Le Sonnet D Oronte

naturellement cette amitié. Oronte comprend mais lui propose tout de même d'écouter son poème et d'en juger la qualité. Alceste le préviens de la franchise de ses propos qui peuvent parfois blesser. Oronte - avec appréhension - lit son sonnet. Tandis que Philinte flatte Oronte sur la beauté de son sonnet, Alceste, à demi-mots, le critique et s'indigne du comportement de Philinte. Mais face à la franchise inattendue d'Alceste, Oronte se vexe : il croit en la beauté de son sonnet. S'en suit une dispute

sincère. Alceste rudoie son ami Philinte, coupable de démonstrations amicales envers un indifférent; il s'abstient de toute sollicitation dans un important procès où il est engagé; il se fait une affaire avec le bel esprit. Oronte, pour avoir déclaré trop franchement son sonnet détestable. Ce misanthrope aime une coquette, Célimène. Il n'ignore pourtant pas ses défauts. Il blâme sa coquetterie et aussi sa médisance lorsqu'il l'entend ridiculiser le prochain avec Acaste et Clitandre, deux de ses prétendants

amant de Célimène, qui a écrit un sonnet pour cette dernière, et veut le lire à Alceste et Philinte afin qu’ils lui donnent leur avis. Cela met à l’épreuve Alceste, en effet il est placé dans la situation de Philinte juste avant le début de la comédie, situation à laquelle il faisait allusion dans les vers 17 à 28 pour reprocher à son ami son hypocrisie. 2) Etudier le comportement d’Alceste dans ce passage. Ce passage présente la gêne d’Alceste quand au sonnet d’Oronte. Son embarra apparaît

l’époque. Sa sincérité, tout d’abord, qu’il ne réserve pas à un cercle restreint mais qu’il utilise avec tout un chacun au risque de porter atteinte à l’honneur de ses interlocuteurs : dans l’acte I, scène 2, il dira sans ménagements à Oronte ce qu’il pense de son sonnet. Son retrait du monde, ensuite, à la fin de la pièce est lui aussi fondamentalement contraire à la pensée de l’honnête homme vu comme un courtisan servant son prince. Faret déclare déjà en 1630 : Un Gentil-homme qui seroit doué de tous

pièce de théâtre, comédie → Oeuvre: Satirique → Auteur: Molière,17ème siècle. → Époque: l'Âge classique → Structure : 5 actes → Forme : dialogue en vers → Personnage principaux : Alceste et Célimène Philinte, Éliante, Arsinoé, Oronte, Acaste, Clitande. Outil de lecture → Sonnet: Poème de deux quatrains + deux tercets → Tirade: Longue suite de parole ininterrompues → Satirique : genre littéraire utilisant l’arme du rire pour dénoncer → L’intrigue : le nœd de la pièce → Hyperbole : Exagération (ou diminution)

les usages mondains, mais Alceste, loin de se montrer indulgent, s'emporte contre l'hypocrisie de l'humanité en général. Oronte, un faiseur de sonnet, arrive alors, adresse à Alceste des protestations d'amitié et insiste pour lui lire quelques vers de sa main. Alors que Philinte se répand en éloges, Alceste finit par reconnaître que le sonnet est bon« à mettre au cabinet ». Oronte réagit, le ton monte et la querelle éclate. Alceste fait grief à Célimène de la complaisance qu'elle témoigne à ses soupirants

Sincère jusqu'au bout, Alceste avoue à son ami qu'il vient justement trouver Célimène pour avoir avec elle une discussion décisive. Surgit alors Oronte, un gentilhomme vaniteux venu consulter Alceste sur un sonnet dont il est l'auteur. Alceste se retient autant qu'il peut, mais après quelques tergiversations, il s'exprime avec une franchise brutale : ce sonnet ne vaut rien. Les deux hommes se fâchent. Acte 2 : Alceste a un entretien houleux avec Célimène. Il lui reproche d'avoir de trop nombreux

------------------------------------------------- ● Marquis Oronte (= gentilhomme vaniteux) fait son apparition et demande à Alceste d’être son ami > le flatte longuement, lui présente de nombreux compliments inattendus ------------------------------------------------- ● Réussit à lui faire entendre un sonnet de sa plume pour avoir son avis (qu’il pense élogieux) > Alceste se retient, embarrassé, puis s'exprime avec une franchise brutale : le sonnet ne vaut rien. Les deux hommes se fâchent. -------------------------------------------------

femme aimant séduire et plaire. Elle trompe Alceste. Philinte : Ami d’Alceste/ Lui et Alceste sont souvent en déssacord concernant la façon de se comporter dans la société. Il reproche à Alceste son manque de politesse et sa misanthropie. • Oronte, amant de Célimène • Éliante, cousine de Célimène • Arsinoé, amie de Célimène • Acaste, Clitandre, marquis Acte 1 Dans le salon de Célimène, Alceste, le misanthrope, reproche à son ami Philinte son amabilité artificielle qu'il

médisante, Célimène. Scène 2 (A LIRE) Un jeune marquis, Oronte, s'adressant à Alceste, multiplie les compliments excessifs, et parvient à lui faire entendre un sonnet dont il est l'auteur, pour lui demander son avis. Alceste s'efforce d'éviter l'épreuve, mais il est obligé d'écouter le sonnet. Philinte multiplie les éloges. Alceste, forcé de donner son avis, développe une critique précise qui blesse gravement Oronte. Ils se querellent. Oronte sort, se considérant comme offensé. Scène 3 Selon Philinte