Le Squelette Verlaine

en la comparant à quelque chose de répugnant, comme une charogne. Il montre grâce à cela tout le contraire de ce que la femme est actuellement mais aussi comment elle finira : « une charogne infâme », « squelette », « cette ordure », « moisir parmi les ossements ». Les poèmes de Paul Verlaine tel que Green et La lune blanche compare la femme aimée à des choses uniques : « firmament », « astre irise ». Ce sont des choses uniques et belles qui sont mis en valeur la nuit.

visiteurs se pressent pour la découvrir. La Tour suscite des réactions passionnées, ses contemporains se divisent en deux camps les « pour et les contres ». Des artistes signent même une protestation Gounod, Maupassant, Dumas fils, Coppée , Verlaine fustigeront « ce squelette de beffroi », « le mat de fer aux durs agrès », « ce lampadaire tragique « . D’autres comme les peintres Seurat ou Rousseau prirent sa défense. Après le triomphe populaire de l’exposition universelle, la fréquentation est en chute libre

caractéristiques humaines. « Venise pour le bal s’habille » Musset • L’ allégorie : proche de la personnification, elle consiste à représenter, à parler de valeurs abstraites à l’aide d’images concrètes. La mort représentée sous les traits d’un squelette armé d’une faux ; la femme brandissant le drapeau dans le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple. • La comparaison : elle rapproche deux éléments auxquels on trouve au moins un point commun. Elle est constituée d’un comparé, d’un

plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir. Verlaine (« Sonnet boiteux » , recueil : Jadis et Naguère) 1881. Ah ! vraiment c'est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal,Il n'est pas permis d'être à ce point infortuné.Ah ! vraiment c'est trop la mort du naïf animalQui voit tout son sang couler

affronter les critiques concernant cette tour. Les critiques étaient pour certaines très négative comme : « ce lampadaire véritablement tragique ». (Léon Bloy), « ce squelette de beffroi ». (Paul Verlaine) , « ce mât de fer aux durs agrès, inachevé, confus, difforme ». (François Coppée), « cette haute et maigre pyramide d'échelles de fer, squelette disgracieux et géant, dont la base semble faite pour porter un formidable monument de Cyclopes, et qui avorte en un ridicule et mince profil de cheminée d'usine

rééditée en 1861 (rééditée car première édition a subit beaucoup de censure), Les Fleurs du Mal est l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne et est aussi l’œuvre majeur de Baudelaire. Cette œuvre exerça une grande influence sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Arthur Rimbaud. Charles Baudelaire : Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867. Nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée

il importait surtout que vous utilisiez la forme (la versification, les images, etc.) pour expliquer le fond. Introduction Jules Laforgue fait partie de ces poètes de la deuxième moitié du XIXe siècle au destin tragique, comme Baudelaire, Verlaine ou Rimbaud. Inadapté à la société, malade, mal reconnu en tant que poète, il meurt à l'âge 27 ans en laissant une œuvre inachevée mais prometteuse. Dans ce sonnet, extrait du Sanglot de la terre, publié alors qu'il n'a que vingt ans, le poète raconte

des sistres ? Sites brutaux ! Oh ! votre haleine, Sueur humaine, Cris des métaux ! Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Pleure, on veut croire. Romance sans paroles, « Paysages Belges », Paul Verlaine, 1873. SEQUENCE 2 : lecture analytique 4. Une charogne Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux :   Au détour d'un sentier une charogne infâme  Sur un lit semé de cailloux,             Les jambes en

les yeux cerclés de baguesVertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,Le sinciput plaqué de hargnosités vaguesComme les floraisons lépreuses des vieux murs ; Ils ont greffé dans des amours épileptiquesLeur fantasque ossature aux grands squelettes noirsDe leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiquesS’entrelacent pour les matins et pour les soirs ! Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,Sentant les soleils vifs percaliser leur peau,Ou, les yeux à la vitre où se

d’analogie ALLÉGORIE (une): Représentation d’une idée abstraite par une image concrète. Cette idée doit être largement reconnue. Ex. : Je vis cette faucheuse [la mort]. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant Noir squelette laissant passer le crépuscule. (Hugo) ANALOGIE (une): Mise en lien de l’identité de rapport unissant deux à deux les termes de deux couples de mots. A est à B ce que C est à D. Ex.: Un repas sans vin est comme une journée sans soleil. COMPARAISON