certains poésie est plus dans « la forme des idées » que dans les idées elles-même Valéry « Commentaires de Charmes » mise en valeur dans la poésie de la

prestige. De plus, le roi a besoin de vrais bourgeois qui travaillent. L’art de plaire Molière le met en cause et posent la question de la vie en société, heureuse et harmonieuse. L’art de plaire provoque des relations inauthentiques et hypocrites (Oronte est la caricature de la politesse mondaine). Pour plaire à Célimène, les marquis flattent son talent à la médisance, pour leur plaire, Célimène médit… La vie sociale devient une comédie généralisée où s’exacerbent l’égoïsme et l’amour-propre. Alceste

présentée dès la scène première comme ayant « l’humeur coquette » (v.219). Elle aussi cherche à plaire physiquement, être aimée, et de tous : elle montre des égards à chacun et ainsi accorde son amour à « tout le genre humain » (v. 1701) comme le dira Oronte lors de la découverte de la tromperie, la métonymie hyperbolique qu’il emploie indique sa vexation face à l’hypocrisie dont il a été victime. Les mensonges la conduiront à se faire accabler de tous dans la scène dernière : « voilà le trait du monde

petits marquis se moquent de ces mondains. Scène 4, acte IV : les petits marquis apprennent qu’eux aussi sont l’objet de portraits désagréables. Les moqueurs sont moqués. Il y a des types de comiques : le comique de répétition (Oronte vient présenter son sonnet à Alceste, acte I, scène 2 et Alceste ne peut prendre la parole, « Monsieur »). 1.2 Le rire suscité repose sur un mécanisme à double détente. Alceste est d’une certaine manière un satiriste : il se moque des autres. Dans