Le Sublime Antoine Compagnon

Comte qui avait permis de réagir contre les excès du sentimentalisme romantique. C’est dans ces conditions que l’histoire personnelle de Flaubert va rejoindre les tendances d’une certaine élite de son temps. Il venait d’écrire La Tentation de Saint Antoine, somptueuse évocation de toutes les hérésies, et avait soumis son ouvrage à l’appréciation de ses amis Du Camp et Bouilhet. Les deux critiques conseillèrent alors à Flaubert de renoncer au lyrisme et de purger son esprit trop imaginatif en se consacrant

jeune – c’est au XIXème siècle que l’on voit son avènement se produire-, le terme de « moderne », lui, date davantage. Dans un premier temps, il convient donc de mesurer l’écart creusé entre ces deux mots par un simple suffixe. Le moderne – souligne Compagnon[1] – s’utilise dès le Ve siècle par opposition à l’antique, sans pour autant faire état de ce qui est nouveau. Dans une conception chrétienne du temps – cyclique ou typologique, suivant l’époque - la nouveauté ne peut être vue comme une progression :

Quand je songe à la liste effrayante de mes péchés, je ne puis croire que je fus bien cette créature dont l'esprit était rempli de visions sublimes et transcendantes de la beauté et de la majesté de la bonté. Mais ainsi va la vie, l'ange déchu devient un démon malfaisant. Pourtant, cet ennemi de Dieu et des hommes, lui-même, avait des amis et des compagnons dans sa désolation ; hélas, je suis seul. Vous[2], qui appelez Frankenstein[3] votre ami, paraissez avoir connaissance de mes crimes et

religion Les thèmes métaphysiques Résumé de l’œuvre : Wanda Winnipeg : Milieu d’origine défavorisé, symbole de la réussite (richesse, célébrité…), en vacances sur la Côte d’Azur C’est un beau jour de pluie : Hélène (pessimiste) rencontre Antoine (optimiste) L’intruse : Odile relève des faits surprenants dans son appartement (apparition…), son mari psychologiquement perturbé. Le faux : Aimée est la maitresse de son employeur, y est fortement attaché. Cependant lorsque il part a la retraite

une nécessité ; le F.M sait l’accepter et le faire contribuer à son amélioration. En travaillant, il peut acquérir les moyens de vivre dignement, perfectionner ses aptitudes et apprendre à se discipliner » Cette assertion tirée de l’initiation du compagnon lorsque le récipiendaire, au 5ème voyage, découvre le cartouche «  glorification du travail » appelle quelques interrogations :  * Quel rôle tient le travail dans la société au cours des âges ? * Quels sens et significations peut-on donner

forme de feuilleton jusqu’au 15 décembre suivant. En février 1857, le gérant de la revue, Léon Laurent-Pichat, l’imprimeur et Gustave Flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Défendu par l’avocat Antoine Jules Sénard [1], malgré le réquisitoire du procureur Ernest Pinard, Gustave Flaubert sera finalement acquitté[2] [3]. Le roman connaîtra un important succès en librairie. Honoré de Balzac avait déjà abordé le même sujet dans la Femme de trente ans

davantage vous sauriez que j’ai la vie ordinaire en exécration. Je m’en suis toujours personnellement écarté autant que j’ai pu », confie-t-il dans sa correspondance. À la différence d’Emma cependant, il ne fuira pas dans un rêve éveillé mais cherchera à sublimer la réalité par le travail artistique. Au sein de cette histoire ordinaire, nous trouvons une fatalité toute romantique, cet échec qui clôt inéluctablement toute tentative d’évasion. Même nous pourrions dire que la semence de destruction est autant

alors (fin 1643 ou début 1644). Entre 1645 et 1647, Jean de La Fontaine est à Paris où il étudie le droit avec Maucroix et Antoine Furetière. A ce moment, il fréquente une société d'amis jeunes et lettrés avec Tallemant des Réaux (le futur auteur des Historiettes), Paul Pellisson (qui sera secrétaire et ami de Fouquet, puis Académicien...), Patru (avocat et lexicologue), Antoine Rambouillet de La Sablière (qui épousera Marguerite Hessein, la future protectrice de La Fontaine). Cette libre académie

francophone», les souscripteurs respectifs (Pierre Halen, Sylvie Dambre, Charles Bonn, Xavier Garnier) éliminaient dudit système les écrivains convertis (comme Makine et Bianciotti) ou 2 En conformité avec la position de Lise Gauvin (2003 : 112). Antoine Compagnon (1998), par exemple, a défini les études francophones comme étant celles qui se penchaient sur les littératures des anciennes colonies. 4 C’est le cas de l’étude de Christiane Albert (2005), où la littérature francophone est circonscrite aux

d'une grande partie de son oeuvre. __________   Quelques correspondances biographiques entre le récit de Sylvieet la vie de Nerval: 1815, Gérard quitte la maison d'Antoine Boucher à Mortefontaine pour aller vivre avec son père à Paris. 1820, Antoine Boucher meurt, la maison de Mortefontaine est vendue, mais louée un temps par sa fille et son gendre. Elle sera rachetée par la baronne de Feuchères et intégrée au parc de Mortefontaine en 1835. Nerval a donc pu y revenir en "pèlerinage" jusqu'à cette