Le Travail Est Il Nécessairement Aliénant

* * * A. Le travail et la valeur échangée Pour échanger, il faut bien que nous ayons quelque chose à donner et aussi qu'il y ait quelqu’un pour le recevoir. Or, que pouvons-nous donner, si ce n'est d'abord le fruit de notre travail ? Le travail produit de la valeur, il permet de transformer la Nature et de produire ce qui s'échange, en tant que biens et services. Mais que faut-il entendre par fruit économique du travail? Quel est le sens proprement économique du travail? C'est l’économie

ID_REVUE=CEP&ID_NUMPUBLIE=CEP_050&ID_ARTICLE=CEP_050_0123 Spécialisation individuelle et division sociale du travail : Une lecture dynamique d’A. Smith, A. Marshall et A. Young par Yong HE et Olivier BOISSIN | Éditions L’Harmattan | Cahiers d’économie politique 2006/1 - n° 50 ISSN 0154-8344 | ISBN 2-296-01287-6 | pages 123 à 135 Pour citer cet article : — He Y. et Boissin O., Spécialisation individuelle et division sociale du travail : Une lecture dynamique d’A. Smith, A. Marshall et A. Young, Cahiers d’économie politique

managériale. Le concept de « motivation au travail », quant à lui, n’apparaissait pas dans le langage commun, ni dans celui des organisations pendant le premier tiers du XX° siècle. Jadis défini en terme juridique par les dictionnaires de la langue française de l’époque, le concept aurait apparu pour la première fois comme objet de recherche, dans les travaux des psychologues Tolman (1932) et Lewin (1936)[1]. Cependant, la préoccupation de « motiver » les hommes au travail a toujours été présente à travers

importante : l'homme est nécessairement engagé dans le monde et toute conscience de soi passe nécessairement par son mode d'être inscrit dans la réalité. L'homme éprouve dès l'enfance le besoin de transformer le monde, pour y laisser une marque qu'il peut contempler et qui lui permet de prendre ainsi conscience de lui-même. L'homme ne veut pas rester tel que la nature l'a fait et ce besoin de s'éprouver à travers son œuvre trouve sa réalisation la plus aboutie dans le travail artistique. Ainsi, la

mot « libertaire », nous présenterons les divers arguments utilisés par les libertaires à l'encontre de l'école d'État : (1) l'école reproduit un ordre social inégalitaire ; (2) la division du travail entre travail intellectuel et travail manuel est injuste ; (3) le dogmatisme de l'école est aliénant ; (4) la société et l'école névrosent l'individu. Ensuite, nous montrerons les fondements anarchistes de la pensée libertaire, c'est-à-dire, la volonté d'émanciper l'individu, les liens qu'entretient

croissance dénaturée. Il faut bien s'entendre sur la différence. Que l'homme modifie la Nature est naturel et ce qu'il produit est bien sûr artifice. Tout être vivant agit, et agit dans la Nature. La Nature elle-même, comme le dit Michel Serres, travaille sans arrêt. Par contre, que l'homme entreprenne de domestiquer la Nature, qu'il en vienne à lui surimposer un concept linéaire du temps, implique fondamentalement qu'il en vient à se couper radicalement de la croissance naturelle et de sa rondeur

familiales en France). La multiplication des innovations et le développement général des sciences et des techniques, porté par un effort dans le domaine de la recherche fondamentale et la recherchedéveloppement, ont permis d’améliorer la productivité du travail, de répondre à la demande croissante d’énergie : la maîtrise de la filière des hydrocarbures a fourni une énergie bon marché jusqu'au début des années 1970, en remplaçant le charbon. L’électricité s’est développée, et des centaines de centrales nucléaires

directeur qui me tient lieu de conscience, un médecin, qui décide pour moi de mon régime, etc., je n'ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même. Je n'ai pas besoin de penser, pourvu que je puisse payer ; d'autres se chargeront bien de ce travail ennuyeux. Que la grande majorité des hommes (...) tiennent aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité, outre que c'est une chose pénible, c'est ce à quoi s'emploient fort bien les tuteurs qui, très aimablement, ont pris sur eux d'exercer

revendications portant sur la reconnaissance de leur spécificité religieuse, les sociologues ou les politologues interprètent plutôt ces mouvements comme une réponse à la non-reconnaissance politique ou à une discrimination de ces ouvriers dans le monde du travail. Les différents acteurs sociaux et politiques sont aujourd’hui tenus de prendre la donne multiculturelle en considération, mais ils doivent également, et simultanément, prendre acte des différences existantes entre des individus partageant

racines de « la » culture La résonance du mot culture avec ses racines étymologiques latines cultura, cultus (on retrouve ainsi une racine commune avec le culte), évoque des pratiques qui concernent ce qui relève de la nature physique, à savoir le travail de la terre, et l’ensemble des opérations propres à obtenir du sol des végétaux, dont l’homme et les animaux domestiques ont besoin. Mais la culture recouvre également des pratiques d’ordre métaphysique (religieuses pax ex.), le sens figuré du mot