Le Tombeau Des Regrets

appartient à la cohorte de ceux que le langage a désertés (P.114) saura pourtant avouer à ses filles : J'ai le regret de votre mère. Chacun des souvenirs que j'ai gardés de mon épouse est un morceau de joie que je ne retrouverai jamais. Confidence qui fait écho à la formule du titre. Mais le chagrin de Sainte Colombe se double d'un sentiment de culpabilité : Il ne pouvait contenir le regret de ne pas avoir été présent quand sa femme avait rendu l'âme. (P.11). Culpabilité qui s'exprime de nouveau au

Anales de Filología Francesa, n.º 17, 2009 JERÓNIMO MARTÍNEZ CUADRADO 243 La “dispositio” dans Les Regrets de Du Bellay Jerónimo Martínez Cuadrado Universidad de Murcia Resumen Este artículo trata de mostrar y demostrar, más allá de los casos de intertextualidad y metatextualidad, que Les Regrets de Du Bellay conocen un orden compositivo que va de los sonetos llamados “liminares”, pasando por la elegía hasta la sátira y concluyendo con unos sonetos de alabanza cortesana. Dentro de la

Anales de Filología Francesa, n .º 17, 2009 JERÓNIMO MARTÍNEZ CUADRADO La “dispositio” dans Les Regrets de Du Bellay JEróniMo MartínEz cuadrado Universidad de Murcia Este artículo trata de mostrar y demostrar, más allá de los casos de intertextualidad y metatextualidad, que Les Regrets de Du Bellay conocen un orden compositivo que va de los sonetos llamados “liminares”, pasando por la elegía hasta la sátira y concluyendo con unos sonetos de alabanza cortesana . Dentro de la elegía y de la

Disait-il, ô l'aimable chose !  Lorsque, brûlant de nouveaux feux, Je voltigeais de rose en rose ! Maintenant on me suit partout, Et partout aussi je m'ennuie ; Ne verrai-je jamais le bout D'une si languissante vie ?" Les tourterelles sans regret Répondirent : "Dans la vieillesse Nous avons trouvé le secret  De conserver notre tendresse ; À vivre ensemble nuit et jour Nous goûtons un plaisir extrême : L'amitié qui vient de l'amour Vaut encore mieux que l'amour même." Marceline DESBORDES-VALMORE  

permet la diffusion du recueil des sonnets de Pétrarque. Enfin, cette forme apparaît en Espagne, en Angleterre et en France, où la mode italienne (liée entre autres aux campagnes militaires de François Ier) et la découverte, à Avignon, du prétendu tombeau de Laure (en 1533) lancent le pétrarquisme. On considère généralement que c’est le poète Clément Marot qui a introduit le sonnet en France : en 1539, il publie une adaptation de « Six sonnets de Pétrarque » ; de fait, les premiers sonnets

"champ sacre" (V120), "aumone" (V14), "face divine" (V41) ainsi que "divin mirroir" (V41), "l'urne" (V50), "solennite" (V92), "flot sacre" (V96), "l'ame" (V166), "sacre souvenir" (V167). Le theme de la fuite du temps parcourt le poeme. C'est a regret que Victor Hugo constate que tous les souvenirs reaniment un passe desormais qui n'est plus: "des jours qui ne sont plus" (V24), "se rappelant ces douces aventures" (V43), "laisse la mon coeur" (V52), "vous oubliez" (V54). La fuite du temps est exprime

Anales de Filología Francesa, n.º 17, 2009 JERÓNIMO MARTÍNEZ CUADRADO La “dispositio” dans Les Regrets de Du Bellay Jerónimo Martínez Cuadrado Universidad de Murcia Resumen Abstract Este artículo trata de mostrar y demostrar, más allá de los casos de intertextualidad y metatextualidad, que Les Regrets de Du Bellay conocen un orden compositivo que va de los sonetos llamados “liminares”, pasando por la elegía hasta la sátira y concluyendo con unos sonetos de alabanza cortesana. Dentro de la elegía

reconnaissances sauraient atténuer cette perte. Il en va ainsi de la gloire chantée par les aèdes, comme celle qu’il envie à Achille: « nous t’honorions autant qu’un dieu […] ne regrette donc pas la vie! » v. 484-486 ou encore des sépultures, comme celle qu’Elpénor lui réclame: « ne pars pas en m’abandonnant sans sépulture […] dresse moi un tombeau sur les rives de la mer grise pour qu’il rappelle un malheureux aux hommes à venir » v. 72-76. Or, Ulysse, en tant que roi et héros de la guerre de Troie, redoute terriblement

Salamine témoin des pleurs de Péribée, Tant d'autres, dont les noms lui sont même échappés, Trop crédules esprits que sa flamme a trompés ; Ariane aux rochers contant ses injustices, Phèdre enlevée enfin sous de meilleurs auspices ; Tu sais comme, à regret écoutant ce discours, Je te pressais souvent d'en abréger le cours, Heureux si j'avais pu ravir à la mémoire Cette indigne moitié d'une si belle histoire ! Et moi−même, à mon tour, je me verrais lié ? Et les dieux jusque−là m'auraient humilié 

du Mal, dont on retient par exemple le poème L’horloge qui précise : « Dieu sinistre !(…) doigt qui nous menace (…) les vibrantes douleurs dans ton cœur plein d’effroi se planteront bientôt comme dans une cible . ». Il est également lié au thème du regret et de la mélancolie, comme le souligne Guillaume Apollinaire dans le poème Automne malade : « Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule » . Ici Baudelaire compare le temps qui passe à un Ennemi, et des ravages qui en découlent.