Le Thyrse

La metamorphose dans les Maximes de La RochefoucauldLA MÉTAMORPHOSE DANS LES MAXIMES DE LA ROCHEFOUCAULD Éric Tourrette Presses Universitaires de France | « Dix-septième siècle » 2015/2 n° 267 | pages 281 à 306 ISSN 0012-4273 ISBN 9782130650959 DOI 10.3917/dss.152.0281 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2015-2-page-281

tapisserie fantastique sous les yeux du lecteur. J'abrégerai sans doute beaucoup; De Quincey est essentiellement digressif; l'expression humourist peut lui être appliquée plus convenablement qu'à tout autre; il compare, en un endroit, sa pensée à un thyrse, simple bâton qui tire toute sa physionomie et tout son charme du feuillage compliqué qui l'enveloppe. Pour que le lecteur ne perde rien des tableaux émouvants qui composent la substance de son volume, l'espace dont je dispose étant restreint, je

incrédulité insultante. Bacchus poussa un grognement. Son Pepsi light se transforma en un bâton d’un mètre cinquante entrelacé de lierre et coiffé d’une pomme de pin. – Un thyrse ! s’exclama Piper, espérant détourner l’attention du dieu avant qu’il n’assomme Percy. (Elle avait eu l’occasion de voir des nymphes en délire manier des thyrses et n’avait aucun plaisir à en revoir un, mais elle s’appliqua à paraître enthousiaste.) Quelle arme redoutable ! – Absolument, acquiesça Bacchus. Je suis content de voir

les yeulx de la pensee Pour quelque fois ne veoir nostre malheur, Et d�un doulx charme enchante la douleur Dont nuict et jour nostre ame est offensee. Ainsi encor� la vineuse prestresse, Qui de ses criz Ide va remplissant, Ne sent le coup du thyrse la blessant, Et je ne sents le malheur qui me presse. Quelqu�un dira, de quoy servent ces plainctes ? Comme de l�arbre on voit naistre le fruict, Ainsi les fruicts que la douleur produict, Sont les souspirs et les larmes non feinctes. De

Suer Vincent de Paul à façonner Gondi? Faune! avez−vous suivi de ce regard étrange Anne avec Buckingham, Louis avec Fontange, Et se retournaient−ils, la rougeur sur le front, En vous entendant rire au coin du bois profond? Étiez−vous consulté sur le thyrse ou le lierre, Lorsqu'en un grand ballet de forme singulière La cour du dieu Phoebus ou la cour du dieu Pan Du nom d'Amaryllis enivraient Montespan? Fuyant des courtisans les oreilles de pierre, La Fontaine vint−il, les pleurs dans la paupière, De

arrivera dans l’autre monde sans être initié et purifié, demeurera dans la fange ; mais que celui qui y arrivera après avoir accompli les expiations sera reçu parmi les dieux[22]. Or, disent ceux qui président aux initiations : Beaucoup prennent le thyrse, [69d] mais peu sont inspirés par le dieu[23] ; et ceux-là ne sont à mon avis, que ceux qui ont bien philosophé. Je n’ai rien oublié pour être de ce nombre, et j’ai travaillé toute ma vie à y parvenir. Si tous mes efforts n’ont pas été inutiles et

Bacchos, le caractère commun au prêtre et au philosophe étant de s'être éloigné de la « généra- tion » (du monde de la génération) ^; Et, puisqu'il veut expliquer la parole de Socrate « beaucoup sont narthécophores (c'est-à-dire porteurs de thyrses), mais peu sont Bacchoi * », il est évident qu'il pense à une petite élite quand il parle des Bacchoi. On peut opposer les mystagogues aux mystes, c'est-à-dire les dignitaires aux fidèles : c( Mystagogue : celui qui conduit les mystes » (Lexique

sphinx antique" distribue les termes de part & d'autre de la césure. Termes inconciliables : "ange" = monothéiste ; "sphinx" = polythéiste, le parallélisme permet au lecteur de les réunir. - la Beauté inaccessible (au commun des mortels) : cf. "Le Thyrse", Le Spleen de Paris ; "La Beauté", page 48 ; "Préface à Mademoiselle de Maupin", Théophile Gautier. "serpents" & "bâtons" sont placés à la césure des vers 3-4 pour suggérer leur opposition & leur complémentarité : le sinueux s'oppose à la ligne droite

d’envisager les groupes de Clodion dans leur dispositif d’origine.    *Clodion, Deux nymphes portant une coupe chargée de fruits , Paris, musée  des Arts décoratifs , groupe en plâtre, H. 2,35m   Ces  groupes  ne  reflètent  pas  une  iconographie  précise.  Aucun  accessoire  bachique  –thyrse  à  la  main,  tambour  de  basque  garni  de  raisin  sur  le  côté,  etc..)  ne  précise qu’il s’agit de bacchantes. Elles portent au‐dessus de leur tête une coupe chargée  de fruits  divers. L’atelier de Clodion s’est surpassé à traduire ici la finesse des détails

et qui sont tous divers de ton et de facture, nous ferons remarquer le Gâteau, la Chambre double, les Foules, les Veuves, le Vieux Sal mbanque, une Hémisphère dans une chevelure, l’Invita on au voyage, la Belle Dorothée, une Mort héroïque, le Thyrse, Portraits de maîtresses, le Désir de peindre, un Cheval de race et surtout les Bienfaits de la lune, adorable pièce où le poète exprime avec une magique illusion ce que le peintre anglais Millais a manqué si complètement dans sa Veillée de la