Le Tartuffe L Hypocrisie Religieuse

comiques au théâtre Les procédés comiques sont variés : comique de mots ou de gestes relevant de la farce (Molière, Les Fourberies de Scapin), comique de situation, comique de caractère dans la satire sociale ou la peinture des grands défauts humains (Tartuffe, Les Femmes savantes, L’Avare). Formes du comique Comique de langage, comique de gestes, comique de situation, comiques de mots, comique de caractères et comique de moeurs. Qu’est-ce qui fait qu’une scène bascule du tragique au comique,

réglementer la composition des œuvres. Il ne faut cependant pas assimiler trop vite autorité politique et autorité culturelle. D'un point de vue idéologique, la grande question du xviie siècle est la question religieuse. Les écrivains classiques sont donc nécessairement pétris de culture religieuse. Certaines œuvres, comme Les Provinciales de Pascal ou l'œuvre de Bossuetrelèvent même entièrement de la religion. Beaucoup seront influencés par le jansénisme. Ce sont les œuvres des doctes qui définissent

LE TARTUFFE ou L'IMPOSTEUR, COMÉDIELE TARTUFFE ou L'IMPOSTEUR COMÉDIE MOLIÈRE 1669 - 1 -Publié par Ernest et Paul Fièvre, Novembre 2016 - 2 -LE TARTUFFE ou L'IMPOSTEUR COMÉDIE par J.B.P DE MOLIÈRE Chez Jean RIBOU, au Palais, vis à vis de la Porte de l'Église de la Sainte Chapelle. M. DC. LXIX. AVEC PRIVILÈGE DU ROI - 3 -Préface Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée, et les gens, qu'elle joue, ont bien fait voir qu'ils étaient plus puissants que tous ceux

1 Tartuffe ou l'Imposteur Molière Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2 Préface Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée, et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants en France que tous ceux que j’ai joués jusques ici. Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins, ont souffert doucement qu’on les ait représentés, et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des peintures

 de toutes les classes sociales :  • des  femmes du peuple  sont toujours  concernées  (Charlotte  et  Mathurine  chez  Molière, Zerlina chez Mozart)  • des fiancées (Zerlina chez Mozart, la fiancée de l’entracte I/II chez Molière, Dona  Anna chez Mozart)  •  une  religieuse  (chez  Lenau,  il  introduit  la  luxure  dans  un  monastère  par  l’intermédiaire d’une dizaine de filles déguisées en hommes)  • par son charme et la fascination qu’il exerce,  • par le mariage (il est polygame) ou la promesse,  • Il est accompagné d’un personnage

donc. 3) Il parait indécis. Il ne veut pas le tuer car, non pas que son oncle prie et qu’il serait lâche de le tuer par derrière, mais parce qu’il ne veut pas que Claudius puisse se sauver au paradis. Il veut le faire souffrir. 4) Métaphore religieuse, côté hyperbole. Ca montre bien que les baroques ont une écriture pleine de fioritures etc… 2.6 Hamlet, Acte V, Scène 2 Ce dénouement est particulièrement baroque. * Tous les protagonistes meurent sur scène de manière violente à Cela ne

est une liberté de l’esprit qui rejette les idées reçues aussi bien dans le domaine politique que religieux. Le terme «  Libertin  » apparaît au XVIème, pour qualifier péjorativement, celui qui est indocile aux croyances religieuses, celui, qui, comme le souligne le Dictionnaire de l’Académie , «  Aime trop sa liberté et l’indépendance, qui se dispense aisément de ses devoirs  ». D’une part, les libertins sont les héritiers des

code de la nature et ont donc perdu la simplicité et la cohérence de l’organisation naturelle de la société, et 2 – sont en contradiction les uns avec les autres, la morale exigeant que nous fassions ce que la loi civile condamne ou que la loi religieuse réprouve, et qui de toute façon n’est pas naturel. Voilà le vrai problème : pourquoi nos sociétés sont-elles construites sur des codes qui ne sont pas naturels et qui, surtout, se contredisent au point de rendre toutes nos conduites, toutes nos

au code de la nature et ont donc perdu la simplicité et la cohérence de l’organisation naturelle de la société, et 2 – sont en contradiction les uns avec les autres, la morale exigeant que nous fassions ce que la loi civile condamne ou que la loi religieuse réprouve, et qui de toute façon n’est pas naturel. Voilà le vrai problème : pourquoi nos sociétés sont-elles construites sur des codes qui ne sont pas naturels et qui, surtout, se contredisent au point de rendre toutes nos conduites, toutes nos

réglementer la composition des œuvres. Il ne faut cependant pas assimiler trop vite autorité politique et autorité culturelle. D'un point de vue idéologique, la grande question du XVIIe siècle est la question religieuse. Les écrivains classiques sont donc nécessairement pétris de culture religieuse. Certaines œuvres, comme Les Provinciales de Pascal ou l'œuvre de Bossuet relèvent même entièrement de la religion. Beaucoup seront influencés par le jansénisme. Ce sont les œuvres des doctes qui définissent