Le Souffle au cœur

Petite anthologie de poésie lyrique REGRET, ENNUI, TRISTESSE « Vu le soin ménager dont travaillé je suis », Du Bellay « Splenn », Laforgue « Il pleure dans mon cœur », Verlaine LE TEMPS QUI PASSE « A une passante », Baudelaire « Sonnet à Marie », Ronsard L’AMOUR « La Courbe de tes yeux », Eluard « Chant d’amour », Lamartine « Green », Verlaine I. Regrets, ennui, tristesse « Vu le soin ménager dont travaillé je suis » Vu le soin ménager1 dont travaillé2 je suis, Vu l'importun

la plus profonde / ne guérira pas ses jointures) » (p. 48). L'image de la barque rappelle immédiatement la célèbre et ténébreuse barque de Charon. Ci-contre: peinture représentant la barque de Charon. Ainsi, c'est le mythe qui se retrouve au cœur des souvenirs de l'origine et le poète nous fait nous remémorer le temps – révolu – où la poésie était chantée ; le seul passé simple de l'ouvrage l'évoque : « Parler ainsi, ce qui eut nom chanter jadis / et que l'on ose à peine maintenant » (p. 45)

mouvement romantique . IL FAIT FROIDL'hiver blanchit le dur cheminTes jours aux méchants sont en proie.La bise mord ta douce main ;La haine souffle sur ta joie.La neige emplit le noir sillon.La lumière est diminuée... Ferme ta porte à l'aquilon !Ferme ta vitre à la nuée !Et puis laisse ton coeur ouvert !Le coeur, c'est la sainte fenêtre.Le soleil de brume est couvert ;Mais Dieu va rayonner peut-être !Doute du bonheur, fruit mortel ;Doute de l'homme plein d'envie ;Doute du prêtre

toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n´est pas un gouffre moins amer.   Tu te plais à plonger au sein de ton image; Tu l´embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.   Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets: Homme, nul n´a sondé le fond de tes abîmes, O mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous

frappé que d’autres ? Musique, paroles / discours / récitant, silence, bruits… (Dans la bande-son, on peut entendre :de la musique, des paroles / un discours / un récitant, du silence, des bruits de la nature, des bruits industriels , souffle, grondement, un cœur qui bat au début) Entend-on tous ces éléments ensemble tout le temps ? (Non : musique et discours / musique et bruits / musique et bruits et discours / discours sans musique…) 2 La musique du film. Objectif : repérer les différents

êtres, au coeur de la foule, au coeur des villes, au coeur du monde. Et cela se termine par un admirable gros plan où l'homme se demande ce qu'il est, quel est son véritable visage. Cela est beau parce que nous nous rendons compte, nous, de son visage, de sa réalité, de sa vérité, par-delà lui-même, malgré lui. Il est livré sans défense à une caméra gloutonne dont il ignore le pouvoir. Cela est beau parce que nous nous trouvons, grâce au cinéma - et grâce au cinéma seulement - au coeur de l'homme

raison, du moins est-ce le diagnostic rendu à son sujet. Usé, interné « au coeur d’une humanité déchue, des être brisés, déformé, repoussants de saleté, mais étrangement libre », il mourra quelques années plus tard. Mais auparavant, il aura fait connaître son histoire. L’importance du Trois pour Francois Cheng. 叙述者也是“三”？larmes du lecteur ravalées P141 Tianyi revoit les nuages du fond de sa detresse Souvenir et fiction Au coeur de ce sol natal, un être depuis toujours, je le sais, m’attendait. Le

hommes Une vieille légende raconte qu'au temps où les hommes portaient encore la vertu dans leur coeur, humain et magie se confondaient, créant ainsi un monde fantastique. Sorcières, dragons, hommes, fantômes, lutins, sirènes et autres créatures, vivaient en paix. Mais l'Univers n'avait pas créé ce monde pour être bon uniquement, faute de quoi, l'Harmonie maîtresse du monde se briserait. Alors le coeur des hommes, les plus faibles de créatures, fut rempli de sentiments jusqu'alors inexistants. Haine

Poème1 Elle est ma raison de vivre, elle est les battements de mon coeur, Je deviens ivre en voyant sa beauté, sa fraîcheur, Cela se traduit par un désir éternel, Je me sens alors battre des ailes, Je ne puis me passer d'elle, je la veux dans mes bras pour toujours, Elle embellie mes rêves la nuit et les matérialise le jour, Son image monopolise mon esprit, Le flottement de ses cheveux m'emmène au-delà des océans, Ses yeux m'envoûtent et m'emportent dans le tourbillon de la folie,

blancheur de son front livide Semblait blanche sur ses draps blancs. Il entrouvrit son grand oeil pâle, Et puis il parla d’une voix Lointaine et vague comme un râle, Ou comme un souffle au fond des bois. Est-ce un souvenir, est-ce un rêve ? Aux clairs matins de grand soleil L’arbre fermentait sous la sève, Mon cœur battait d’un sang vermeil. Est-ce un souvenir, est-ce un rêve ? Comme la vie est douce et brève ! Je me souviens, je me souviens Des jours passés, des jours anciens ! J’étais