Le Théâtre Est Par Essence Hypocrisie

Done Elvire dans le Dom Juan de Molière Introduction La première représentation de Dom Juan se déroule le 15 février 1665 au théâtre du Palais Royal. Molière a fait appel à deux peintres, Simon et Prat, pour le décor, ce qui est une première, et témoigne, tout comme son travail d’adaptation de la légende, qu’il ne s’agissait nullement de bâcler cette pièce. De plus, « un directeur de troupe pressé par l’urgence n’aurait vraisemblablement pas pris le temps, non seulement de créer un personnage

habituellement trois périodes au dix-septième siècle. De 1590 à 1623, c’est une période relativement faste pour le théâtre et le genre comique en particulier : la fin des guerres de religion, le renouveau de la création, une plus grande liberté sociale et politique laissent libre cours à un théâtre relativement varié, avec en tout cas très peu de règles, et une place importante donné au théâtre de foire, itinérant  dans lequel Molière s’illustrera. Deux genres sont alors privilégiés : la pastorale (ou

de « l’intensité de la passion qui la possède ». La Médée de Sénèque s’abandonne dès les premières scènes à la passion de vengeance, que le Latin considère comme entièrement criminelle – dans son traité De la Colère2, il décrit ce que peut être le théâtre de la vengeance : Il faut montrer sa rage effrénée et foudroyante, il faut lui rendre ses apprêts habituels garrots, croix, feux allumés autour des corps empalés. Chez lui, le tragique réside dans le « spectacle des souffrances »3 qu’infligent à l’homme

«C'est cela, la Tragédie, avec ses incestes, ses parricides : de la pureté, c'est-à-dire, en somme, de l'innocence.» Plusieurs auteurs ont alors ressenti le besoin de recourir à ces mythes dont les possibilités ne sont pas épuisées pour redonner au théâtre une force qu’il avait perdue. Or Giraudoux était nourri des tragiques grecs et d’Homère. Le sujet est un épisode de l’histoire des Atrides (page 48), famille qui, à la suite de la malédiction de Tantale, connut une longue série de déchirements et

Pourquoi lire les classiques ? On connaît l’Antiquité classique d’Homère, le théâtre classique de Molière et de Racine, la musique classique de Bach ou de Mozart. Ces œuvres, incontournables, se sont imposés avec le temps comme les meilleurs représentants de leur genre, de leur courant esthétique ou de leur époque. Au fil des générations de lecteurs, les classiques ont profondément marqué la culture et l’art, et formé la sensibilité et l’imaginaire de la majorité des grands écrivains. Leur

effet surprise final présentation esquissée ( l. 1 à 3 ) Contradiction apportée au personnage = renforce outrecuidance Violence et désir d'éblouir emportent sur le bon sens Discours direct l. 10 13 amplifie forfanterie Coup de théatre = achève le tableau l. 13 à 16 Conteur nous laisse deviner le discrédit face à honnêtes gens. Le personnage n'a pas respecté codes bienséance b) Lecteur = comprend qu'Arrias est contrepoint honnête homme l.2 opposition mentir/taire révèle

représentation représentée dans Les sonnettes de G. de Sévigné. Le discours peut permettre aux individus de partager leur plaisir. En tant qu'être social, l'homme n'a-t-il pas besoin de partager son plaisir pour en profiter ? Le plaisir n'est-il pas par essence solitaire ? Pour Freud, le couple parental est toujours présent dans le plaisir. Le plaisir s'éprouve à la 1ère personne, mais le discours ouvre la possibilité du partage. Suffit-il à rendre le plaisir ? Le poète ne serait-il pas seul capable de transcrire

La Lutte pour la reconnaissance, Paris, Cerf, 2000, chap. 7. © Philopsis – Emmanuel Renault 2 www.philopsis.fr 1844 en un sens feuerbachien, à savoir comme une relation spéculaire, une relation dans laquelle un sujet trouve une image de son essence dans un autre objet (en l’occurrence autrui) ; et d’autre part, que les interactions pratiques sont conçues de manière hessienne comme un échange d’activités vitales qui n’est en rien conditionné par des attentes de reconnaissance. Cet échange d’activités

................................. 11 4. L´existentialisme sartrien ................................................................................................... 12 5. Le théâtre existentialiste ..................................................................................................... 13 6. Le théâtre de Jean-Paul Sartre .......................................................................................... 14 7. Les éléments existentialistes étudiés ......................

animaux. Pour Kant l’Homme est bien plus complexe, suivre ses instincts ne le rendra donc pas plus heureux. Finalement, pour résumer, on peut dire que, selon Rousseau, l’homme de la culture est un homme dénaturé (il fait naître des codes faux : hypocrisie, méchanceté, politesse, amour propre et égoïsme pour ne citer qu’eux). Il l’énonce clairement dans le début du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes en 1755. L’Homme est semblable à la statue de Glaucus érodée