Le Torrent

ruines d'un champ de bataille Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens Si j'avais été allemand ? Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance Nourri de rêves de revanche Aurais-je été de ces improbables consciences Larmes au milieu d'un torrent Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast Soldat d'une foi, d'une caste Aurais-je eu la force envers et contre les miens De trahir: tendre une main Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg Entre le pouvoir et la peur Aurais-je entendu

pluriel). Ces masses chantantes bouleversent donc la nature qui est ici l’objet d’une personnification. C’est une lutte entre les masses et la nature et son « peuple invisible ». On assiste à l’envahissement de la vallée comme à la manière d’un torrent qui se déverserait dans une vallée. La troupe se jette à l’assaut depuis le haut du décor et le réveille. C’est en quelque sorte un périple pour aller à la guerre. Il est question à plusieurs reprises de chants (« chant national », « la Marseillaise

spontané mais travaillé. -persosnif filée : même principe V65-68 ) double métaphore concrète/naturelle . -comparaison ruisseau/torrent=> ruisseau= poème de qualité/torrent = destructeur insaisissable-> poème que Boileau condamne. Ce torrent symbolise la poésie baroque que Boileau critique. eau Ruisseau-> au clair Ça va voilà/calme> patience/clarté. Eau torrent-> aux troubles/boueuse, impure-> confusion esthétique baroqueV71 : polissage--p et celtique classique et amélioration des

charbon). Aristide Bergers est le père de la houille blanche grenobloise. En effet il utilise la force de l'eau pour produire de l'électricité grâce aux turbines en 1869. L'implantation relève de la quantité et la vitesse de l'eau procuré par le torrent, cependant on ne savait pas encore transporté l'énergie électrique. Les usines de transformations devaient donc se situées à proximité des turbines. Plus l'on s'éloignait plus l'on perdait cette énergie précieuse.. 1880-1945 : industrialisation des

peu comme un tourbillon momentané au milieu du torrent. Si nous prenions conscience de notre nature de torrent au lieu de nous attacher à notre aspect de tourbillon mortel, ne connaîtrions-nous pas une harmonie avec le torrent de la vie ? De ce point de vue ce qui ne dépend pas de nous individuellement est ce que nous sommes intimement par notre nature : les flux contraires à notre existence de tourbillon ne mettent jamais en péril notre nature de torrent. Par ailleurs il ne s’agit de fuir l’action

aussi sur le folie de sortir dans la neige, et la torture qu'elle doit infliger à George : « Pourquoi appréhender une tempête avec rafales et poudrerie qui efface les pistes ? Mon amour se débat-il dans un tourbillon de neige, perfide comme l'eau des torrents ? Mon amour respire le gel comme l'air ? Mon amour crache la neige en fumée de glace ? Ses poumons brûlent ? Tout son sang se fige ? », et peut-être que le neige à assassiner son amant : « Geoge Nelson serait-il égaré, perdu, mort gelé dans la neige

Belledonne jusqu’à celui de Chartreuse. Ces deux massifs présentent des différences qui se répercutent ensuite sur la vallée et ses fonctions comme nous allons le voir ici. En effet, le massif de Belledonne est de type cristallin ce qui engendre des torrents et une certaine topographie alors que la Chartreuse est de type calcaire. Les activités, la morphologie urbaine et le territoire se retrouvent ainsi modifié. La vallée du Grésivaudan est ainsi divisée en deux parties, séparée par l’Isère. On peut

violet, lilas, décoloré, par le voisinage de ces étranges montagnes. Plus bas le granit est gris scintillant, et sous nos pieds il semble râpé, broyé ; nous marchons sur de la poudre luisante. A notre droite, dans une longue et tortueuse ornière, un torrent gronde et court ; et on chancelle sous cette chaleur, dans cette lumière, dans cette vallée brûlante, aride, sauvage, coupée par ce ravin d’eau turbulente qui semble se hâter de fuir, impuissante à féconder ces rocs, perdue en cette fournaise qui

6 « la cire », vs 7 « le tableau », vs 8 « la rive écumeuse » puis la nature -puis la nature qui se déchaîne : vs 9 « éclairs », vs 10 « tonnerre […] qui gronde dans les cieux », vs 11 « orage » -et enfin sa mort : vs 12 « fondre la neige » - « torrents tarir », vs 13 « lions […] sans rage » * Des rimes diversifiées -rimes masculines : symbolisent la dureté des propos -rimes embrassées : deux premiers quatrains -rimes suivies : premier tercet -rimes croisées : dernier tercet Cela montre

du début à la fin, il renvoi à l'image du torrent, qui a pour but de montrer le coté destructeur du progrès. Plusieurs thème sont abordé, celui de la compréhension, de la victoire et celui de la complexité. Pour Jacquard, qui dit progrès dit compétition. Il exprime sa thèse ligne 1 « La pire illusion : être emporte par le torrent et s’imaginer que l’on dirige le navire. ». Le premier paragraphe et un constat avec en plus la métaphore filée du torrent qui est reprise dans les autres paragraphes;