Le Torrent Et La Rivière La Fontaine

l'oeil est si promptement lassé par la monotonie des plaines, qui n'a pas eu la charmante sensation d'apercevoir en haut d'une côte, à sa descente ou à son tournant, alors qu'elle promettait un paysage aride, une fraîche vallée arrosée par une rivière et une petite ville abritée sous le rocher comme une ruche dans le creux d'un vieux saule ? En entendant le hue ! du postillon qui marche le long de ses chevaux, on secoue le sommeil, on admire comme un rêve dans le rêve quelque beau paysage qui

apoplectique de quinze cents millions. Personne ne songeait plus à lui, coupe-tête. Ce que voyant, l’homme se tranquillise, il met sa tête hors de son trou, et regarde de tous côtés ; il fait un pas, puis deux, comme je ne sais plus quelle souris de La Fontaine, puis il se hasarde à sortir tout à fait de dessous son échafaudage, puis il saute dessus, le raccommode, le restaure, le fourbit, le caresse, le fait jouer, le fait reluire, se remet à suifer la vieille mécanique rouillée que l’oisiveté détraquait

apoplectique de quinze cents millions. Personne ne songeait plus à lui, coupe-tête. Ce que voyant, l’homme se tranquillise, il met sa tête hors de son trou, et regarde de tous côtés ; il fait un pas, puis deux, comme je ne sais plus quelle souris de La Fontaine, puis il se hasarde à sortir tout à fait de dessous son échafaudage, puis il saute dessus, le raccommode, le restaure, le fourbit, le caresse, le fait jouer, le fait reluire, se remet à suifer la vieille mécanique rouillée que l’oisiveté détraquait ;

pitoyable et mirobolante d'un Tartarin de Damas... lyrique, bavard, mais avec le bonheur d'expression des conteurs de l'Orient... Lucien Elia réussit là le roman picaresque d'un drame sans larmes... " MATTHIEU GALEY L'Express "Lucien Elia plonge dans le torrent de son sujet avec une volupté, une envie de tout montrer, de tout nommer, qui font de ce "roman" un document passionnant, une suite un peu étourdissante de tableaux de mœurs. scénes familiéres et folkloriques, leçons de vocabulaire. de liturgie. de

se dérobe pas à cette harmonie. Il aime bien d’ailleurs cette vie totalement bucolique, en attestent ses escapades à travers les champs qui lui ont plus d’une fois valu le courroux maternel. Ses goûts de roturier l’ont fortement initié : Et toi Fontaine de Kam-Dyamé, quand à midi je buvais ton eau mystique au creux de mes mains Entouré de mes compagnons lisses et nus et parés des fleurs de la brousse ! La flûte du pâtre modulait la lenteur des troupeaux. (C.O. p 28). 1 2 « Comme les lamantins

apoplectique de quinze cents millions. Personne ne songeait plus à lui, coupe-tête. Ce que voyant, l’homme se tranquillise, il met sa tête hors de son trou, et regarde de tous côtés ; il fait un pas, puis deux, comme je ne sais plus quelle souris de La Fontaine, puis il se hasarde à sortir tout à fait de dessous son échafaudage, puis il saute dessus, le raccommode, le restaure, le fourbit, le caresse, le fait jouer, le fait reluire, se remet à suifer la vieille mécanique rouillée que l’oisiveté détraquait

brin d’ironie retorse, le rusé « brave homme » s’appuie sur elles pour en duper les représentants. La morale du fabliau La morale du fabliau – « Nul ne doit agir contre sa nature » – est surprenante. Habitués que nous sommes aux fables de La Fontaine, nous nous serions plutôt attendus à voir blâmer l’esprit 7 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge crédule du bourgeois accordant sa confiance et ses deniers à un imposteur. La générosité du bourgeois serait-elle signe manifeste d’orgueil

10 À l’issue de la partie, le vaincu serre sportivement la main de son adversaire. 11 Avec cette charrue perfectionnée, on laboure de vastes étendues de terrain. 12 Les employés contrôlent le flux des clients attirés par les soldes d’hiver. 13 La Fontaine a imaginé que la tortue est arrivée avant le lièvre ; mais ce n’était qu’une fable ! 14 Le vent violent a déséquilibré la grue du chantier, heureusement sans trop de dommages. 57 Copiez les phrases en les complétant avec des mots de la même famille

rencontrait en y arrivant c’était un cyprès blanc, à côté de la fontaine de Léthé (oubli).  Assoiffés,  les  nouveaux  arrivés    s’y  précipitaient  pour  boire ;  mais  aussitôt  qu’ils  avaient trempé leurs lèvres dans les eaux de la fontaine, leurs souvenirs s’effaçaient.  L’initié aux mystères orphiques, savait (grâce à Orphée qui avait divulgué le secret)  que,  plus  loin,  il  y  avait  une  autre  fontaine,  Mnémosyne  (i.e.  mémoire),  la  fontaine  du souvenir.   La demeure dʹHadès lui‐même sʹouvre par une large porte

cartes J. de La Fontaine, Fables, « La Cigale et la Fourmi » D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 T. Corbière, Les Amours jaunes, « Le Poète et la Cigale » TEXTE 2 J. de La Fontaine, Fables, « Le Loup et les Bergers » D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Plutarque, « Le banquet des sept Sages » ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE J. de La Fontaine, Fables, livre VII TEXTE 3 Fontenelle, Histoire des oracles D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 G. E. Lessing, Nathan le Sage ANALYSE D’IMAGE TEXTE 1 HISTOIRE DES ARTS J. de La Fontaine, « Le Loup et les