Le Temps Merleau Ponty

vitesse en rapport avec le temps de la chute. En affirmant que l'art est « moins nécessaire que la science » on oublie le fait que même si maintenant l'art n'a pas une nécessité réelle, qu'il y en avait pourtant une avant. Pour que cette hypothèse soit véridique, il faudrait prouver ce qui s’est produit ? Peut-être dut au progrès de la science ? Il sera alors impératif de différencier dans un premier temps si l'art est aussi nécessaire que la science et dans un second temps si l'art est moins nécessaire

sans être en même temps conscient de l'existence d'autrui. La conscience est d'abord dirigée vers le monde avant d'être consciente de soi. En outre, le monde dans lequel nous vivons est essentiellement humain. Pour être conscient de mon existence et de mes expériences, je dois d'abord être conscient qu'autrui perçoit les mêmes choses que moi. On peut aussi connaître autrui par le dialogue, le langage permet le contact avec l'autre avec plus de perspectives selon Merleau-Ponty. Chaque protagoniste

propre aux êtres humains. La conscience est le propre de l’homme L’étymologie du mot, littéralement « savoir (scientia) avec (cum) » suggère l’idée d’un accompagnement. Par la conscience, une représentation du monde m’accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence. De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place

représente 80% des informations de notre perception (en tant que voyant) mais on possède 4 autres sens que nous, voyants sousexploitons. La vue est un sens que nous surexploitons. Elle permet d’acquérir un nombre très élevé d’informations en un temps très court. Mais en ne s’attachant qu’à une strate perceptive ne passons nous pas à côté d’une vision plus riche et plus profonde de l'espace que pourrait nos offrir l’écoute attentive de tous nos sens ? De par l’histoire même de son existence, l’homme

1) La nature de l’homme est de ne pas en avoir Confrontation de textes Kant – Critique de la raison pure Rousseau – Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité entre les hommes Merleau-Ponty – Phénoménologie de la perception Leiris – Cinq études d’ethnologie Pour Merleau-Ponty le comportement humain ne provient pas entièrement ni de la nature ni de la culture humaine dans laquelle il vit. Chaque action de l’homme comprend une partie de naturel et une partie de fabriqué c’est-à-dire

» (Le corps vivant, conférence de 1995, in Auto-donation, Beauchesne, Paris, 2004, p.117). 6 Centre Pompidou / Dossiers pédagogiques / Art et philosophie : LA PERCEPTION, UN CHOIX DE TEXTES PHILOSOPHIQUES Dans le même esprit, Maurice Merleau-Ponty (1908-1961), représentant le plus éminent, en France, de la phénoménologie, est conduit à opposer à l’entreprise stérilisante de la science, une autre attitude, plus proche de ce qu’il appelle « notre présence inaliénable au monde ». La science

sans être en même temps conscient de l'existence d'autrui. La conscience est d'abord dirigée vers le monde avant d'être consciente de soi. En outre, le monde dans lequel nous vivons est essentiellement humain. Pour être conscient de mon existence et de mes expériences, je dois d'abord être conscient qu'autrui perçoit les mêmes choses que moi. On peut aussi connaître autrui par le dialogue, le langage permet le contact avec l'autre avec plus de perspectives selon Merleau-Ponty. Chaque protagoniste

même : c'est la conscience psychologique. Elle se distingue de la conscience morale. Qu'est ce que la conscience morale ? Pourquoi la distingue t-on de la conscience psychologique ? Le verbe être sert à lier l'attribut, la complément de lieu, de temps, de maniere etc au sujet. Ici la question " est - elle " sert donc à savoir s'il y a un lien entre la conscience et la source d'illusion. La conscience a t elle un lien avec l'illusion ? Est qu'elle est égale à l'illusion ? L'illusion est une interprétation

le hasard, le pari Jules Laforgue : les complaintes, Villiers de l’Isle- Adam, contes cruels Feydeau Georges Alfred Jarry : Ubu roi XXe siècle: crise de 1929 Roman Thèatre Les Surréalistes Poèsie Marcel Proust : à la recherché du temps perdu François Mauriac : Thérèse Desqueyroux, Malraux : la condition humaine Louis. F Céline : voyage au bout de la nuit Jean Giraudoux Jean Anouilh Edmond Rostand : Cyrano De bougerac. André Breton : Eduard : Aragon : Desnos : Apollinaire :

rivalité. Pourquoi ne pas plutôt prendre acte du caractère ambivalent des sentiments humains ? Nous avons tous besoin des autres, éprouvons profondément la nécessité d’une vraie réciprocité des services mais aussi des sentiments et, dans le même temps, chacun veut « tout diriger dans son sens ». E.KANT qualifie cette ambivalence « d’insociable sociabilité » et s’en réjouit : l’obligation de concilier ces dispositions contraires constitue selon le principal moteur du développement de l’humanité.